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Ecouter Mario Lanza

Leoncavallo : VESTI LA GIUBBA
Dicitencello Vuie
Verdi: OTELLO "Dio mi potevi"
Na sera e maggio
Serenade de Romberg
Leoncavallo: LA BOHEME
Giordano: ANDREA CHENIER














Emission Musica Maestro du 16 juin 2019

juin 11th, 2019 par Alain Fauquier


 

Musica Maestro 16 juin 2019

Programme

LUIS MARIANO
La Danza (Rossini)
Santa Lucia (anonyme)

MARIO LANZA
Mamma mia che vo’sape (Nutile)
Fenesta che lucive (Ignoto)

BENIAMINO GIGLI
A canzone e Napule (De Curtis/Bovio)

CARLO BUTI
Cancello tra le rose (Bertini-De Paolis)

MARIO MAGLIONE
Luna Caprese
(Larue-Chiosso)

GIACOMO RONDINELLA
Passione
(Bovio-Tagliaferri)  

 

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Emission Musica Maestro du 22 Janvier 2017

janvier 29th, 2017 par Alain Fauquier


Musica Maestro 22 janvier 2017

PROGRAMME

 RICARDO CASSINELLI

La Danza (Rossini)

Granada (Lara)

MARIO LANZA

Canta pe ‘me (De Curtis)

A Vucchella (Tosti)

FERRUCCIO TAGLIAVINI

Musica proibita (Gastaldon)

Ideale (Tosti)

GINO BECHI

Il Tango delle campinere (Bixio)

CARLO BERGONZI

Torna piccina mia (Buti)

I’Te vuria vasa (Di Capua)

 GIUSEPPE DI STEFANO

Nuttata ‘e sentimento (Capolongo)

VLADIMR ATLANTOV

Mattinata (Leoncavallo)

Un amore cosi grande (Ferilli)

Tu ca nun chiagne (De Curtis)

Torna (Valente)

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Hommage à Luciano Pavarotti au Châtelet

septembre 5th, 2016 par Alain Fauquier


 

BELCANTO, The Luciano Pavarotti Heritage

Au Théâtre du Châtelet  les 14 et 15 octobre 2016

Apres New York, Berlin, Vienne… la jeune génération des chanteurs d’opéra italiens minutieusement sélectionnés par The Luciano Pavarotti Heritage revient à Paris pour rendre un nouvel hommage au Maître absolu du belcanto.

Au fil des années, Luciano Pavarotti a marqué l’histoire et s’est imposé dans le genre en chantant les plus grands airs du Belcanto, technique de chant fondée sur la beauté du son et la virtuosité.

Avec émotion et passion, 12 talentueux chanteurs d’opéra choisis et confirmés par Nicoletta Pavarotti en personne et The Luciano Pavarotti Heritage, rendent hommage à la légende du Belcanto italien.

Tout au long de ce spectacle, six tableaux thématiques se succèdent et retracent l’histoire du Belcanto mêlant, danse, chants traditionnels napolitains et chants contemporains internationaux.

C’est aux côtés des chanteurs lyriques que défilera une succession de ballets accompagnés d’un orchestre. Des performances uniques et originales qui offriront poésie et rêveries dans cet hommage vibrant au Belcanto et à son maître : Luciano Pavarotti.

Direction artistique : Franco Dragone
Mise en scène : Gianfranco Covino
Direction musicale et arrangements : Pasquale Menchise
Chorégraphe : Vittorio Biagi

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Concerts de Musique sacrée

mai 22nd, 2015 par Alain Fauquier


La soprano Floria Rosimiro et le Choeur
de l’ensemble vocal de chambre et piano Fuga Libre
dirigé par Emmanuel Dommergues

Nous avons eu le plaisir d’assister, le samedi 30 mai à 16 heures, au concert de Musique sacrée donné au Centre culturel Auguste Dobel , 9 rue Philidor, Paris XXème.

Deux ensembles se sont alternativement succédés:

Fuga Libre, dirigé par Emmanuel Dommergues et le CRE de la RATP, dirigé par la mezzo-soprano Nathalie Labry, qui dirige aussi l’Académie Lyrique de Paris (anciennement Académie Lyrique des Choeurs de Paris).

Le concert a commencé avec le kyrie de la Messe solennelle de Gounod, en l’honneur de Sainte-Cécile, patronne, comme chacun sait, des musiciens.

Le chef, Emmanuel Dommergues, a immédiatement attiré l’attention du public par son implication physique étourdissante, en dirigeant avec virtuosité  et énergie, tel un danseur de talent, sa douzaine de choristes présents sur scène et dont les voix étaient parfaitement réglées,

Nathalie Labry a dirigé ses propres choristes avec maestria mais dans un style plus conventionnel.

Ont suivi:
l’oratorio du Messie de Haendel (Surely ! He hath borne our grieves…),
Mystère (Sébastien!), extrait du Martyre de Saint-Sébastien de Debussy,
Mystère (le paradis), extrait de la même oeuvre,
Response, extrait de Tenebrae responsories de Victoria,
l’oratorio du Messie de Haendel (Why do the nations furiusly rage…),
Cantate Gloria In Excelssis Deo (Messe en si) de Bach (Sicut erat in principio…)

Brigitte BARET, qui fait partie des choristes, a chanté en solo le célèbre  « Agnus Dei » de la Petite Messe solennelle de Rossini,

Ce concert, qui a duré un peu plus d’une heure, s’est déroulé avec la participation de deux solistes invités:

Michael PINSKER, baryton, qui a interprété l’oratorio du Messie de Haendel (Why do the nations rage together…),
et
Floria ROSIMIRO, soprano colorature, qui a  interprété pour terminer, avec brio, comme toujours, et toute l’énergie dont elle est capable le redoutable  « Inflammatus et accensus », extrait du Stabat Mater de Rossini.

Il est peu de dire qu’elle a laissé le public… et les choristes, pantois!

L’Opéra Club Mario Lanza adresse ses plus vives félicitations et ses encouragements à tous les participants qui ont fait de ce concert une réussite.

On peut seulement regretter qu’il n’ait pas eu lieu dans le cadre plus solennel d’une église.

Nous invitons tous ceux qui le peuvent à assister
au prochain et troisième
Concert de Musique sacrée
Mercredi 17 Juin 2015 à 20h00
Collège Franco-Britannique,
ciup, 9 b, boulevard Jourdan
Paris XIVème (RER Cité Universitaire)

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BelCanto The Luciano Pavarotti Heritage

mai 25th, 2014 par Alain Fauquier


Un Concert classique à ne pas manquer !

Du vendredi 30 mai
au Samedi 31 mai 2014 à 20h30

« Belcanto, the Luciano Pavarotti Heritage » est un concert porté par de talentueux chanteurs d’opéra sélectionnés par la fondation Luciano Pavarotti.

Belcanto raconte alors l’histoire de ce style vocal créé en Italie et qui a voyagé à travers le monde pour finalement arriver en Amérique influençant le théâtre musical et de nombreux artistes actuels.

Des performances uniques et originales illustrent de grands airs d’opéra, des chansons traditionnelles napolitaines et des compositions contemporaines internationales arrangées avec l’esthétisme et le style du « Belcanto » italien.

Espace Pierre Cardin
3 avenue Gabriel, Paris 8ème, Métro Concorde

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La Conteuse et la Diva de Venise au Théâtre Bretonneau

avril 5th, 2014 par Alain Fauquier


Affiche La Conteuse

Saviez-vous que ce sont les vénitiens qui ont inventé
le talon et les lunettes?
Que le célèbre carnaval durait six mois
et que sortir sans masque était puni par la loi?
Ou que cette ville dévote comptait autant
de filles de joie que de pigeons,
répertoriées dans un catalogue?

Non? Alors venez retrouver Yva et Floria
le 17 mai de 20h00 à 21h30
au théâtre Bretonneau (Paris 18e)
pour découvrir, en images et en musique,
les incroyables secrets de cette ville étonnante!

 

L’avis de l’Opéra Club de Paris Mario Lanza

Captifs et médusés du début jusqu’à la fin, les spectateurs présents au Théâtre Bretonneau le 17 mai 2014, ont assisté avec ravissement à cet étonnant spectacle.

Vêtue d’une magnifique tenue vénitienne aux couleurs chatoyantes, Yva, la conteuse, apparait la première sur scène. Elle y restera durant tout le spectacle (1h30) à la plus grande satisfaction du public qu’elle surprend et sidère dès les premiers mots.

C’est qu’elle en a, Yva, du talent !

Avec un brio digne d’un auteur à succès et d’une comédienne issue des rangs de la Comédie-Française, Yva nous relate la « grande » et la « petite » histoire de Venise. Le récit qu’elle a écrit est riche et bien construit, le texte est su par cœur (elle ne lit aucune note), la diction est impeccable, le timbre de la voix est clair et agréable, les intonations sont toujours justes, l’humour est subtil…, bref, du grand Art !

Servant de support à ce passionnant récit, à la fois historique et anecdotique, de nombreuses et attrayantes diapositives sont projetées sur un grand écran.

Puis, apparait Floria, la Diva. Très talentueuse diva que nous connaissons bien pour l’avoir entendue en concert accompagnée par l’excellent orchestre de Stéphane Catalano et maintes fois dans le studio de Radio Aligre où elle chante, pour notre plus grand plaisir, à l’unisson de ses célèbres aînées: Callas, Tebaldi, Albanese, les grands airs du répertoire italien qu’elle connait par cœur. Mais les auditeurs ne peuvent évidemment pas l’entendre. Dommage pour eux !  

Vêtue elle aussi d’une splendide tenue vénitienne, Floria Rosimiro entre en scène pour illustrer de sa belle et émouvante voix de soprano colorature, les différentes séquences du récit.

Parmi les différents costumes portés par Floria, on peut remarquer un authentique costume de scène italien des années 1930 ayant appartenu à la cantatrice Emma Borgi, costume destiné au personnage de Lucia di Lammermoor et qu’on lui a offert.

Floria Rosimiro interprète avec un plaisir évident: O Mio babbino care de Gianni Schicchi (Puccini) ; Sempre libera de La Traviata (Verdi), Belle Nuit d’Amour des Contes d’Hoffmann (Offenbach) ;  L’air des bijoux de Faust (Gounod) ; le Duo des chats du Duo Bouffe (Rossini) ; Libiamo de La Traviata (Verdi) ; Là ci darem la mano de Don Giovanni (Mozart).

Les applaudissements sont nourris et les spectateurs comblès.

Un spectacle à voir absolument. Que du bonheur !

Alain Fauquier

Quelques commentaires:

« Je suis encore sous le charme de cette soirée féérique, que du bonheur!!! Merci à vous tous pour ce merveilleux voyage à Venise ».

« Bravo, c’était superbe. Vous nous avez transportés à Venise et donné l’envie d’y retourner ».

« Nous ne verrons jamais plus la ville de la même manière! »

« Nous venons ma femme et moi de rentrer d’un voyage à Venise. Votre belle soirée à La Frette S/Seine nous a été profitable peu avant cette découverte extraordinaire. [...]

C’est le plus beau voyage que l’on puisse rêver en tant qu’artiste. Comme vous devez être fière d’être vénitienne, et à juste titre! »

En raison du nombre limité de places,
nous vous invitons à réserver dès maintenant.

Billetterie: www.weezevent.com/yvafloria

 

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Grande Soirée Verdi à Clamart

janvier 26th, 2014 par Alain Fauquier


Soirée Verdi


L’Association franco-italienne Alessando Manzoni
propose une

GRANDE SOIRÉE VERDI

Samedi 8 février 2014 à partir de 19h30

Salle des Fêtes
Place Jules Hunnebelle
(Près Hôtel de Ville)
92140 CLAMART

Entrée 25 € (buffet compris)

Cette soirée dédiée à VERDI alliera histoire,
musique, gastronomie, danse  et convivialité
autour des talents de l’Italie.

Au programme, de nombreux airs d’opéra
dont les plus beaux arias et duos de Rigoletto et de La Traviata par nos amis:

FLORIA ROSIMIRO, soprano et SILVANO SAPIA, ténor

 Inscrivez-vous avant le 31 janvier


au 01 46 44 31 51 ou  06 80 65 03 42

Nombre de places limité

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La Conteuse et la Diva de Venise

février 5th, 2013 par Alain Fauquier


Un duo de charme inédit entre la Conteuse Yva et la Diva Floria Rosimiro retraçant l’histoire et la petite histoire de Venise du temps de sa splendeur.

Un spectacle plein de surprises dans un lieu étonnant à la décoration d’époque qui a abrité les amours de Mistinguett et de Maurice Chevalier a eu lieu le Samedi 23 février 2013 à 20h30 à la Maison de Mistinguett, 36 rue de la gare à La Frette sur Seine (Val d’ Oise).

Concert La Frette

Venise s’invite chez Mistinguett…

Ce soir-là, une ambiance mystérieuse et baroque a envahi une villa des années 30 située dans le Val d’Oise.

Cette maison si particulière a vibré au son d’airs d’opéra, d’histoires et d’anecdotes issues d’une des plus belles villes du monde : Venise.

Pourtant la salle à l’acoustique  parfaite grâce à la voûte de son plafond en bois en forme de carène de bateau à l’envers, avait plutôt l’habitude des plumes et des paillettes et de la voix pleine de caractère de la célèbre Mistinguett.

En effet, la villa de La Frette sur Seine a abrité pendant quelques temps les amours de la meneuse de revue des folies Bergères et du futur chanteur à succès Maurice Chevalier.

Grâce à l’hospitalité de ses actuels propriétaires, Annie-Michèle et Paul Coudert,  amateurs d’art et de bel canto, les murs ont retrouvé la chaleur des applaudissements qui récompensent l’émotion qui flottait comme si l’âme de Mistinguett était encore présente.

A la lumière des chandelles comme au 18ème siècle, Yva la conteuse et Floria la cantatrice de Venise ont fait revivre le temps d’une soirée le faste de la Serenissima sous le regard enchanté de spectateurs qui ont pu découvrir la cité des doges sous un autre angle : celui des coutumes, de la vie quotidienne des vénitiens, des traditions du carnaval et des truculentes histoires qui ont fait la réputation de Venise dans toute l’Europe du 18ème siècle.

Venise était célèbre pour la liberté de ses mœurs et la beauté de ses courtisanes.

Yva, d’origine vénitienne a su faire partager sa passion pour la vie de ses ancêtres et a emporté les spectateurs dans l’atmosphère voilée de Venise, ville mariée à la mer toute dédiée à la fête et aux plaisirs. Que serait Venise sans sa lagune à la fois protectrice et destructrice ?  Les façades des palais aujourd’hui rongées par l’eau rappellent le prestige et la richesse qu’a connus cette cité à la Renaissance.

Ce lieu superbe et sensuel a révélé de nombreux personnages mythiques tels que Casanova dont l’ombre a fait une apparition remarquée lors de la soirée chez Mistinguett, un clin d’œil à la séduisante et pétillante chanteuse qui serait certainement tombée sous le charme du séducteur invétéré.

Floria, belle soprano colorature au timbre rare et émouvant a illustré les histoires par des envolées lyriques d’une grande virtuosité. De l’air des bijoux de Faust composé par Gounod aux airs célèbres de la Traviata de Verdi, les spectateurs ont partagé son plaisir de chanter.

Floria ROSIMIRO, c’est la passion du chant dans la plus pure tradition italienne

Spécialisée dans le répertoire italien, c’est un authentique voyage musical au pays du Bel Canto qu’elle nous propose lors de ses concerts, illustré par les plus grands airs d’opéra et les plus belles mélodies.

Soprano colorature, Floria a grandi en écoutant son père, Primo Rosimiro, « DEL PRIMO », ténor lyrique d’origine vénitienne, 1er prix du 5e Concours International de la Ville de Roubaix et doublure de Luis MARIANO au théâtre du Châtelet.

DEL PRIMO a interprété les plus grands airs du répertoire: Nessun dorma (Turandot, Recondita armonia (Tosca), Addio fioro asil (Madame Butterly), M’appari (Martha)…

C’est lui qui a enseigné à Floria le chant dans la plus pure tradition italienne.

Elle a également eu la chance de recevoir les conseils du maestro Stefano CATALANO, spécialiste du répertoire belcantiste, d’Enzo LA SELVA de l’Opéra de Paris, ainsi que de sa marraine, la soprano Claudine DUPRAT de l’Opéra de Lille, professeur du baryton Ludovic TEZIER.

Mais Floria Rosimiro est aussi une artiste peintre de talent comme on peut en juger en découvrant ses magnifiques toiles sur le siteFloria OTIS ROSIMIRO.

Cabaret

 

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Récital Bel Canto Floria Rosimiro

septembre 8th, 2012 par Alain Fauquier


Notre amie, la soprano colorature Floria Rosimiro a été longuement plébiscitée lors de son magnifique Récital Bel Canto organisé le 6 Octobre 2012 dans le cadre exceptionnel de la Basilique Notre Dame de Bonne Garde de Longpont sur Orge (Essonne).

Accompagnée par l’excellent orchestre Musica Sconosciutta dirigé avec maestria par Stéphane Catalano, Floria Rosimiro a, dès le premier air, conquis le public.

Sa voix, d’une grande musicalité; sa technique éprouvée, acquise en partie auprès de son père le ténor Primo Rosimiro (qui fut la doublure de Luis Mariano au Châtelet); sa sensibilité et son élégance, ont touché le public qui l’a longuement ovationnée.

Au programme, une sélection d’airs appréciés par les amateurs de Bel Canto:

BELLINI: La Sonnambula, Scène et cavatine « Care compagne… Come per me serena »

BELLINI: Norma, « Casta Diva »

DONIZETTI: Lucia di Lammermoor, Introduction – Scène « Regnava nel silenzio… Quando rapito in estasi »

ROSSINI: Otello, »Assista a piè d’un salice »

VERDI: Traviatta, Prélude de l’acte 1, « Teneste la promessa… Addio del passato »,

LEONCAVALLO: Pagliacci, Intermezzo

PUCCINI: La Bohème, « Quando m’en vo’ »

MASCAGNI: Cavalleria Rusticana, Intermezzo

PUCCINI: Gianni Schicchi, « O mio babbino caro »

L’Opéra Club de Paris Mario Lanza souhaite à Floria Rosimiro une longue et belle carrière de cantatrice, et adresse ses plus chaleureuses félicitations au maestro Stéphane Catalano et à ses musiciens pour cette belle soirée.

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Les Noces de Figaro au Théâtre Adyar

novembre 3rd, 2011 par Alain Fauquier


Confortablement installés dans ce joli petit théâtre à l’italienne de 380 places classé monument historique, situé 4 square Rapp à deux pas du Champs de Mars, les spectateurs ont eu le plaisir d’assister le 30 novembre 2011 à une excellente représentation en italien des Nozze di Figaro de Mozart et Da Ponte, produite par Opér’Act.

Présenté en costumes d’époque avec une direction d’acteurs à la fois savante et classique, les spectateurs ont pu découvrir le chef d’œuvre de Mozart augmenté du plaisir de comprendre, grâce à la projection des surtitres dans une syntaxe volontairement le plus proche possible de l’italien, les détails de l’intrigue dramatique et goûter l’italien savoureux de Da Ponte.

Dotés de belles voix et bons comédiens, les interprètes, jeunes et dynamiques, animent cet opéra-bouffe avec toute la vivacité, la musicalité et la maîtrise requises.

Direction musicale / Clavecin : Gaspard Brécourt
Direction d’Acteur : Humbert Carmelo
Pianiste : Yuri Higushi

Les interprètes de la représentation du 30 octobre :

Figaro : Hyalmar Mitrotti, baryton-basse

Susanna : Aurélie Loilier, soprano


Contessa : Sarah Aguilar
Conte: Yann Toussaint

Cherubin : Claire Péron
Basilio: Marc Schweitzer
Bartolo : Chul Jun Kim
Marcellina: Agnès Loyer
Antonio: Alexandre Carmelo
Don Curzio:
Marc Schweitzer

Le jeune directeur et fondateur d’Opér’Act, Alexandre Carmelo, relève le pari difficile de faire vivre une troupe lyrique composée de chanteurs en fin de cycles de formations alliés à des artistes déjà actifs dans le métier.

Des professionnels avertis sont chargés de préparer ces représentations sous la houlette de Gaspard Brécourt, directeur musical déjà rompu aux contraintes particulières de l’opéra. Humbert Carmelo, dépositaire de la mise en scène mythique des Noces de Figaro de Giorgio Strehler à l’Opéra de Paris depuis plus de trente ans, trouve ici l’opportunité de transmettre à tous ces jeunes artistes une direction d’acteur sur laquelle ils pourront s’appuyer au gré de leur carrière naissante.

Alexandre CARMELO
Après des études d’ingénieur, Alexandre Carmelo, directeur de la troupe OPER’ACT, décide de s’orienter vers le théâtre, l’opéra et le cinéma. Au théâtre il suit l’enseignement de Nita Klein, et jeune chanteur abordant l’opéra il étudie le chant lyrique avec Jacques Calatayud et actuellement avec Christian Tréguier. Considérant que la meilleure école pour le théâtre vivant se tient sur « les planches » il fonde la troupe Opér’Act. Il réalise un premier court métrage, La descente des marches, sélectionné au Short Film Corner du festival de Cannes. En 2010 il assiste son père, Humbert Carmelo, pour la mise en scène des Noces de Figaro à l’Opéra de Paris. Fort de cette expérience il organise une tournée dans le sud de la France avant de présenter avant de présenter cette production au Théâtre Adyar les 26, 27 et 30 octobre 2011.

Gaspard BRECOURT
Après des études musicales à la Maîtrise de Radio France et au CNR de Boulogne Billancourt où il obtient ses premiers prix de piano, percussions, harmonie et contrepoint, Gaspard Brécourt, directeur musical / clavecin, se consacre en premier lieu à son métier de chef de chant dans différents opéras en France et à l’étranger (Opéra de Paris, Théâtre impérial de Compiègne, Opéra du Rhin, Teatro Colon de Buenos Aires…), ainsi qu’en récital avec des chanteurs tels que Irina Vassilieva, Aurélie Loilier, Isabelle Philippe, Armando Noguera, Mathias Vidal…
Il dirige Don Giovanni et Cosi fan tutte de Mozart ainsi que Die Fledermaus de Strauss avec la compagnie lyrique « A l’Opéra » en tournée en France. Il a ensuite dirigé Johannes Passion de J.S Bach en tournée avec l’orchestre de chambre de Versailles. En 2007 il est nommé Directeur Musical et Conseiller Artistique du Théâtre Impérial de Compiègne où il dirige Une Education manquée de Chabrier, Jean de Paris et Ma Tante Aurore de Boïeldieu, Djamileh et l’Arlésienne de Bizet, ainsi que différents concerts symphoniques. C’est dans un programme de Bizet qu’il fait ses débuts à Tokyo en 2009 avec le Tokyo Metropolitan Symphony Orchestra.A l’Opéra National d’Athènes, Gaspard Brécourt dirige la création mondiale de Cyrano et Roxane de Stavros Xarhakos d’après la pièce d’Edmond Rostand adaptée par Jean-Claude Carrière et mise en scène par David Freeman. Une reprise dans plusieurs opéras français de cette œuvre est prévue pour 2012-2013. Parmi ses engagements figurent Carmen de Bizet, Le visiteur au Megaron Opera d’Athènes. Puis il dirigera pour la première fois l’Orchestre de la radio Néerlandaise dans le Martyre de Saint Sébastien de Debussy en 2012. Par ailleurs, il revient diriger régulièrement en l’église de la Madeleine pour des concerts de musique sacrée.

Humbert CARMELO
Metteur en scène résident à l’Opéra National de Paris sous les directions de Rolf Liebermann puis de Hugues Gall, Humbert Camerlo reprend la célèbre mise en scène des Noces de Figaro de son « maître théâtral » Giorgio Strehler depuis plus de trente ans au Palais Garnier, puis à l’Opéra Bastille. Spécialiste de la mise en scène lyrique, il a monté un grand nombre d’ouvrages en France, en Europe et en Amérique du Nord. Avec son « Maître » René Leibowitz il a monté les premières françaises de plusieurs opéras de Schoenberg, Richard Dembo, Roland Topor et Peter Eotwosch, Diego Masson ou Ajmone Mantero, à participer à diverses productions. Passionné par le travail avec de jeunes interprètes il s’investit pour partager son expérience dans l’aventure d’Opér’Act , forte d’un enseignement basé sur la rencontre avec le public.

En savoir plus sur les interprètes de la représentation du 30 octobre 2011:

Hyalmar MITROTTI, Baryton-basse colombien, est issu d’une famille de réalisateurs. Il fait des études de cinéma au Canada puis en France. Il étudie parallèlement le théâtre et le chant, notamment à la Guildhall School of Music and Drama de Londres où il travaille entre autres avec Graham Johnson, Robin Bowman, Susan Walker, Emma Kirkby. Actuellement, il se perfectionne auprès de Lionel Sarrazin et de la chef de chant Anne-Marie Fontaine de l’Opéra de Paris.Il a collaboré avec des compagnies telles que Grange Park Opera, British Youth Opera, le Théâtre du Châtelet aux côtés d’artistes tels que Bryn Terfel, Cynthia Makris, Placido Domingo, Cristina Gallardo Domas. Egalement concertiste il se produit régulièrement dans des oratorios ainsi qu’en récital en France, en Angleterre, Uruguay, République Tchèque, Colombie…En octobre 2011 Hyalmar Mitrotti joue magistralement le rôle-titre des Nozze di Figaro de Mozart au Théâtre Adyar dans une mise en scène d’Humbert Carmelo (de l’Opéra National de Paris).

Aurélie LOILIER
Après des études de chant et de piano, Aurélie Loilier se produit sur les scènes françaises et européennes, mais on a aussi pu l’entendre en Russie à Moscou, en Chine à Shanghaï, au Moyen-Orient(Kuwait et Bahrein), et dans les pays Baltes.Elle a interprété les rôles d’Adina et Gianetta dans l’Elisir d’amore de Donizetti, Musetta dans La Bohème de Puccini, Flora dans La Traviata de Verdi, Monica dans Le Medium de Menotti. Elle a chanté Despina dans Cosi fan tutte, Serpetta dans la Finta Giardiniera ou encore Susanna dans le Nozze di Figaro.On a aussi pu l’entendre dans le répertoire français dans des opéras de Boieldieu ou des opérettes d’Offenbach (la fille du Tambour-major, Pomme d’Api…), Sylvabelle dans L’Auberge du Cheval Blanc de Bernatzky. Aurélie Loilier se produit très régulièrement en récital, et chante également le répertoire sacré (Requiem de Mozart, Stabat mater et Salve Regina de Pergolesi, Passions de Bach, Gloria de Vivaldi…). Elle est régulièrement invitée par Eve Ruggieri pour chanter au festival de Chartres.

Yann TOUSSAINT
Après de études de littérature françaises en Khâgnes, Yann Toussaint s’oriente vers le chant. Il se forme dans les conservatoires d’arrondissement, puis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il obtient le prix de chant. Il se perfectionne ensuite au Centre National d’Artistes Lyriques de Marseille. Il se produit aussi bien dans le domaine de l’oratorio que de l’opéra.Il est particulièrement apprécié dans les rôles mozartiens (Le Comte, Guglielmo, Nardo de la Finta Giardiniera ou encore Don Giovanni). Il chante également Escamillo et Morales dans Carmen, Duparquet dans la Chauve-Souris, ou encore le Baryton soliste de la 9ème symphonie de Beethoven…Lauréat du concours organisé par le Centre Français de Promotion Lyrique, il participe, entre 2008 et 2010, à une importante tournée du Voyage à Reims de Rossini pour plus de 40 représentations dans 15 théâtres de France (Avignon, Marseille, Bordeaux, Montpellier, Nancy, Nice, Toulouse…). Intéressé par l’enseignement Yann Toussaint est titulaire du CA de professeur de chant et enseigne dans plusieurs conservatoires de Paris.

Sarah AGUILAR
C’est après avoir obtenu un Master en Histoire de l’Art et Esthétique qu’elle entame ses études de chant avec Roger Soyer. Elle se perfectionne aujourd’hui au Conservatoire de Rennes dans la classe de Martine Surais. Elle fait ses débuts sur scène en 2010 dans Les Dialogues des Carmélites de Poulenc en interprétant le rôle de Blanche de la Force.En participant au lancement de la troupe Opér’Act, elle chante la Comtesse des Noces de Figaro en tournée dans le sud de la France. Au printemps elle interprétera le rôle principal dans A toi de jouer, une création de Joelle Vautier et Roland Romanelli.

Eléonore PANCRAZI
Diplômée de l’Ecole Normale de Musique de Paris dans la classe d’Isabel Garcisanz et élève au Conservatoire du 16ème arrondissement de Pierre Catala, la jeune mezzo-soprano Eléonore Pancrazi fait ses débuts dans le rôle de Zerlina dans Don Giovanni au Festival des Nuits d’été de Corte en 2010. En 2011 elle est Chérubin dans Les Noces de Figaro, Metella dans La Vie Parisienne et Berta dans Le Barbier de Séville.Elle participe à des masterclass avec des personnalités de la musique tel que Leontina Vaduva ou Alain Fondary. Dans ses projets : le rôle de Dorothée dans Cendrillon de Massenet et les rôles de Deuxième Dame de la Nuit de Papagena dans La Flûte Enchantée de Mozart.

Marc SCHWEITZER
Après avoir obtenu son DEM de chant lyrique au Conservatoire de Pantin et s’être perfectionné dans le domaine de la musique baroque, il a été ténor soliste dans des oratorios de Mozart, Schubert, Mendelssohn, Gounod et Bach (dont l’Evangéliste dans la Passion selon Saint-Jean. A la scène, il a chanté Offenbach (notamment les rôles de Piqillio et Ménélas), mais aussi Rossini, Kurt Weil, Stephen Sondheim. Ses projets sont de pouvoir s’investir dans des emplois de « ténor de caractère », parallèlement à un engagement dans des formes plus intimistes (lied et mélodies).

Agnès LOYER
Agnès Loyer commence sa carrière dans la troupe de Nicole Broissin où elle interprète des rôles tels que Tante Hortense (Christiné), Métella (Offenbach) ou Mercedes (Bizet). Récemment en tournée nationale sous la direction d’Amaury du Closel, elle est Flora (Verdi), puis au Festival de Vendôme elle chante le rôle-titre de Carmen. Dans ces projets elle souhaite chanter les rôles de Dorabella dans Cosi fan tutte de Mozart, Dulcinée dans le Don Quichotte de Massenet et Rosine du Barbier de Séville de Rossini.

Claire PERON
Tout en chantant à la Maîtrise de Quimper, le violoncelle fut le premier instrument de Claire Péron. Elle poursuit ses études musicales à Rennes, puis à Paris. Récemment, elle a interprété Mère Jeanne du Dialogue des Carmélites de Francis Poulenc, Mirabelle du Roi Pausole d’Honneger, et le Prince Orlovsky de La Chauve-Souris de Johann Strauss, au Théâtre du Châtelet. Elle fut alto solo dans La Petite Messe Solennelle de Rossini à l’Oratoire du Louvre, ainsi que dans l’Oratorio de Noël de Saint-Saëns.

Alexandre BELIKIAN
Après 13 ans d’études de piano avec Jacqueline Bureau et Eric Astoul, et des études de théâtre, Alexandre Bélikian aborde le chant lyrique avec Emmanuelle Mansard et participe à la masterclass de Colette Alliot-Lugaz. Il se produit dans des récitals à la Manufacture des Gobelins ou la Palais de Chaillot. Médaillé au concours de l’UFAM, il entre en 2007 à l’Ecole Normale de Musique dans la classe de la soprano Caroline Dumas. En 2008 il chante dans les chœurs de Samson et Dalila de Saint-Saëns et Il Trovatore de Verdi aux Etats-Unis, puis il intègre le Centre à Rayonnement Régional de Boulogne-Billancourt dans la classe d’Esthel Durand. En 2009 il chante « Un Monsieur barbu » dans les Mamelles de Tiresias de Poulenc, « Sarastro » dans La Flûte Enchantée de Mozart. Il chante dans la Messe en Ré Majeur de Dvorac dirigée par Michel Piquemal. IL est le fauteuil » et « l’arbre » dans l’Enfant et les Sortilèges de Ravel sous la direction de Pierre Camelet. Alexandre Bélikian appartient à l’Ensemble lyrique « les Sortilèges » avec lequel il participe à de nombreux récitals.

Yuri HIGUCCHI, piano
Née au Japon, Yuri Higucchi commence le piano dès l’âge de 5 ans. Après une licence de piano et de musicologie obtenue à l’Université Toho Gakuen School, elle vient se perfectionner en France. Elle obtient alors trois DEM au CRR de Paris, en piano, accompagnement et formation musicale.Après un cycle de perfectionnement au CRD de Créteil, elle entre au Pôle supérieur de Seine-Saint-Denis en accompagnement dans la classe de Nicolas Desenne. Elle intervient régulièrement dans plusieurs conservatoires de la Ville de Paris.Yuri Higucchi se produit en récital, mais affectionne particulièrement la musique de chambre. Elle donne des concerts en trio, en quatuor, en duo. Elle accompagne également des récitals de chanteurs lyriques.

L’Opéra Club de Paris Mario Lanza adresse à ces jeunes et prometteurs talents ses plus chaleureux encouragements, et leur souhaite une longue et brillante carrière.

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Luisa Miller, de Verdi, à l’Opéra Bastille

avril 7th, 2008 par Marcel Azencot


Plusieurs semaines après la représentation du 14 Février 2008 à l’Opera Bastille, et pour ne pas réagir à chaud, on fait le bilan de la soirée.

Qu’en reste-t-il ?

Au plan de la mise en scène, un double parti pris.

D’une part, un paysage tyrolien, avec montagnes alpines au lointain et au premier plan, prairies verdoyantes et petite chapelle de montagnes, le tout encadré dans une présentation semi circulaire type carte postale d’amoureux des années 40/50. On n’attend plus que des paysans avec chapeaux verts à plume et des vaches en train de paître (comme disait un mien professeur d’histoire, un rien vachard et provocateur, « Messieurs résumons, le Tyrol, comme la Suisse, ce sont des montagnes et de la verdure, avec des vaches dessus »! ).

Devant un tel paysage, on pense par opposition à Lohengrin, vu à l’Opera Bastille, avec Ben Heppner, Waltraud Meier, Jean Philippe Lafont, Mireille Delunsch, Jan Hendrik Rootering et Evgeny Nikitine, le 8 juin 2007, Lohengrin et son mur de béton gris marron, ses costumes gris marron, ses chapeaux gris marron et son univers à la soviétique (époque gris marron, avec sur scène, dans les rôles principaux, Brejnev, Kossyguine – l’Homme qui rit, aurait dit Victor Hugo – et Podgorny, côté costumes s’entend, parce que vocalement ce fut une bien belle soirée); on pense encore à Otello, à l’Opera Bastille avec Vladimir Galouzine, Cristina Gallardo-Domas et Jean Philippe Lafont en Iago, et son décor d’échaffaudage (il manquait seulement le panneau de chantier « port du casque obligatoire ») surplombant une table de bureau style 18 ème siècle et un superbe Iago vocal mais paré d’épaulettes dorées de général austro-hongrois (capitaine de la Sérénissime ?)

Alors, avec ces images en tête, on se dit que ce décor de Luisa Miller a été tiré de la Bibilothèque rose (« de Heidi », a dit François Lafon, dans Le Monde de la Musique d’Avril 2008…) et que la véritable provocation c’est ce décor pour théâtre de station thermale. Lire la suite »

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