Rechercher





Ecouter Mario Lanza

Leoncavallo : VESTI LA GIUBBA
Dicitencello Vuie
Verdi: OTELLO "Dio mi potevi"
Na sera e maggio
Serenade de Romberg
Leoncavallo: LA BOHEME
Giordano: ANDREA CHENIER














La fleur que tu m’avais jetée


La fleur que tu m’avais jetée est un aria extrait du deuxième acte de Carmen, opéra-comique Georges Bizet sur un livret d’Henri Meilhac et Ludovic Halévy, d’après La Nouvelle Camen de Prosper Mérimée.

Créé le 3 mars 1875 à l’Opéra-Comique de Paris, Carmen est l’opéra le plus joué au monde.

La fleur que tu m’avais jetée est le seul grand air du ténor.

Dans la taverne de Lillas Pastia, Carmen prétend que Don José ne l’aime plus. Il tente de lui démontrer le contraire en lui présentant la fleur qu’elle lui avait jetée et qu’il a toujours conservée sur sa poitrine.

Cet air qui requiert une grande musicalité a été chanté de très nombreuses fois par Mario Lanza dans le spectacle On The Beam.

Il l’a enregistré le 6 décembre 1949 dans les studios MGM pour la bande-son du film The Toast of New Orleans, orchestre dirigé par Johnny Green.

Le 8 avril 1950 Mario Lanza a enregistré La fleur que tu m’avais jetée pour RCA Victor au Republic Studio de Hollywood. L’orchestre RCA Victor de 45 musiciens était dirigé par Constantine Callinicos.

On peut retrouver La fleur que tu m’avais jetée (enregistrement du 8 avril 1950) sur le CD remastérisé commercialisé en 1999 par BMG MUSIC: MARIO LANZA OPERA ARIAS AND DUETS qui comprend 15 magnifiques arias et duos.

Paroles de La fleur que tu m’avais jetée :

“ La fleur que tu m’avais jetée,

Dans ma prison m’était restée,

Flétrie et sèche, cette fleur

Gardait toujours sa douce odeur ;

Et pendant des heures entières,

Sur mes yeux, fermant mes paupières,

De cette odeur je m’enivrais

Et dans la nuit je te voyais !

Je me prenais à te maudire,

A te détester, à me dire :

Pourquoi faut-il que le destin

L’ait mise là sur mon chemin !

Puis je m’accusais de blasphèmes,

Et je ne sentais en moi-même,

Je ne sentais qu’un seul désir,

Un seul desir, un seul espoir :

Te revoir, o Carmen, oui, te revoir !

Car tu n’avais eu qu’à paraitre,

Qu’à jeter un regard sur moi,

Pour t’emparer de tout mon être, o ma Carmen !

Et j’étais une chose à toi !

Carmen, je t’aime ! ”

Alain FAUQUIER