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Ecouter Mario Lanza

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Dicitencello Vuie
Verdi: OTELLO "Dio mi potevi"
Na sera e maggio
Serenade de Romberg
Leoncavallo: LA BOHEME
Giordano: ANDREA CHENIER














Nessun dorma


Nessun dorma est l’air que chante le Prince Calaf dans l’acte III de l’opéra Turandot de Puccini.

Ce drame lyrique qui se déroule dans la Chine antique a été monté à la Scala de Milan le 24 avril 1926, deux ans après le décès de Puccini qui laissa sa partition inachevée.

Mario Lanza (27 ans) a chanté magnifiquement Nessun dorma le 24 juillet 1948 en concert au Hollywood Bowl de Los Angeles, sous la direction du fameux maestro-compositeur de musiques de films, Miklós Rózsas, déclenchant un tonnerre d’applaudissements et soulevant d’enthousiasme l’auditoire extasié.

Mario Lanza, 34 ans, a enregistré cet aria pour son film Sérénade le 21 juillet 1955, sous la direction du maestro Ray Heindorf.

En écoutant la bande-son du film, Renata Tebaldi, venue rencontrer Lanza sur le plateau des studios Warner Bros à Burbank, sera émue aux larmes.

Le critique Charles Osborne observera : « Si Mario Lanza avait vécu dans un autre temps ou ailleurs qu’à Hollywood, ou les deux, il aurait été un sérieux rival pour Corelli, Gigli ou même Caruso. J’ai entendu dans de grandes salles d’opéra, Di quella pira (Le Trouvère/Verdi) et Nessun dorma (Turandot/Puccini), nettement moins bien chantés par de célèbres ténors ! »

Malgré ces éloges justifiés, on peut se demander pourquoi Warner Bros et RCA ont sélectionné cette « deuxième prise » qui cumule plusieurs petites imperfections, pour la bande-son du film et le disque, alors que la « première prise », effectuée le même jour, était excellente, ainsi que l’on peut le constater à l’écoute du CD réalisé par Damon Lanza Productions d’après la bande magnétique retrouvée quarante ans plus tard au fond des coffres de RCA? Erreur de manipulation? Bande magnétique égarée? On ne saura jamais!

Paroles de Nessun Dorma :

“ Nessun dorma! Nessun dorma!

Tu pure, o principessa,

Nella tua fredda stanza

Guardi le stelle che tremano

D’amore e di speranza !

Ma il mio mistero è chiuso in me,

Il nome mio nessun saprà !

No, no, sulla tua bocca lo diro’,

Quando la luce splenderà!

Ed il mio bacio scioglierà

Il silenzio che ti fa mia!

Deligua, o notte ! Tramontate stelle !

Tramontate stelle ! All’alba vincero’ !

Vincero’ ! Vincero’ ! ”