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Ecouter Mario Lanza

Leoncavallo : VESTI LA GIUBBA
Dicitencello Vuie
Verdi: OTELLO "Dio mi potevi"
Na sera e maggio
Serenade de Romberg
Leoncavallo: LA BOHEME
Giordano: ANDREA CHENIER














E lucevan le stelle


Etrangement le lamento E lucevan le stelle (Le ciel luisait d’étoiles), extrait du dernier acte de La Tosca (Giacomo Puccini) que chante le peintre Mario Cavaradossi le matin même de son exécution au Château Saint Ange à Rome, et au cours duquel il évoque les joies d’une vie à peine entamée et son amour éternel pour Floria Tosca sa maitresse, rappelle la fin tragique de Mario Lanza.

Surtout lorsque l’on sait que, comme Cavaradossi, c’est le dernier aria que Mario Lanza aura chanté lui aussi à Rome la veille de sa mort pour le personnel et les malades de la clinique Valle Giulia dans laquelle il se trouvait.

Ce magnifique aria a été interprété avec passion et de façon émouvante de très nombreuses fois par Mario Lanza qui le mettait au programme de pratiquement tous ses concerts, émissions de radio et de TV, et au cinéma.

Il chanta aussi E lucevan le stelle dans la célèbre émission de radio diffusée par CBS à travers tous les Etats-Unis, Great Moment in Music « The Celanese Hour, dans laquelle il remplace à 24 ans, le ténor américain Jan Peerce.

Lanza enregistra E lucevan le stelle le 18 mai 1950, au Republic Studio de Hollywood avec l’orchestre de RCA Victor conduit par Constantine Callinicos pour le disque Mario Lanza THE GREAT CARUSO.

Le 22 juillet 1950 il enregistra cet aria dans le studio MGM de Hollywood pour la bande-son du film Le Grand Caruso. L’orchestre était conduit par le maestro Peter Herman Adler.

Le 28 octobre 1954 Mario Lanza chanta E lucevan le stelle dans l’émission télévisée de Shower of Stars. L’orchestre était placé sous la direction du maestro Giacomo Spadoni.

Lors du Gala du Variety Club au Palladium de Londres le 18 novembre 1957, Mario Lanza chanta à nouveau E lucevan le stelle devant la Reine Elizabeth II et la famille royale en présence de 2300 spectateurs.

Les journalistes, ainsi qu’on peut en juger, furent unanimes à louer sa voix magnifique et sa puissance.

The New Chronicle écrira : « La voix de Mario Lanza en concert n’est rien de moins que splendide. »

The Sporting ans Show Business Review : « Ses aigus solides et puissants ont transpercé le toit du Palladium. On peut se demander si le Palladium a jamais entendu un ténor avec un tel souffle. Mario Lanza a montré qu’il pouvait chanter avec puissance et sans l’aide d’un micro. »

Le 16 janvier 1958 cet aria a été enregistré « in live » par RCA Victor lors du récital au Royal Albert Hall de Londres. CD RCA Victor – BMG Classics  : Mario Lanza Live from London.

Ce CD est un « must ». L’auditeur se trouve plongé dans l’extraordinaire atmosphère de la salle comme s’il assistait lui-même à ce récital. Exceptionnel, surtout comparé à l’ancien 33 tours vinyle intitulé Récital Mario Lanza et dont les impératifs de compression d’alors ne permettaient ni de rendre justice à la beauté de la voix, ni, espace oblige, de reproduire les applaudissements et les dialogues avec le public.

Ce CD comprend trois autres airs qui, pour des raisons de place, n’avaient pu être incorporés dans le disque vinyle : Lasciatemi morire (de l’Ariana de Monteverdi), Softly, as in A Morning Sunrise (de The New Moon, Romberg-Hammerstein), La donna è mobile (Rigoletto, Verdi).

Paroles de E Lucevan le stelle :

“ E lucevan le stelle

Ed olezzava la terra stridea l’uscio dell’orto

E un passo sfiorava l’arena

Entrava ella, fragrante,

Mi cadea fra le braccia.

Oh ! Dolci baci, o languide carezze,

Mentr’io fremente le belle forme disciogliea dai veli !

Svani per sempre il sogno mio d’amore

L’ora e fuggita e muoio disperato ! E muoio disperato !

E non ho amato mai tanto la vita, tanto la vita! ”

Alain FAUQUIER