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Ecouter Mario Lanza

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Dicitencello Vuie
Verdi: OTELLO "Dio mi potevi"
Na sera e maggio
Serenade de Romberg
Leoncavallo: LA BOHEME
Giordano: ANDREA CHENIER














Ch’ella mi creda


Ch’ella mi creda est un aria extrait de l’acte III de La Fanciulla del West (La Fille du Far-West) de Giacomo Puccini, sur un livret de Carlo Zangarini et de Guelfo Civinini. La première de cet opéra a eu lieu le 10 décembre 1910 au Met de New-York sous la direction d’Arturo Toscanini avec Enrico Caruso et Emmy Destinn.

Mario Lanza chanta Ch’ella mi creda, la première fois à l’âge de 17 ans devant ses parents sidérés.

Refusant de devenir avocat comme le souhaitait sa mère, mais chanteur d’opéra, le jeune Freddie Cocozza (c’était son nom de naissance), leur chanta Ch’ella mi creda pour appuyer ses dires.

Son père qui s’y connait quelque peu en voix dira qu’il en a pleuré d’émotion en entendant la beauté et la puissance de la voix de son fils.

En mars 1948, Mario Lanza se rend chez Leila Edwards pour travailler le rôle de Pinkerton de Madame Butterly qu’il chantera à l’Opéra de la Nouvelle Orléans les 8 et 10 avril. Leila Edwards avait coaché de grands chanteurs dont le baryton Robert Merrill et connaissait Lanza pour l’avoir un jour auditionné dans son studio.

Assise au piano, elle avait demandé à Mario Lanza, avec un large sourire pour le mettre à l’aise, de lui chanter ce qu’il voulait. Le ténor avait suggéré Ch’ella mi creda.

Les yeux brillants d’excitation, Leila Edwards écoutait le ténor commencer à chanter dans un riche et très grave registre. Puis, alors qu’il termina sur un retentissant si bémol, elle bondit de se son siège en s’exclamant : « Quelle voix ! Où étiez-vous caché ? »

Paroles de Ch’ella mi creda :

“ Ch’ella mi creda libero e lontano

So prauna nuova via di redenzione !

A spettera ch’io torni

E passerannoi giorni, e passerannoi giorni,

Ed io, ed io non tornero, ed io non tornero.

Minnie, della mia vita, mio solo fiore,

Minnie, che m’hai volute tanto bene, tanto bene!

Ah! Tu della mia vita mio solo fior!”

Alain FAUQUIER