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Verdi: OTELLO "Dio mi potevi"
Na sera e maggio
Serenade de Romberg
Leoncavallo: LA BOHEME
Giordano: ANDREA CHENIER














Opéra Magazine commémore la disparition de Mario Lanza

avril 10th, 2010 par Alain Fauquier


Abonné à Opéra Magazine, l’Opéra Club de Paris Mario Lanza avait écrit au Magazine pour lui rappeler le Cinquantenaire de la mort de Mario Lanza.

Le rappel n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd et le N°44 d’octobre 2009, a commémoré, juste dans le mois du Cinquantenaire, le tragique évènement, en page 6 sous la rubrique « On en parle » et sous le titre « IL Y A CINQUANTE ANS DISPARAISSAIT MARIO LANZA », le tout agrémenté d’une belle et fidèle photographie où le regard de l’artiste se perd un peu dans le vague.

Le texte de l’article est le suivant:

« Le ténor américain d’origine italienne, né le 31 janvier 1921 à Philadelphie, s’est éteint à Rome il y a très exactement un demi-siècle, à seulement 38 ans. Découvert par le chef Serge Koussevitsky, il fait ses débuts au Festival de Tanglewood à l’âge de 20 ans. Un concert à Los Angeles en 1947 décide de son destin. Le producteur Louis B Mayer, patron de la toute puissante MGM, lui propose un contrat en or à Hollywood. Entre films à succès (dont le fameux « The Great Caruso » en 1951) et disques se vendant par millions, il trouve quand même le temps de donner de nombreux concerts devant des milliers de spectateurs en délire (soixante seize mille au Grant Park de Chicago !).

Presque rien à la scène, en revanche, ce que l’on peut regretter. D’après ce que l’on entend par ses nombreux récitals, Mario Lanza y aurait sans doute fait une grande carrière ».

Il faut saluer Opéra Magazine pour son article, même si l’on peut toujours trouver trop court un article sur un artiste du calibre de Mario Lanza, mais en peu de mots beaucoup de choses y sont dites: la jeunesse de Lanza et sa très courte  vie, ses immenses triomphes et les foules en délire qui venaient l’écouter, le « fameux » film « Le Grand Caruso », qui devait décider de la carrière de tant d’artistes par la suite, (Placido Domingo, Carréras,  Pavarotti, Alagna – qui en fait des gorges chaudes dans son livre « Je ne suis pas le fruit du hasard », chez Grasset – , Joseph Calleja etc…), ses nombreux concerts, et enfin le regret que dans tout ce tourbillon Mario Lanza n’ait pas pu faire une carrière parallèle à l’Opéra, « sur la scène », où ce comédien né aurait pu donner encore plus toute son immense mesure.

Mais c’est ainsi, il ne faut pas se lamenter sur ce qui aurait pu être mais remercier le Ciel et l’artiste de ce qui a été et de ce que jeune homme d’exception nous a donné.

Marcel AZENCOT

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