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Dicitencello Vuie
Verdi: OTELLO "Dio mi potevi"
Na sera e maggio
Serenade de Romberg
Leoncavallo: LA BOHEME
Giordano: ANDREA CHENIER














Emission Cappuccino du 12 novembre 2023

novembre 4th, 2023 par Alain Fauquier


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Mario Lanza, la voix du coeur

septembre 23rd, 2022 par Alain Fauquier


 

Les Éditions du Cordeau ont le plaisir d’annoncer la parution de

 « MARIO LANZA, LA VOIX DU CŒUR »,

 premier livre en langue française consacré à l’illustre ténor américain d’origine italienne.

 Cet ouvrage, préfacé par sa fille, Ellisa Lanza-Bregman, célèbre un homme disparu à Rome en 1959 à l’âge de 38 ans en pleine gloire mondiale de ténor et d’acteur de cinéma dont la voix, le chant et le charisme ont fait un artiste de légende, référence pour ses pairs et ses contemporains et inspiration pour les artistes de notre temps tels que Luciano Pavarotti, José Carreras, Placido Domingo, Roberto Alagna, Joseph Calleja et tant d’autres qui ont vu en lui la source de leur vocation.

L’opéra en tant que tel a une immense dette envers Mario Lanza qui l’ouvrit au très grand public grâce au cinéma dont il devint une star planétaire par sa voix, son physique et sa personnalité solaire et généreuse et ses films dont  le mythique « Le Grand Caruso ».

Sa voix sans égale (« non par » a dit, bien après Maria Callas, le grand chef Sir Antonio Pappano,) et son chant ont passé « le test du temps », a écrit Placido Domingo et ils n’ont cessé de transmettre émotion, poésie et passion, ce dont attestent les rééditions innombrables et quasi annuelles de ses disques, sa place sur l’internet, You Tube, les sites dédiés, les forums de discussion, les biographies, notices, monographies et articles en diverses langues dont le japonais et les films et documentaires, concerts, disques d’hommages, « tributes », manifestations, concours, festivals et fans clubs ou institutions qui dans le monde portent son nom et donnent vie à son souvenir.

Sa vie propre fut le reflet de sa voix, inclassable et romanesque.

Ce livre, qui n’est pas un roman, en fait le récit et cherche à comprendre pourquoi l’homme n’a pas cessé de toucher les cœurs et pourquoi il renaît ou demeure.

L’ouvrage est disponible sur le site de l’éditeur « Les Editions du Cordeau » , dont vous trouverez ci-dessous les coordonnées, au prix de 25 euros frais de livraison compris pour la France.

Bonne lecture à tous.

 Aux Éditions du Cordeau
63 rue du Cordeau
77390 Courtomer
France

Tel (33) 06 10 11 24 32

www.aux-editions-du-cordeau.com

 

L’avis de Laurent Bury, critique d’art lyrique:

Paru sur le très beau site de Stéphane LELIEVRE « Première loge, l’art lyrique dans un fauteuil », nous vous invitons à consulter le compte rendu de notre livre par  Laurent BURY : Mario Lanza, la voix du cœur – Le ténor que le cinéma tua.

www.premiereloge-opera.com

 

Dear friends and admirers of Mario Lanza,

We have the pleasure to announce the publication in France of the book, “Mario Lanza, la Voix du Coeur, “The Voice From the Heart”, which is the first book on Mario Lanza to be published in french.

Needless to say, the authors do not hide their admiration and passion for the “Legendary Tenor”, but beyond the story of a life and career with their ups and downs, our common destiny, they try, as we all do, to understand the reasons of the everlasting interest, frenzy, love and respect that his singing still inspires.

In times when “stars” and public persons, especially in arts and in show business as a whole, are forgotten or fall down almost overnight, in times of media and social networks when the offer in art and opera is so wide and rich and competitive, this young man, Mario Lanza, is still in the race, and most of the time he is running ahead.

What do we see? We see young generations in the public or among singers and new stars of opera give a new breath to Mario Lanza’s intact popularity; we see people understanding now why their parents loved Mario Lanza so much. And they join… We have seen this Italian young man, an accomplished student singer – a tenor- met in France during a master class on the “Magic Flute”, smiling with tenderness while listening through his ear-pods to the very first words and notes of an aria that we gave him: he had instantly recognized the great voice and he shook his head with disbelief and said only: “Ah! Mario Lanza !” Those three words and the way they were told said it all, admiration and affection; or that young couple, also italians, met in a disc store of classical music in Paris, listening religiously to Mario Lanza’s “Testa adorata” from Leoncavallo’s Boheme, breathing with emotion at the end and looking at each other…He knew Mario Lanza and she did not. She just whispered : “Oh Dio !

And have you seen those many people on You Tube blessing Mario Lanza’soul and praying for him? That is not common. As far as I know, it’s unique.

So? So, as we suspect, the beauty of the voice, be it a God given “natural” voice, is only one part of the explanation of such a living and loving memory surrounding this young man sixty years after his passing. This “rebirth” is simply unique, “par non”, as Sir Antonio Papano said on You Tube about Mario Lanza. Its explanation lies not only with that voice, a voice of our time, as if recorded this morning, but also with the qualities of heart of a handsome person blooming with true, genuine emotion, poetry and personal charisma and conveying the inner beauty of a human soul.

One day in Paris, an israëli orchestra director of Argentinian origin, touched his heart with his forefinger and said to one of the authors : “Mario Lanza cantaba con su neshama.

Marcel Azencot

 

 INFORMATIONS

“MARIO LANZA, LA VOIX DU COEUR” is published by

 Les Éditions du Cordeau
63 rue du Cordeau
77390 Courtomer
France

Tel (33) 06 10 11 24 32

www.aux-editions-du-cordeau.com

Also published in e Book.

 

 

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Emission éblouissantes sopranos colorature

mai 12th, 2022 par Alain Fauquier


Au cours de nos 40 précédentes émissions de radio dédiées à l’Art lyrique et aux grandes voix, nous avons privilégié les voix de ténor, baryton et basse pour les hommes et de soprano lyrique, lyrico-spinto et mezzo pour les femmes.

A l’exception de l’hommage que nous avons rendu le 18 avril 2021 à la grande soprano colorature française Renée Doria, disparue peu de temps après avoir fêté son centième anniversaire, nous n’avons jamais programmé d’émission mettant à l’honneur les coloratures.

Dotées pourtant de voix spectaculaires, capables de faire scintiller de mille feux les plus belles partitions du belcanto et de l’opérette, les coloratures sont tout simplement « éblouissantes ».

A travers le portrait de sept magnifiques sopranos colorature de différentes nationalités, nous allons rendre hommage à l’ensemble des sopranos colorature d’hier et d’aujourd’hui.

De la légendaire Lily Pons à la prodigieuse Mado Robin, de la superbe Anna Moffo à la « Reine de l’opéra » Beverly Sills, de la stupéfiante Joan Sutherland à la virtuose Diana Damrau, en passant par la jeune et prometteuse future grande diva Patricia Janeckova, dont le timbre de la voix est d’une rare beauté, notre sélection devrait ravir les plus exigeants, même si, pour des questions de durée d’émission, nous avons dû écarter, à regret, de nombreuses divas de premier plan.

Bonne écoute.

Dotées de voix spectaculaires, souples, agiles et étendues, les sopranos colorature sont des virtuoses, capables de réaliser des vocalises complexes : des trilles, des arpèges, des notes piquées, des roulades, etc., et de faire scintiller de mille feux les partitions les plus belles et les plus ornées du répertoire belcantiste. La voix de colorature est la plus aiguë des tessitures féminines.

Depuis Mozart, les compositeurs belcantistes (Rossini, Bellini, Donizetti), ont beaucoup utilisé ce type de voix.

Le 18 avril 2021, il y a déjà un an, nous vous avons donné un aperçu des grands rôles de colorature, lors de l’hommage que nous avons rendu à la grande soprano colorature française, Renée Doria, décédée quelques jours à peine après avoir fêté son centième anniversaire.

A travers les portraits de sept magnifiques sopranos colorature de différentes nationalités, nous allons rendre hommage à l’ensemble des sopranos colorature, d’hier et d’aujourd’hui.

Lily PONS

Nous allons commencer par la célébrissime soprano colorature américaine d’origine française, Lily Pons.

Née à Draguignan en 1898, Lily Pons fut une des sopranos colorature parmi les plus accomplies du XXème siècle et l’une des principales instigatrices de la renaissance du bel canto.

Grâce à sa voix miraculeuse qui montait jusqu’au contre-fa, et à son immense succès, elle sauva le Metropolitan Opera de New York de la faillite en faisant salle comble à chacune de ses représentations. « Sans elle, le Met aurait sombré corps et biens » déclara son directeur Rudolph Bing.

Surnommée affectueusement par les médias américains : « La petite fiancée de l’Amérique », Lily Pons fut la seule célébrité à avoir son nom sur la plaque minéralogique de sa voiture.

Mariée au compositeur-chef d’orchestre d’origine russe, André Kostelanetz, Lily Pons a tourné trois films musicaux durant sa longue carrière. Elle est morte à Dallas en 1979.

On n’a pas idée aujourd’hui de l’immense popularité dont jouissait Lily Pons et les anecdotes la concernant sont si nombreuses qu’elles ne tiendraient pas dans un journal de huit pages.

On peut en citer en vrac quelques unes : elle était aussi surnommée « The pocket diva » (La diva de poche) en raison de sa petite taille ; Le président Roosevelt déclara que « La Fayette et Lily Pons incarnaient l’amitié franco-américaine » ; une ville du Maryland porte son nom (Lillypons) ; le 25 avril 1945 le général De Gaulle en personne lui a remis l’insigne de l’ordre de la Croix de Lorraine ; en 1962, elle a chanté à 64 ans, pour la dernière fois sur une scène d’opéra à Fort Worth (Texas). Son partenaire n’était autre que le très jeune ténor débutant Plácido Domingo (21 ans) qui devait déclarer combien il était ému à l’idée de chanter avec « une légende vivante »…

MADO ROBIN

On poursuit avec la soprano colorature française Mado Robin, qui fut célèbre dans le monde entier pour ses excursions dans la stratosphère vocale en parvenant à donner un contre-contre-ré, la note la plus aiguë jamais chantée.

Mado Robin était surnommée par les américains « The French stratospheric colorature ».

Son contre-si bémol émerveillait le public. Elle atteignait la hauteur du 6, soit 2 320 vibrations à la seconde.

D’autres chanteuses ont atteint cette note vertigineuse, mais elle fut la seule à réussir une carrière internationale sur les scènes lyriques. Mado Robin est morte à Paris le 10 décembre 1960 à seulement 42 ans, d’un cancer généralisé.  

Elle a été inhumée à Yzeures-sur-Creuse (Indre et Loire) sa ville natale. Depuis 61 ans, sa tombe n’a jamais cessée d’être entretenue et fleurie. En décembre 2009 à Yzeures un Musée dédié à son souvenir a été édifié. L’astéroïde 33343 a été baptisé « Mado Robin ».  

ANNA MOFFO

Fervente admiratrice, comme Maria Callas, Renata Tebaldi  et tant d’autres, de Mario Lanza, qu’elle couvrait de louanges, la soprano colorature américaine d’origine italienne, Anna Moffo, emblématique vedette du Metropolitan Opera, a marqué une génération de chanteurs, tant par la pureté de sa voix que par sa beauté physique.

Surnommée « La bellissima » elle fut élue l’une des 10 plus belles femmes d’Italie.

Après avoir tourné plusieurs films musicaux et triomphé sur les scènes internationales, dont durant 17 saisons au Met, Anna Moffo meurt à 74 ans à New York en 2006 des suites d’un cancer du sein.

Elle fit sa dernière apparition sur scène en 1983, lors d’un Gala avec Robert Merril.

On peut ajouter qu’en 1960, dans le film « Austerlitz » d’Abel Gance, Anna Moffo incarnait l’illustre soprano italienne Giuseppina Grassini (1772-1850). La beauté de la voix de contralto de la Grassini n’avait d’équivalent que sa splendeur physique. On dit qu’elle aurait séduit le premier Consul Napoléon Bonaparte, qui venait d’être vainqueur à Marengo, lorsqu’il l’a rencontra pour la première fois à la Scala le 4 juin 1800. On dit même qu’ils ont eu une liaison tenue secrète.  

BEVERLY SILLS

Encore une grande artiste avec Beverly Sills.

Véritable légende américaine, première soprano du Met à 25 ans, Beverly Sills fut consacrée « Plus grande soprano colorature depuis Lily Pons ».

Le New York City Opera produira spécialement pour elle de nombreux opéras de belcanto et elle sera saluée par Time Magazine qui l’appellera « The Queen of Opera » (La reine de l’opéra).

Ses triomphes l’amèneront à chanter sur toutes les plus grandes scènes lyriques du monde et à faire de très nombreuses apparitions à la télévision américaine. Elle aura même sa propre émission : « The Beverly Sills Show ». Elle meurt à 78 ans à New York en 2007.

On peut ajouter qu’elle a fait ses débuts à la radio à l’âge de 3 ans et qu’elle fut surnommée « Mère courage » pour avoir élevé ses deux enfants infirmes de naissance : une fille sourde et un garçon autiste.

Beverly Sills s’est par ailleurs distinguée en sauvant le New York City Opera de la faillite. Elle a redressé avec une grande efficacité les comptes de l’illustre établissement qui étaient dans le rouge depuis des années. 

JOAN SUTHERLAND

Surnommée « La Stupenda » (La Stupéfiante) pour sa technique exceptionnelle et la beauté de son timbre, anoblie par la reine, la diva australienne Dame Joan Sutherland, contribua plus que toute autre à la résurrection du répertoire de colorature romantique.

Elle consacra toute sa prestigieuse carrière internationale, à faire revivre un style de chant quasi moribond, et à remettre à l’honneur de nombreuses œuvres françaises et italiennes tombées dans l’oubli.

Epouse du chef d’orchestre Richard Bonynge, elle met fin à 64 ans à Sydney, à sa longue carrière de 40 ans, et meurt 20 ans plus tard, le 10 octobre 2010 aux Avants en Suisse.

On peut ajouter que Dame Joan Sutherland a réussi à exaucer le vœu de Bellini qui souhaitait que l’opéra « fasse verser au public des larmes d’émotion et d’extase ».

La soprano a fortement contribué à lancer la carrière de Luciano Pavarotti en l’invitant en 1965 à faire une tournée avec elle en Australie. A la suite de ses triomphes, notamment dans Lucia di Lammermoor, Pavarotti a été immédiatement engagé à La Scala.

DIANA DAMRAU

Après l’Australie, on revient en Europe et plus particulièrement en Allemagne, avec la soprano Diana Damrau.

La virtuosité de Diana Damrau dans le suraigu l’a amené à interpréter les principaux rôles du répertoire lyrique léger de l’opéra italien, français et allemand, sur les plus grandes scènes du monde dont celle du Metropolitan Opera de New York.

Dotée d’un talent inné de comédienne, elle incarne avec une conviction peu commune, tous les rôles qu’elle interprète.

Agée aujourd’hui de 51 ans, son médium s’étant corsé au fil du temps, Diana Damrau a abordé depuis quelques années, toujours avec autant de succès, des rôles plus soutenus.

PATRICIA JANECKOVA

Nous allons terminer cette émission d’hommage aux sopranos colorature, avec la jeune soprano slovaque, Patricia Janeckova qui possède l’une des plus belles voix de sa génération.

Née en Bavière en 1998, cent ans après Lily Pons, Patricia Janeckova est une enfant prodige qui a remporté, depuis l’âge de 12 ans, tous les concours de chant auxquels elle a participé.

Superbe, charismatique, gracieuse, dotée d’une voix au timbre d’une rare beauté qui transmet de l’émotion, Patricia Janeckova, apparait aujourd’hui à 23 ans comme une future grande diva.

 Extraits diffusés :

 Lily Pons : air des clochettes, Lakmé, Léo Delibes

Mado Robin : air de la scène de la folie, Lucia di Lammermoor, Donizetti

Anna Moffo : « Una voce poco fa », Le Barbier de Séville, Rossini

Beverly Sills : « O luce di quest’anima », Linda di Chamonix, Donizetti

Joan Sutherland : « Les Oiseaux dans la charmille », Les Contes d’Hoffmann, Offenbach

Diana Damrau : air de la Reine de la nuit, La Flûte enchantée, Mozart

Patricia Janeckova : « Mein Herr Marquis », opérette « Die Fledermaus » (La chauve-souris), Johann Strauss. Extrait du concert de Nouvel An enregistré à Ostrava (Tchéquie) le 7 janvier 2016 (Elle avait 18 ans)

 

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1921 – 2021 Hommages du centenaire

juin 10th, 2021 par Alain Fauquier


 

 

Août 2021, sortie Blu-ray du film « The Great Caruso »
sur Amazon Espagne au format 16/9

 

A l’occasion de la célébration du centième anniversaire de la naissance de Mario Lanza, le 31 janvier 2021, la société Sepia Records, basée au Royaume Uni, commercialise depuis le mois de juin son 9ème album dédié à Mario Lanza.

Ce nouveau CD, intitulé: «The Immortal Voice of Mario Lanza – A Centennial Celebration» est, comme toujours chez Sepia, de grande qualité. On peut se le procurer depuis juillet, chez Amazon et d’autres commerces en ligne au prix d’environ 13 euros.

Liste des titres:

1. Cavalleria Rusticana: Brindisi (Recorded August 23, 1950  [longer version of the extract featured in The Great Caruso]

2. Ergo Bibamus (Recorded August 7, 1952   [acetate recorded for the film The Student Prince]

3. Just We Two (from The Student Prince)  [with Norma Giusti, soprano] Recorded April 1959

4. If I Loved You (from Carousel) (Recorded February 15, 1952    [with spoken introduction by Lanza]

5. Long  Ago and Far Away (Recorded July 13, 1951)

6. Some Day (from The Vagabond King) Recorded October 28, 1954    [previously unreleased television rehearsal]

7. Trees (Recorded November 20, 1951)

8. The Virgin·s Slumber Song (Recorded May 29, 1950)

9. Neapolitan Love Song (from Princess Pat) (Recorded November 29, 1951)

10. La Spagnola (Recorded May 9, 1952)

11. Core’ngrato (Recorded May 5, 1949)

12. Marechiare (Recorded August 9, 1950 [complete (one-verse) film take for The Great Caruso]

13. Torna a Surriento (Recorded June 30, 1955)

14. Santa Lucia Luntana (Recorded December 1958)

15.  L’Alba Separa dalla Luce l’Ombra (Recorded at June 1959)

16. Pagliacci: Vesti la giubba (Recorded September 1958)

17. Improvviso “Un dì all·azzurro spazio”,  Andrea Chénier: (Recorded May 18, 1950)

18. Tosca: E lucevan le stelle (Recorded July 22, 1950) [a much longer version of the recording featured in snippet form in The Great Caruso)

19. Otello: Già nella notte densa (Verdi-Boito) [with Jean Tennyson, soprano] Live CBS broadcast on November 14, 1945

BONUS TRACKS:

20. Golden Days (from The Student Prince)  [with Robert Weede, baritone] Live CBS broadcast on February 20, 1946

21. Summertime in Heidelberg Recorded April 1959 [revelatory solo version taken from Lanza's private acetate]

22. Drinking Song (from The Vagabond King) Recorded July 1959)

23. Without a Song Recorded August 14, 1951

Chaque plage de cet album, d·une durée totale de 76 minutes, a été remastérisée par l’ingénieur de son de Sepia, Robin Cherry et les résultats sont souvent ahurissants.

 

 

2021, FORUMOPERA, rend hommage
à Mario Lanza, le ténor centenaire

CD10

En 2017 à l’occasion de la sortie d’une compilation intitulée The best of everything (Mario Lanza, le meilleur en tout), FORUMOPERA écrivait: « Giuseppe Di Stefano, Luciano Pavarotti, Placido Domingo hier ; Jonas Kaufmann, Roberto Alagna, Vittorio Grigolo aujourd’hui, tous héritiers de Mario Lanza ».

A défaut d’une carrière lyrique sur les plus grandes scènes internationales, le ténor « ultrabrite » a ouvert grand la brèche du crossover dans laquelle ses successeurs se sont engouffrés.

Il fut aussi celui qui aida l’opéra à prendre sa revanche sur le cinéma, en même temps qu’il rendait le genre populaire. Né un 31 janvier à Philadelphie, Mario Lanza aurait aujourd’hui exactement 100 ans.

A l’écouter, sa voix n’a pas pris une ride et, à lire son histoire, la légende demeure vivace dans cette autre usine à rêve que l’on appelle Hollywood.

 

 

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Hommage à Madame Renée Doria

mars 30th, 2021 par Alain Fauquier


Hommage Renée Doria

Moins d’un mois après avoir fêté son 100ème anniversaire le 13 février 2021, Renée Doria, la dernière grande Diva de l’âge d’or de l’Opéra français, « The famous french soprano » (La célèbre soprano française), comme on l’appelait à l’étranger, s’en est allée discrètement, rejoindre la longue cohorte de ses partenaires et amis aujourd’hui disparus : Andréa Guiot, Gabriel Bacquier, Alain Vanzo,  Géori Boué, Solange Michel, Robert Massard, Michel Sénéchal et tant d’autres, qui ont traversé avec elle dans la gloire, la seconde moitié du XXème siècle.

Avec la participation amicale du ténor Carlo Ciabrini qui l’a bien connue et dont elle fut le professeur de chant, nous évoquerons sa longue et prestigieuse carrière au cours d’un hommage que nous lui rendrons prochainement sur Aligrefm 93.1.

Hommage rendu lors de l’émission Cappuccino diffusée le 18 Avril 2021

 C’est avec tristesse, que vous allez rendre hommage aujourd’hui à la grande soprano colorature française Renée Doria, décédée le 6 mars 2021, moins d’un mois après avoir fêté son centième anniversaire.

Effectivement, alors que nous nous réjouissions il y a quelques mois, d’avoir le plaisir et l’honneur de l’accueillir en 2021 dans une émission de Cappuccino, pour évoquer avec elle sa longue et prestigieuse carrière, c’est un hommage posthume que nous allons lui rendre ce matin.

Madame Renée Doria est en effet décédée, le 6 mars 2021, moins d’un mois après avoir fêté ses 100 ans.

Nous remercions vivement quelqu’un qui l’a connue mieux que personne, notre ami, le ténor Carlo Ciabrini, co-fondateur des Éditions MALIBRAN-MUSIC et membre de l’Opéra Club Mario Lanza, d’avoir accepté de nous parler d’elle, d’évoquer sa personnalité, sa passion pour le chant et la musique, et les événements importants qui ont jalonné sa brillante et glorieuse carrière. Et évoquer son caractère de femme libre et au parler franc.

Renée Doria, n’était pas seulement une très grande virtuose qui incarnait la perfection et l’élégance, elle était une « Diva », au plein sens du terme, une étoile admirée de l’âge d’or de l’opéra français et en même temps, comme tous les « grands », une personne d’une immense et totale simplicité.

Avant d’aller plus loin, on écoute Renée Doria dans son premier rôle, celui de Rosine, du Barbier de Séville, de Rossini, le 18 janvier 1942 à l’Opéra de Marseille. Dans le fameux air « Una voce poco fa », mais en français.

En 40 ans d’une carrière exemplaire, Renée Doria a triomphé dans 76 rôles sur scène, dont 300 fois dans celui de Violetta de La Traviata, et chanté 125 rôles à la radio.

Elle s’est produite sur toutes les grandes scènes de France (y compris à Alger et à Oran), et dans les pays limitrophes, Pays-Bas, Belgique, à Baden-Baden en Allemagne, et en Italie.

Sa diction était parfaite et son habileté technique infaillible. Sa prodigieuse étendue vocale de trois octaves, (elle montait au contre-fa) lui a permis d’aborder avec aisance et assurance, un très large éventail musical.

En affermissant son médium et son registre grave, comme elle l’a déclaré lors d’une interview, Renée Doria a réussi à s’imposer aussi bien dans les emplois lyriques que dramatiques.

Née à Perpignan dans une famille de musiciens, Renée Doria apprend le piano et le solfège dès l’âge de cinq ans, puis l’harmonie et le chant.

Elle se produit en concert à l’âge de 18 ans et obtient un premier grand succès lors de ses débuts, le 18 janvier 1942 à l’Opéra de Marseille, comme on l’a dit, dans le rôle de Rosine du Barbier de Séville et elle a débuté Salle Favart en 1944, dans le rôle-titre de Lakmé.

En 1947 l’Opéra Garnier lui ouvre ses portes et elle triomphe dans le rôle de « la Reine de la Nuit » de La flûte enchantée de Mozart.

De La Traviata de Verdi, dont nous avons dit qu’elle avait chanté le rôle sur scène plus de 300 fois, on écoute Renée Doria chanter en italien le fameux « Follie, Follie ! Sempre libera ! ».

Parallèlement à ses apparitions sur scène, Renée Doria réalise, dès 1946, un très grand nombre d’enregistrements dont une importante sélection de mélodies françaises : Debussy, Fauré, Gounod, Bizet, Massenet, Hahn, Ravel, etc.

Elle enregistre aussi de nombreux extraits airs d’opéra, dont Lucie de Lammermoor, Louise, La Traviata, Thaïs, Lakmé, Faust, Manon Lescaut, Les Pêcheurs de Perles, le Comte Ory, les Huguenots.

Renée Doria aura pour partenaires les célébrités de son temps: Régine Crespin, Suzanne Sarroca, Mado Robin, Michel Sénéchal, Ludmilla Tchérina, Rita Gorr, Luis Mariano, Tito Schipa (au Châtelet), Xavier Depraz, Janine Micheau, Alain Vanzo, Géori Boué, Raoul Jobin, Michel Dens, Tony Poncet, Ernest Blanc, Robert Massard, René Bianco, Adrien Legros, Michel Sénéchal, Denise Scharley, Huc-Santana, Solange Michel, Aimé Doniat, Michel Cadiou, (qui nous a fait l’honneur d’adhérer à notre association Opéra Club Mario Lanza…)

Elle sera accompagnée par les plus grands chefs de cette époque : Reynaldo Hahn, Jésus Etcheverry, André Cluytens, Georges Sébastian, Marcel Cariven, Jules Gressier, Pierre Cruchon, Pierre Stoll, Henri Tomasi, Roger Boutrey, Gustave Cloëz, Jean Allain.

En 1955 Renée Doria inaugure le catalogue lyrique de PHILIPS France avec des opérettes: La Veuve Joyeuse, La Vie Parisienne qui obtient le « Grand prix du disque », Le Pays du Sourire et une sélection de Manon de Massenet.

En 1959 encore, le 1er avril 1955, elle chante à l’Opéra-Comique, la 2000ème de Mignon, d’Ambroise Thomas, dont on écoute un court extrait du célèbre « Je suis Titania, la Blonde »

Entre 1959 et 1976, Renée Doria enregistre les intégrales de MireilleThaïs, Le Barbier de Séville, Les Contes d’Hoffmann, Faust et Rigoletto.   

Renée Doria a cessé de se produire sur scène début des années 1980, pour se consacrer à l’enseignement du chant.

La notoriété de Renée Doria a dépassé les frontières de la France. A l’étranger elle était appelée : « The famous french soprano » (La célèbre soprano française) et en 2010, OPERA NEWS,  la Revue du « Metropolitan Opera », lui a rendu hommage en lui consacrant une interview sur sa longue carrière.

Plus récemment, la grande soprano américaine Renée Fleming, son homonyme, qui chantait Manon, de Massenet à l’Opéra Garnier, lui a écrit pour lui dire son admiration pour son interprétation du rôle. De même à l’occasion de son enregistrement de l’intégrale de THAÏS au disque et au DVD, les deux artistes ont échangé.

Avec humour, Renée Doria a déclaré dans une interview donnée le 24 février 2014 au magazine FORUMOPERA : « qu’elle s’amusait à faire des farces aux chefs d’orchestre, en tenant des notes, grâce à la longueur de son souffle, plus longtemps qu’ils ne s’y attendaient, les obligeant ainsi à prolonger l’orchestre pendant quelques secondes de plus ! »

Alors écoutons un très bref extrait de THAÏS, où on ne sait pas ce qu’il faut admirer le plus, de la tenue du souffle  de ou de la beauté et l’émotion de la dernière note de cette phrase finale : « Dans la Cité céleste, nous nous retrouverons »

Renée Doria, avec son franc parler, dit aussi des sopranos: « Lucia est une andouille, Gilda une poire, les sopranos sont presque toujours des idiotes ! » (elle parlait des personnages, évidemment).

En juin 2007, Renée Doria a été promue Commandeur des Arts et Lettres. C’est le grand baryton français Daniel Marty qui lui a remis sa décoration.

Pour l’anecdote, Renée Doria était  née le 13 février 1921, soit 13 jours après Mario Lanza, qu’elle allait voir, nous a-t-elle raconté, au cinéma avec ses collègues de l’opéra. Elle nous a dit un jour, chez elle, avec verve et accent « Malheureux ! Nous étions toutes amoureuses de lui !»

Elle était un peu notre marraine de cœur à l’Opéra Club Mario Lanza.

Lors de notre première assemblée générale, en 2008, on se souvient, qu’assise à côté de la comédienne Marina Vlady dont le père était chanteur d’opéra, elle aussi adhérente de notre association et admiratrice de Mario Lanza, elles avaient longuement bavardé.

En 2009, lors de la réalisation par les Éditions Malibran-Music, de l’album d’hommage à Mario Lanza pour le cinquantième anniversaire de sa disparition, on se souvient, Alain et moi, que Renée Doria, n’avait pas voulu nous laisser repartir sans nous offrir chez elle, une coupe de champagne accompagnée d’un gâteau qu’elle avait acheté à notre intention. Un geste élégant et amical qui nous a profondément touchés.

On écoute Renée Doria chanter un air fameux, qui était une de ses signatures, extrait de « La Fille du Régiment », le célébrissime « Salut à la France » avec une extraordinaire virtuosité, fruit d’un inlassable travail et d’un immense talent inné, mais rien sans le travail…

Enfin, dans le droit fil de la carrière de Renée Doria, l’enregistrement de Sapho, en 1978, réalisé au théâtre de l’Empire, elle avait 57 ans !

On rappelle pour terminer cette émission que l’on peut se procurer les enregistrements de Renée Doria, Géori Boué, Robert Massard, Andréa Guiot, Elen Dosia, Alain Vanzo et de beaucoup d’autres interprètes, on peut même dire, de tous les grands et les grandes du chant français et pas seulement…., chez MALIBRAN-MUSIC, le spécialiste de l’opéra français (www.malibran.com)

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Joyeux anniversaire Madame Renée Doria

février 13th, 2021 par Alain Fauquier


Renée DORIA

A l’occasion de ses 100 ans, le 13 février 2021, l’Opéra Club Mario Lanza, souhaite à Madame Renée Doria, magnifique et inoubliable Diva de l’âge d’or de l’Opéra, un joyeux anniversaire.

Hommage rendu par Patrick BADE
lors du 90ème anniversaire de Renée Doria.

Maintenant qu’elle a célébré son 90ème anniversaire, la soprano française devrait être déclarée trésor national. Elle est l’une des dernières représentantes d’une glorieuse tradition du chant français qui s’était développée durant  plus d’un siècle.

Cette tradition avait atteint son apogée  à la fin du  19ème et durant les premières années du  20ème siècle. Elle était déjà en déclin depuis la fin de la  première guerre mondiale. Les chanteurs français avaient de moins en moins de  succès internationaux et le répertoire français perdait de plus en plus d’intérêt auprès des pays qui n’étaient pas de langue française.

Madame Doria continua une carrière dense et pleine de succès en France et dans les pays voisins, Belgique et Suisse, en fait si dense et si pleine de succès qu’il y eut un danger de prendre cette excellence pour reconnue.

Jusqu’à un certain degré ceci est arrivé. Aujourd’hui, elle serait probablement plus appréciée

Par les collectionneurs de disques de pays où elle a rarement, si jamais, chanté que dans sa France natale.

Cela dit, la qualité saillante de son chant est son aspect français. Son ton brillant et concentré.

Le soupçon piquant de vibrato rapide et sa diction immaculée sont typiques de l’école française de chant. Il y a  une ressemblance familiale avec d’autres sopranos françaises de son époque et de son répertoire telles Martha Angelici et Janine Micheau, quoique chacune des trois est immédiatement reconnaissable et possède ses propres qualités.

Martha Angelici avec ses sonorités joliment marquées avait à l’intérieur une plaisante goutte de citron. Le timbre de Janine Micheau était plus crémeux et elle avait un talent admirable pour faire flotter d’exquises notes aigües.

Le chant de Renée Doria avait une sorte très spéciale de vibration. C’était bien le son de sa voix, mais c’était aussi une charge émotionnelle.

Elle était toujours la plus passionnée de ces chanteuses et la plus intéressante interprète. Bien qu’elle fut très attentive à rester à l’intérieur de ses moyens vocaux, on avait l’impression qu’à l’intérieur de son soprano lyrique il y avait un soprano dramatique prêt à s’exprimer.

Renée Doria a fait ses débuts en Rosine à l’Opéra de Marseille en 1942. C’était un moment étrange  et intéressant pour commencer une carrière. Durant la première partie de la seconde guerre mondiale avant que les alliés n’atterrissent en Afrique du Nord et l’invasion allemande consécutive de la zone sud de la France en novembre 1942,  Marseille bénéficia d’une sorte de renaissance culturelle, la ville se remplissant de réfugiés venant de la zone nord contrôlée par les nazis.

A cette époque, Renée Doria eut le  grand privilège de travailler avec Reynaldo Hahn, forgeant ainsi un lien direct avec l’âge de Massenet, Proust et Emma Calvé.

Après la guerre Madame Doria eut la possibilité de poursuivre sa carrière dans les deux salles d’opéra de  la capitale française.

Au dire de tout le monde, dans ces deux théâtres subventionnés par l’Etat régnaient plus que jamais de vicieuses intrigues provoquées par l’amertume issue des années d’occupation. Néanmoins, par bien des côtés, ce fut un merveilleux moment et l’endroit idéal pour faire une carrière lyrique. Dans les deux maisons il y avait une solide tradition d’un ensemble et d’une commune compréhension de la façon dont un opéra français devait être joué. Il y avait encore une richesse de talents vocaux français. C’était un âge d’or, ou du moins la fin d’untel âge.

Durant toute sa carrière, Madame Doria rendit un grand service à Massenet. Les extraits de Manon qu’elle a enregistrés avec Alain Vanzo sont exemplaires et devraient être étudiés avec soin par tous les jeunes chanteurs souhaitant prendre les rôles principaux dans cet ouvrage.

Au rôle de Thaïs, Renée apportait l’allure physique requise ainsi que les deux contre-ré de la scène finale. Son enregistrement de Thaïs de 1961 est une performance pour connaisseurs et indubitablement le meilleur de ceux qui sont parus. L’enregistrement de Sapho réalisé en 1977 est particulièrement intéressant non seulement parce que ce magnifique opéra est devenu une telle rareté sur scène et au disque mais parce que c’est sa plus belle réalisation au disque et qu’elle nous montre son art dans ce qu’il a de plus mure et de plus profond.

Le rôle de Fanny Legrand avait été taillé sur mesure pour Emma Calvé. Massenet exploitait au maximum ses dons exceptionnels d’actrice chantante et de vocaliste exquisément raffinée.

D’autres grandes cantatrices ont connu le succès dans  ce rôle exigeant : Georgette Leblanc, Mary Garden, Gemma Bellincioni, Marguerite Carré et Marthe Chenal.

Dans les années 1920, Suzanne Cesbron-Viseur possédait les qualités vocales sinon physiques et histrioniques du rôle telle que nous l’entendons dans une merveilleuse gravure de « Séduction» – Pendant un an je fus ta femme – Par la suite l’ouvrage disparut presque complètement du répertoire faute d’interprètes appropriées. Quelle cantatrice pourrait aujourd’hui rire, pleurer, rager et chanter de façon exquise comme Massenet l’exige ?

Si une telle chanteuse apparaissait, le première chose à faire serait de lui faire écouter cet enregistrement pour lui faire comprendre comment il faut faire.

En 1977, après 35 ans de carrière la voix de Madame Doria était encore un instrument souple et expressif. Il avait perdu un peu de l’éclat de la jeunesse, mais cela ajoute au caractère poignant d’une interprétation à fendre le cœur du rôle d’une femme d’expérience mondaine qui gagne puis perd l’amour d’un homme plus jeune. Madame Doria

vit les émotions conflictuelles de l’héroïne avec une vivacité et une intensité déchirantes. Son interprétation de « Séduction » avec une étonnante palette de couleurs vocales, les plus délicates nuances dans l’expression et un contrôle virtuose de la respiration représente l’art vocal français à son plus haut niveau.

Patrick BADE,

Traduction de Jean ZIEGLER

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Journée LANZA 2019 à Bornem

octobre 5th, 2019 par Alain Fauquier


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HOMMAGE A MARIO LANZA EN BELGIQUE

Nos amis de l’Association Belge des Amis de Mario Lanza,
tiendront leur JOURNEE « LANZA »
le Samedi 26 octobre 2019 à 13h00
à l’hôtel « De Notelaer » à Bornem (Belgique)

A l’occasion de la commémoration du soixantième anniversaire
de la mort de Mario Lanza, survenue à Rome le 7 octobre 1959,
le programme de cette Journée Lanza 2019
s’annonce particulièrement riche et attrayant.

En voici un bref aperçu :

Evocation des différentes versions du « Prince Etudiant »
interprétées par Mario Lanza de 1946 à 1959,

Projection d’extraits du concert de 2018 à Hingene,

Projection d’un diaporama de la version allemande en Blu-ray
du dernier film de Mario Lanza « Der Sänger von Capri »
(La Fille de Capri / For The First Time / Come prima),

Diffusion d’extraits du nouveau CD « All The Things You Are »
et de la version originale de 1959 de « One Flower In Your Garden »
(The Desert Song / Le Chant du Désert)

Projection des meilleurs clips du DVD
« The Best of Everything ».

Vente de lots pour la traditionnelle tombola.

Comme chaque année, un dîner amical clôturera la journée.

L’Opéra Club Mario Lanza,
souhaite à ses amis Belges une excellente journée.

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Mario Lanza toujours vivant 60 ans après sa mort

septembre 20th, 2019 par Alain Fauquier


Il y a 60 ans, le 7 Octobre 1959, mourait à Rome à 38 ans, Mario Lanza d’une embolie pulmonaire et des suites d’une phlébite à la jambe.

Le jeune ténor américain, né à Philadelphie de parents immigrants italiens, était devenu grâce au disque et au cinéma, le ténor le plus connu et le plus cher payé du monde, réalisant en une carrière d’à peine dix ans les meilleures ventes – par millions de disques chez RCA VICTOR – d’airs classiques (RCA VICTOR RED SEAL), et collectionnant les disques d’or tant pour ses interprétations d’airs d’opéra, ou de poèmes, comme ceux de d’Annunzio mis en musique par Tosti, que pour les chansons et grands standards et airs de comédies musicales américaines.

Il devint ainsi quasiment le premier grand artiste « cross over », – celui qui franchit les lignes, avec autant de bonheur et de réussite dans des genres différents [1]– un artiste éclectique à la voix extraordinaire, auxquels rendent hommage par disques, préfaces, concerts ou tournées musicales, les plus grands artistes de notre temps.

Ainsi les George London, Carlo Bergonzi, Placido Domingo, José Carreras, Luciano Pavarotti, Richard Leech, Joseph Calleja, Roberto Alagna et tant d’autres (Frank Sinatra, Elvis Presley !), certains attribuant à son chant l’origine de leur vocation.

Avant eux, ce furent, notamment, rien moins que Laurence Tibbett, Giovanni Martinelli, Marilyn Horne, Joan Sutherland, Maria Callas (qui regrettait de n’avoir pu chanter avec la plus belle voix qui eût jamais « respiré »), Renata Tebaldi, Licia Albanese, Richard Tucker, Franco Corelli, Alfredo Kraus Anna Moffo, Dorothy Kirsten, Tito Schipa, Giuseppe di Stefano, Jussi Bjoerling, Renée Doria, de l’Opéra de Paris, ou, chez les grands chefs, Serge Koussevitsky (son grand « découvreur » et maître à Tanglewood, la pépinière des grands talents d’Amérique), Arturo Toscanini, Franco Ferrara, Victor de Sabata, Walter Herbert, et, aujourd’hui Ricardo Mutti, Sir Antonio Papano…

 Ses films firent de lui une star planétaire de l’Opéra, lui qui, avant d’être « avalé » par la Metro Goldwyn Mayer et ses contrats d’or et de fer, cage dorée mais cage tout de même, se vouait d’abord et exclusivement à une vie à l’opéra.

Dans les années Cinquante, même sans la télévision et les moyens médiatiques d’aujourd’hui, sa gloire fut mondiale, notamment avec le film « The Great Caruso » (1951, encore diffusé en télévision et commercialisé en DVD, comme ses autres films). Pour le Grand Caruso, il aurait pour partenaires les plus grandes voix du Metropolitan de New York et le chef Peter Hermann Adler, qui dirigea les enregistrements dirait, parlant des partenaires de Lanza : « He made minced meat of them » (« Il les a hâchés menu !»).

Les cantatrices et chanteurs (Dorothy Kirsten, Jarmila Novotna, Lucie Amara, Nicola Moscona, Giuseppe Valdengo, Marina Koshetz) sont enthousiasmés et lui demandent ce qu’il attend pour les rejoindre au Met…

Dans le film « Sérénade » (Warner Bros,1954, réalisation Anthony Mann), il fait engager Licia Albanese, du Metropolitan, pour la longue scène du « Mouchoir » (Dio ti giocondi Ô sposo ! …Il fazzoletto ! ») d’Otello, de Verdi.

Albanese, partenaire des Jussi Bjoerling, Raoul Jobin, Giuseppe di Stefano et de la crème du Metropolitan ; celle qui chanta avec les plus grands et sous la baguette des plus grands, dont Toscanini, sera conquise et bouleversée par l’interprétation – et le jeu – de Lanza dans cette longue scène. Bouleversée aussi, Renata Tebaldi, en tournée aux Etats-Unis, qui lui rendra visite sur le plateau de « Sérénade » et à qui il fera projeter les « rushes » des scènes d’opéra, suscitant larmes et émotion chez la grande cantatrice.

Pourtant, Mario Lanza ne chanta un opéra complet que deux fois, lors de ses débuts de carrière (à La Nouvelle Orléans sous la baguette de Walter Herbert, pour « Madame Butterfly » et à Tanglewood, les « Joyeuses Commères de Windsor », de Otto Nicolai, lors de son complément de formation sous la houlette de Serge Koussevitsky, littéralement ému aux larmes (il ne serait pas le seul) de découvrir cette voix unique et murmurant : « Caruso redivivus ! », « Caruso ressuscité !», selon les Mémoires de Boris Goldovski.[2]

 Ce dernier, qui entendait pour la première fois la voix de Lanza, que lui présentait Koussevitski, écrira dans ses Mémoires :

« le son qui sortait de cette gorge était somptueux, inoubliable, et semblait venir d’un autre monde » (« out of the world ») ; je pouvais à peine en croire mes oreilles. »[3]

Pourtant le maestro Goldovski, qui précisait : « Bien sûr cette voix était phénoménale »[4] n’aimait pas Lanza pour l’indiscipline de ce garçon d’une vingtaine d’années qui, horreur !, relate-t-il avec indignation, ne pensait qu’à courir les filles « dans toutes les salles de travail »…

Quoi qu’il en soit, avant comme pendant sa gloire universelle grâce au cinéma et au disque, Mario Lanza s’était toujours attaché à multiplier les concerts et les contacts avec le public et se ménagea même par contrat avec la MGM la liberté de concerts ou d’opéra six mois par an. Mais il se trompait en se croyant libre par rapport à la grande « Major » malgré la compréhension et l’affection du « patron », Louis B Mayer, bientôt lui-même écarté par une équipe de « gestionnaires » du Studio qu’il avait fondé…

Mario Lanza donnerait quand même quelques centaines de concerts dans sa vie, tant avant le cinéma, pour Columbia Artists, avec son ami George London et Frances Yeend (le « Bel Canto Trio »), qu’après la signature de son contrat MGM, en duo avec Kathryn Grayson (Hollywood Bowl) puis en récital.

Il se produisit d’abord dans tous les Etats-Unis et le Canada, devant des audiences de plusieurs milliers ou dizaines de milliers de spectateurs (déjà…), dans des théâtres, des auditoriums, sur des scènes de plein air etc…, comme au Hollywood Bowl, ou au Grant Park de Chicago (55000 personnes), à la Syrian Mosque de Pittsburgh, etc…

Il chanta en récital à l’Opéra de Philadelphie…qui lui a réservé en hommage une plaque de bronze sur le trottoir de l’Avenue des Arts aux pieds de l’escalier du plus ancien opéra des Etats-Unis, à côté de celles des autres grands noms de la musique…dont Riccardo Mutti qui s’honore, dans ses Mémoires, (« Prima la Musica ! »), d’avoir sa plaque non loin de celles de Mario Lanza, Samuel Barber Marian Anderson etc..

Concerts en Europe enfin, alors qu’il résidait à Rome les deux dernières années de sa vie, ce qui lui permit de se produire notamment au Royaume Uni, au Variety Club de Londres, devant la Reine Élisabeth II d’Angleterre, (en vedette n°1 – l’affiche en atteste encore au Musée Lanza de Philadelphie – devant rien moins que Judy Garland et Count Basie et son orchestre et une pléiade d’artistes !). Puis toujours à Londres, au majestueux et énorme Royal Albert Hall (de ce concert reste un enregistrement RCA- Victor, « Mario Lanza, Live in London »).

Il y chanta devant près de 8000 personnes (dont 400 … sur la scène même !) déchainées et joyeuses (dont Joan Sutherland et son chef d’orchestre d’époux, Sir Richard Bonynge, NicolaÏ Gedda et bien d’autres), surpris par la beauté et la puissance de la voix dans ce « Temple », pourtant connu pour son acoustique déplorable (à laquelle il a été enfin remédié plusieurs décennies plus tard).

Cet homme au physique d’acteur et au torse de taureau s’adressait avec espièglerie et douceur au public avant d’annoncer ses titres, un « mix » d’ « Arie Antiche » du XVIII ème siècle (« Pieta Signore », « Gia Il Sole dal Gange… » etc…), d’airs d’opéra, de mélodies de Tosti ou de standards américains, dont certains spécialement composés pour lui par des Sammy Cahn (dont il faut lire, à cet égard, les mémoires affectueux et admiratifs ou voir ce qu’il dit sur You Tube de la « phénoménale » puissance et beauté vocale de Lanza en live) ou des Nicolas Brodszki, outre, cinéma oblige, des airs de son dernier film en date, Arrivederci Roma, qu’il annonçait au public.

Concerts en Écosse, au Pays de Galles, en Allemagne, en Belgique etc…

Vivant désormais dans l’Italie de ses parents et de ses ancêtres (le bourg de Filignano, en Molise, organise sous la direction de Katia Ricciarelli un Festival annuel Mario Lanza avec concours de chant), cet homme à la fois fort et éminemment fragile et peu sûr de lui, cherchera à se ressourcer, comme s’il prenait racine dans les profondeurs d’une vieille terre où les tréfonds du sol restituent parfois l’histoire du monde.

Dès le quai d’arrivée, en provenance de New York, (il voyage en bateau avec sa famille) il est accueilli, à sa surprise, par une véritable foule portant bannières, qui lui apporte affection et réconfort après son conflit perdu contre un Studio de cinéma, alors tout puissant, qui a oublié les artistes, considérés comme les chevaux d’une « écurie » (c’était le terme alors employé) : on les nourrit mais ils doivent galoper et se taire !

Il vivra là les deux dernières années de sa courte vie avec sa femme, ses quatre enfants, (outre nurses, chiens, canari et tutti quanti) dans l’immense maison, (aujourd’hui Ambassade de Chine) que Mussolini avait offerte au Maréchal Badoglio, où il tiendra avec générosité et profusion table ouverte à tout ce qui compte en Italie et à ses amis et proches d’Amérique.

Il tournera en Italie deux films (Les Sept collines de Rome et La Fille de Capri –« Come Prima » – ) et enregistrera avec l’Orchestre de l’Opéra de Rome sous la direction du maestro Franco Ferrara et sur des arrangements somptueux du jeune Ennio Morricone, un « must » pour RCA Victor.

 Il s’agit du fameux CD : « MARIO AT HIS BEST ! », recueil de « Grands airs napolitains », (Dicitencello Vuie, Tu ca nun chiagne, Voce e notte, Canta pe’ me, Passione, Na sera è Maggio…), mélodies souvent sombres, profondes et pleines de poésie.

Aucun chanteur d’opéra ne peut se lancer dans ce répertoire sans avoir écouté ce magnifique enregistrement, avec ce que les mots apportent d’émotion à la voix et avec l’émotion dont la voix charge les mots.

lisation d’anthologie, l’on envisage alors les prochaines saisons à l’opéra, à Rome ou au San Carlo de Naples, et l’on examine les propositions de chefs tels que Victor de Sabata, Gaetano Merola etc…

Son accompagnateur habituel, le pianiste et chef d’orchestre Constantine Callinicos écrit dans son livre « The Mario Lanza Story »[5] qu’à la fin sa voix n’avait jamais été aussi belle, claire mais dramatique, comme assombrie par son propre vécu (quel Otello dans cette voix [6]!) et qu’elle lui donnait le frisson. Quant aux musiciens, curieux et impatients d’entendre la voix en live, ils seront conquis, et font dédicacer à Lanza les disques qu’ils ont achetés.

Richard Mohr, fameux Directeur artistique de RCA VICTOR (BMG SONY), lui adresse d’Amérique un télégramme de félicitations pour ce  bel enregistrement où l’émotion est partout, servie par une diction parfaite, une voix unique, aisée et riche, pleine  de son histoire et de son vécu, où la puissance – impressionnante pour tous ceux qui ont entendu Lanza « en vrai »-, se trouve retenue par une sorte de réserve intérieure et profonde (Mario Lanza n’était-il pas l’homme qui s’est un jour recueilli dans une chapelle sur la route du studio à Hollywood avant d’enregistrer des airs religieux ou de nature spirituelle ?

Après cette réaLes rôles ? Un André Chénier, les deux arie qu’il a enregistrées sont éblouissantes ; une Tosca, Pagliacci, Cavalleria Rusticana (son « Addio alla madre » arrache le cœur) ; une Traviata,..

Viennent aussi outre deux projets de films, dont l’un en préparation avancée, autour de Pagliacci (« Laugh clown, laugh ! ») ; des projets d’enregistrements d’opéras complets, des disques…

Mais tout a une fin. Même l’espoir et même les rêves.

 Alors que sa sortie de la clinique est programmée pour ce 7 octobre 1959 ou pour le lendemain, une lumière s’allume sur le tableau de surveillance de la Clinique Valle Giulia : celle de la chambre 404, et les médecins comprennent vite que c’est grave. Tout le monde se précipite au 4ème étage pour prodiguer des soins ultimes à celui dont le cœur est en train de lâcher sous l’effet d’une phlébite rampante sur un corps fatigué auquel on a trop demandé, même dans cette clinique, et lui-même le premier ne s’est pas ménagé….

L’homme jeune et puissant, mais en énième cure de repos et d’amaigrissement pour le cinéma (et…ses assureurs) n’a pas cessé d’ignorer les signaux d’alarme d’un corps épuisé et tout vient de basculer en un instant, alors que le matin même on l’a entendu chanter dans sa chambre…

Mais ne disait-il pas, le jeune américain, « la vita è breve, la morte vien » ?

Certains, paraît-il, demandent encore à visiter la chambre 404, au 4ème étage de la clinique où l’homme qui vivait pour le souffle de l’émotion rendit le sien, dans la Ville Éternelle, ce jour-là, vers midi, à l’heure où le soleil brille haut dans le ciel. Au zénith.

 Marcel AZENCOT

 

 

 

 



« All of the current crop of stars should tip their hats to the trailblazing success of Mario Lanza, who proved to the world that it was possible for a tenor to storm the pop charts » ( “ Classic FM, 50 Moments that Rocked The Classical Music World, p.187… et 185 et 186, Darren Henley & Sam Jackson,  Ed. Elliott and Thompson, Londres 2014 ) (“Toute la moisson actuelle de  stars devrait tirer son chapeau au succès flamboyant de Mario Lanza qui prouva au monde qu’un ténor pouvait révolutionner le “box office”).

« Koussevitsky, assis près de moi, était si ému que les larmes commencèrent à rouler sur ses joues, comme cela arrivait dans les moments d’intense émotion ». « Caruso redivivus ! Caruso redivivus ! (« Caruso ressuscité » en latin) me murmura-t-il, extatique, pendant qu’il s’essuyait les joues. Il était dans un état de joie suprême à la pensée que sa « découverte » était authentique, une addition sans prix au monde de la musique, et que sa première et favorable impression, n’était pas erronée ».

[3] Goldovski, My Road to Opera, Houghton Miflin, Boston 1979, p. 215-216

[4] eod.loc.

[5] Comme en témoigne le superbe CD Arie and Duets, CD RCA-BMG-SONY (Airs d’Otello, avec Licia Albanese, d’André Chénier, de Madame Butterfly, avec Elaine Malbin, de la Bohème de Leocavallo etc…

 

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Kiri Te Kanawa et Carreras : hommage à Mario Lanza

janvier 19th, 2019 par Alain Fauquier


Par Marcel Azencot

Bien des manifestations annoncées dans notre précédent article sur les hommages du Cinquantenaire ont, depuis, eu lieu.

D’autres ont été portées à notre connaissance par mail ou par internet.

Ainsi avons nous appris par le site de Derek Mc Govern, biographe australien de Mario Lanza, qu’une série de deux émissions est passée en octobre dernier (date exacte du décès de Mario Lanza, – 7 octobre – sur BBC 2, avec aux commandes et comme maîtresse des cérémonies rien moins que Dame Kiri Te Kanawa, illustre soprano anoblie par la Reine Elisabeth, et parmi les invités venus rendre hommage, le grand ténor José Carreras, fidèle de coeur de Lanza.

La star américaine, Al Martino, autre enfant de Philadelphie, habitué des disques d’or et ami de Mario Lanza, a toujours été fidèle à son ami depuis que celui-ci renonça à une chanson, « Here in my Heart » pour la  lui laisser: Martino en fit un Disque d’Or, comme son « Spanish Eyes », et sa carrière, déjà lancée, n’allait plus cesser puisqu’il chantait encore magnifiquement et avec classe, à …80 ans passés. La production du Parrain le demanda pour jouer aux côtés de Marlon Brando le rôle de Johnny Fontaine.

Martino a été de toutes les grandes manifestations culturelles italiennes, qui drainent tous les ans des centaines de milliers de personnes aux Etats-Unis et à peine six jours, le 10 août 2008, avant la mort de Damon Lanza (le 16 août), ils posaient ensemble au Festival Italien de Milwaukee, au soleil, bronzés et souriants, Damon avec l’ami de son père et Al Martino, avec le fils de son ami, amitié jamais démentie au fil des années, présence chaleureuse d’Al Martino au Concours international de Chant Mario Lanza de Philadelphie, que ses organisateurs appellent modestement « The Mario Lanza Annual Ball » (c’est vrai qu’on y danse après le Concours de chant et le dîner de gala !).

Le 3 octobre 2009, Al Martino chantait en hommage à Mario Lanza et faisait office de Maître de Cérémonie au Snug Harbor Cultural Center de Staten Island, New York, théâtre que Jackie Kennedy fit inscrire comme monument historique fédéral. Les profits bénéficièrent à une organisation caritative italienne et à la Riverside Opera Company .

Au programme, les ténors italo-américains, Aaron Caruso, (qui donna son propre concert d’hommage à Carnegie Hall, le 2 octobre), Frank Tenaglia, Dominic Mantuano, la gracieuse soprano japonaise Yuriko Nonnaka et bien sûr, Al Martino.

Hélas, Al Martino devait mourir quelques jours plus tard !

Quel sort, presque comme Leonard Warren, tombé au Metropolitan dans la Force du Destin !

Autre hommage à Lanza, celui du ténor Mark Janicello, et ses concerts en Europe, le 4 octobre 2009 à Vienne, en Autriche, à l’English Theater, le 7 octobre à Salzburg, le 16 octobre à Vienne encore et le 19 octobre à Munich. La tournée était intitulée: « Be My Love », « A Tribute To Mario Lanza », « In Honor of the 50th Anniversary Of his Death »;

A Columbus (Ohio), l’Opera de Columbus organisa pour le 12 décembre 2009, une soirée de gala en hommage à Mario Lanza, avec les ténors Eduardo Villa, Randolph Locke et Gerard Powers (celui-ci a déjà donné un concert d’hommage le 31 janvier 2009 avec Eduardo Villa et Antonio Nagore, à l’Opera de Fresno, Tower Theater (Californie).

En Italie, entre autres manifestations, la Ville de Pistoia, et l’Association Culturelle et d’Opera Culturidea de Monsummano Terme, organisèrent un concert d’hommage le 20 juillet 2009 au Parc Martini, avec la participation des ténors Lando Bartolini, Carlo Bini, et Eduardo Villa.

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Concert lyrique en hommage à Mario Lanza

octobre 2nd, 2018 par Alain Fauquier


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Concert lyrique en hommage à Mario Lanza
Château d’Ursel – Hingene – Belgique

Samedi 13 octobre 2018 à 15 h

Avec : Aurélie Moreels, soprano
Rodrigo Trosino, tenor
Paul Claus, bariton
Artiste invitée: Jasmine Daoud, soprano
Pierre Feraux, piano

PROGRAMME

Première partie

Una furtiva lagrima (L’Elisir D’Amore – Gaetano Donizetti)
Rodrigo Trosino, ténor

Ah, non giunge (La Sonnambula Vincenzo Bellini)
Aurélie Moreels, soprano

 Because (Edward Teschemacher – Guy d’Hardelot)

 Paul Claus – baritone

 Parigi o cara (La Traviata – Giuseppe Verdi)
duo Aurélie Moreels, soprano & Rodrigo Trosino, ténor

 Una voce poco fa (Il Barbieri di Siviglia – Gioachino Rossini)
Aurélie Moreels, soprano

Deh, vieni alla finestra (Don Giovanni – Wolfgang A. Mozart)
Paul Claus, bariton

Core’n grato (Salvatore Cardillo)
Rodrigo Trosino, ténor

 The Lords Prayer  (Albert Hay Malotte)
Paul Claus, baritone

O Sole Mio (Eduardo di Capua)
Rodrigo Trosino, ténor

Deuxième partie

 Roses of Picardy (Hadn Wood)
Paul Claus, baritone

Nessun Dorma (Turandot – Giacomo Puccini)
Rodrigo Trosino, ténor

 Caro nome (Rigoletto – Giuseppe Verdi)
Aurélie Moreels, soprano

Pour un baiser (Francesco Paolo Tosti)
Paul Claus, baritone

 Granada (Agustin Lara)
Rodrigo Trosino, ténor

Danny Boy (Londonderry Air – Frederic Weatherly)
Paul Claus, bariton

 Musica proibita (Stanislas Gastaldon)
duo Jasmine Daoud, soprano & Rodrigo Trosino, tenor

 Non ti scordar di me (Ernest de Curtis)
duo Jasmine Daoud, soprano & Rodrigo Trosino, ténor

Finale: Tutti: Libiamo ni lieti (La Traviata – Giuseppe Verdi)

Ce concert lyrique est organisé par l’Association Belge des Amis de Mario Lanza
qui fête à cette occasion son vingtième anniversaire

L’Opéra Club Mario Lanza souhaite à ses amis belges un vif succès

 

 

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Journée LANZA 2016 en Belgique

septembre 21st, 2016 par Alain Fauquier


Notre ami Léo D’Hulst, vice-président de l’Association Belge des Amis de Mario Lanza nous informe que la Journée « Lanza » 2016 se déroulera comme de coutume, à l’hôtel « De Notelaer » de Bornem  le samedi 8 octobre à 13h00.

 Cette journée sera essentiellement consacrée aux films de Mario Lanza.

Rudolf Steuns, président de l’association, fera un exposé basé sur le livre de Bill Ronayne, une référence dans le monde de Lanza, « The Films of Mario Lanza »; Une traduction en français de son exposé sera remise aux participants qui ne maîtrisent pas la langue néerlandaise.

En préambule à la journée « Lanza » un hommage sonore de 13 minutes environ sera rendu à la soprano et actrice Ann Blyth, aujourd’hui âgée de 88 ans, qui fut la merveilleuse partenaire de Mario Lanza dans le film : « Le Grand Caruso ».

Les participants auront ainsi l’occasion de l’entendre chanter des extraits du « Prince Etudiant » en solo et en duo avec Mario Lanza ainsi qu’un montage de « Kismet » - And This Is My Beloved - toujours avec notre Mario.

Pour clôturer cette journée « Lanza » un court extrait d’un concert d’hommage au ténor Luciano Pavarotti, qui nous a quitté il y a plus de 9 ans, sera présenté. Organisé à Monte-Carlo en août dernier ce concert a été diffusé sur France 3. Plusieurs jeunes ténors de talents français et étrangers dont Joseph Calleja  y ont participé.

La surprise vint cependant de l’invité d’honneur, le ténor Andrea Bocelli (57 ans), qui à cette occasion a rendu un hommage à Mario Lanza en interprétant « Be My Love » puis dans le final nous entendrons la version « studio » de cette mélodie interprétée par son créateur : Mario Lanza.

Nous ne doutons pas que cette « Journée Lanza 2016 » sera comme les précédentes, particulièrement amicale et attrayante.

Léo D’Hulst rappelle que plusieurs évènements importants se succèderont dans les prochaines années :

En 2018 : l’ABAML fêtera ses vingt ans d’existence;

En 2019 : ce sera le 60ème anniversaire de la disparition de Mario Lanza;

En 2021 ; nous fêterons le 100ème anniversaire de la naissance de Mario Lanza

 

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Journée « LANZA » 2015 en Belgique

août 27th, 2015 par Alain Fauquier


Samedi 10 octobre 2015

 

« Journée LANZA »
à Bornem (Belgique)

 Organisée à l’Hôtel « De Notelaer » de Bornem par l’Association Belge des Amis de Mario Lanza, la « Journée LANZA 2015 » s’annonce particulièrement attrayante avec notamment la projection sur grand écran de deux montages audiovisuels réalisés par notre ami Léo D’Hulst.

Les participants qui le souhaitent auront la faculté de prendre le midi une collation au restaurant de l’hôtel. Un parking est situé à la gare de Bornem face à l’hôtel de l’autre côté de la voie ferrée.

L’entrée à la salle est libre !

Programme

Vers 12h45, diffusion d’extraits des nouvelles compilations
de Mario Lanza qui viennent de sortir

Accueil des participants par le président.

Présentation sur grand écran du montage audiovisuel
intitulé « Mario Lanza & Friends » réalisé par
Léo D’Hulst, vice-président (durée 1h30).

Entracte.

Vente des billets de tombola et participation au quiz

Remise des lots

Projection de la seconde partie du montage audiovisuel
(durée 1h45).

Résultat du quiz.

Rapport de la trésorière.

Bilan de la « Journée Lanza ».

Les participants qui le souhaitent pourront diner le soir
en compagnie des membres du Comité Organisateur
.

Concernant le montage audiovisuel,
plus de quarante séquences seront présentées où nous
pourrons  voir et entendre, entres autres :

Giselle MacKenzie, Debbie Reynolds, Rosemary Clooney,
Gene Kelly, Donald O’Connor, Jose Ferrer,
Beniamino Gigli, Mireille Mathieu, Glenn Miller,
The Righteous Brothers, Léo Marjane, Dean Martin,
Edith Piaf, Joseph Calleja, Luciano Pavarotti,
Ivan Rebroff, Frank Sinatra, Elvis Presley,
André Rieu, Placido Domingo, Whitney Houston,
Marilyn Horne, Montserrat Caballe, Elina Garanca,
Anna Netrebko, Alain Vanzo, Roberto Alagna,
Liza Minelli, Hayley Westenra, Jerry Hadley,
Richard Leech, Jerry Lewis, Edmund Purdom,
Ann Blyth, Ennio Morricone
et naturellement MARIO LANZA.

Un hommage sera rendu à Tony Poncet et nous verrons
des extraits d’un reportage sur les ténors mythiques.

Luciano Pavarotti, Antonio Pappano et Jose Carreras
nous parleront de Mario Lanza.

Nous verrons également des jeunes talents interpréter l’opéra.

Enfin une rubrique sera consacrée aux imitations et mimes.

Une journée attrayante et amicale
à laquelle nous sommes attendus nombreux
.

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Hommage à Mario Lanza en Belgique

septembre 30th, 2014 par Alain Fauquier


Samedi 11 octobre 2014

Mario Lanza (2)

“Journée LANZA”

à Bornem (Belgique)

 

Organisée à l’Hôtel « De Notelaer » de Bornem par l’Association Belge des Amis de Mario Lanza, cette journée, dédiée à la mémoire de Mario Lanza, s’annonce particulièrement attrayante avec notamment la projection sur grand écran de deux montages audiovisuels réalisés par notre ami Léo D’Hulst.

Le premier montage d’une durée de 1h26 débutera à 13 heures précises. Il sera suivi par un entracte au cours duquel les participants auront la faculté d’acheter des billets de loterie et de participer à un jeu-questionnaire (quiz) qui leur permettra de gagner des lots.

La seconde partie du montage audiovisuel, d’une durée de 2h34 sera ensuite projetée.

Plus de 70 clips ont été utilisés pour ces montages qui permettront d’entendre 66 chanteurs et chanteuses mais également des chœurs provenant d’archives personnelles des organisateurs, issues d’émissions télévisées françaises, anglaises, allemandes, hollandaises, mais aussi parfois de YouTube.

Cette année les organisateurs ont souhaité montrer aux participants un autre aspect de l’immense talent de Mario Lanza en l’associant à d’autres chanteurs lyriques ou non, la plupart aujourd’hui disparu, mais aussi aux chanteurs de la génération actuelle.

Darren Richard Henley, directeur de la station de Radio britannique Classic FM (l’équivalent de Radio Classique) et l’acteur-compositeur anglais  Sam Jackson sont les auteurs du livre : « 50 Moments that rocked the Classical Music World » (Les 50 moments qui ont marqué le Monde de la Musique Classique). Ils rappellent que c’est Mario Lanza qui a incarné le premier avec brio, la fascinante histoire du « crossover ». Un terme anglais qui, dans le domaine de la musique, désigne les chanteurs capables de passer de la musique classique (opéra, musique sacrée) à la musique populaire, appelée en France « musique de variété ». La musique populaire ou de variété englobe, au sens large du terme, la chanson, la comédie musicale américaine de Broadway, l’opérette française, autrichienne, allemande…

Un hommage sera rendu, entres autres, aux compositeurs français mais aussi à l’américain Sigmund Romberg surtout connu pour ses comédies musicales et opérettes dont « Le Prince Etudiant », « Le Chant du Désert » et « L’Ile aux Amours » (The New Moon)

En soirée, les participants qui le souhaitent pourront diner en compagnie des organisateurs, dans l’excellent restaurant de l’Hôtel De Notelaer.

Pour se rendre en train de Paris à Bornem : prendre le Thalys de 8h55 à la Gare du Nord. Arrivée Gare de Bruxelles-Midi à 10h24. Prendre un autre train pour la ville de Bornem distante d’environ 30 kms. L’Hôtel De Notelaer, situé face à la Gare de Bornem, est déjà complet, mais on peut trouver des chambres dans les autres et nombreux hôtels de la ville.

Nous sommes attendus nombreux.

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Concert d’hommage à Mario Lanza en Belgique

août 10th, 2013 par Alain Fauquier


Un nouveau concert d’hommage à Mario Lanza, organisé par l’Association Belge des Amis de Mario Lanza, aura lieu le Samedi 21 septembre 2013 à 16h30 au Château d’Ursel (commune de Hingene dans la région d’Anvers).

Concert du 210913

PROGRAMME

Ave Maria (Johann Sebastian Bach, Charles Gounod)

Paul Claus, baryton

Core’n grato (Salvatore Cardillo)

Papuna Tschuradze, ténor

O mio babbino Caro (Gianni Schicchi, Giacomo Puccini)

Jasmine Daoud, soprano

Because (Edward Teschemacher, Guy d’Harlelot)

Paul Claus, baryton

Vesti la giubba (I Pagliacci, Ruggero Leoncavallo)

Papuna Tschuradze, ténor

Song to the moon (Rusalka, A. Dvorak)

Jasmine Daoud, soprano

One Alone (The Desert Song, Sigmund Romberg, Otto Harbach, Oscar Hammerstein II)

Paul Claus, baryton

Torna a Surriento (Ernesto de Curtis)

Papuna Tschuradze, ténor

La ci darem la mano (Don Giovanni, Mozart)

Papuna Tschuradze, ténor & Paul Claus, baryton

The Lord’s Prayer (Albert Hay Malotte)

Paul Claus, baryton

M’appari tutto amor-Già l’april fa ritorno (Martha, Friedrich Von Flotow)

Jasmine Daoud, soprano, Papuna Tschuradze, ténor & Paul Claus, baryton

Heia, heia! In den Bergen ist mein Heimatland

(Die Csardasfürstin, Emmerich Kalman)

Jasmine Daoud, soprano

Golden Days (The Student Prince, Sigmund Romberg, Dorothy Donnelly)

Paul Claus, baryton

Only a Rose (The Vagabond King, Rudolf Friml, Brian Hooker)

Jasmine Daoud, soprano

E Lucevan le Stelle (Tosca, Giacomo Puccini)

Papuna Tschuradze, ténor

Libiamo ne’ lieti calici (La Traviata, Giuseppe Verdi)

Jasmine Daoud, soprano & Papuna Tschuradze, ténor

Finale: Be My Love (Nicolas Brodzsky, Sammy Cahn)

Jasmine Daoud, soprano, Papuna Tschuradze, ténor &

Paul Claus, baryton

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L’Italie honore Mario Lanza

juillet 12th, 2013 par Alain Fauquier


Festival Lanza

Le XIVème Concours international de chant lyrique Mario Lanza de Filignano aura lieu lors du Festival de Musique organisé du 14 au 18 août 2013.

Depuis plusieurs années ce concours de chant est présidé alternativement par la soprano Katia Ricciarelli et le ténor Gian Luca Terranova qui ne cessent de multiplier les hommages à Mario Lanza à travers leurs concerts.

Rappelons qu’en septembre 1957, peu de temps après son arrivée en Italie, Mario Lanza s’était rendu à Filignano, petite bourgade des Abruzzes située au nord-est de Naples, où son père Antonio Cocozza était né et où il lui restait encore des parents dont son cousin Domenico Cocozza, alors âgé de 18 ans, qui vit depuis en région parisienne, et des amis de la famille.

Le ténor avait été reçu chaleureusement par Celeste Mancini, Maire de Filignano, et les habitants très fiers et heureux d’accueillir une telle célébrité.

Photo ci-dessous, Celeste Mancini et Domenico Cocozza, accueillant Mario Lanza.

Filignano 8

Lors de la cérémonie organisée en son honneur une plaque commémorative portant son nom fut apposée sur la place du village.

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Après un banquet joyeux, Mario Lanza joua avec eux à la pétanque et chanta pour les remercier de leur accueil.

Filignano - Août 1957Filignano 2013-3

Rappelons encore que par deux fois, Mario Lanza fut fait Citoyen d’honneur  de la Ville de Naples, berceau de l’illustre Enrico Caruso.

Une première fois le jour de son arrivée en Italie le 28 Mai 1957 et une seconde fois en Juillet 1957, lors d’une cérémonie très officielle en présence des plus hauts dignitaires de la ville et d’un public nombreux.

Le fils cadet de Caruso, Enrico Caruso Jr., admirateur de Mario Lanza, conscient de l’hommage inestimable que celui-ci a rendu à son père en le faisant revivre avec un spectaculaire éclat avec son film Le Grand Caruso, fut ravi de lui décerner, au cours d’une cérémonie organisée à Naples en Juillet 1957 en présence de 400 invités, le prestigieux Enrico Caruso Award.

En septembre 1957, lors d’une somptueuse réception donnée à Rome dans les salons de la Casina Della Rosa, un luxueux établissement situé dans les magnifiques jardins de la Villa Borghese, à deux pas de la Via Veneto, Mario Lanza fut honoré de l’une des plus hautes distinctions italiennes des Arts, de la Musique et du Cinéma, le Il Maschera d’oro (Le Masque d’or).

Ce Prix lui fut décerné pour le remercier d’être l’artiste qui a le plus contribué à apporter la musique italienne et l’opéra au public mondial.  

Filignano 2013-1Filignano 2013-2

Nous remercions Domenico Cocozza et Clémentine Di Tanna pour les photos qui illustrent cet article. 

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Ben Heppner « fan » de Lanza

juin 4th, 2013 par Alain Fauquier


Ben Heppner

Il y a quelques années j’avais trouvé un disque de Ben HEPPNER dans les bacs de la FNAC.

Le disque s’intitulait « ideale », en référence à la magnifique mélodie de TOSTI, que tous les grands interprètes ont voulu chanter, LANZA bien sûr, mais tant d’autres comme Plácido DOMINGO (accompagné au violon par le grand violoniste israëlien Itshak PERLMAN), Richard LEECH etc..

Mon attention avait donc été attirée par ce titre, celui d’un des plus beaux airs que Mario Lanza ait jamais enregistrés. En examinant de plus près la pochette du CD, je constatais que celui-ci contenait plusieurs airs de TOSTI, ce qui n’était pas fait pour me déplaire.

Cette circonstance me rendit immédiatement sympathique ce ténor dont j’avais entendu parler mais que je n’avais jamais entendu. Je regardais la photo de la pochette : un grand colosse canadien portant chapeau et dont le livret me disait que c’était un grand interprète de Wagner, ce que j’allais pouvoir vérifier un ou deux ans plus tard.

En attendant, ce colosse chantant avait effectivement une voix magnifique, puissante mais infiniment douce, rien à voir avec un stentor ou un hurleur. À l’écoute, j’étais surpris par les nuances et la délicatesse, l’élégance du chant, la tenue de la ligne et le « legato » en même temps que par l’émotion qui émanait de cette voix, signe qui ne trompe pas chez certains : ils n’essaient pas de donner de la voix ou d’impressionner en « faisant du son ». Ils « chantent » comme on «rêve», dans un « enchantement ».

Quant aux notes aiguës de notre ami, elles étaient impressionnantes.

J’allais donc m’intéresser au sieur Ben HEPPNER, en parler autour de moi, le faire entendre à quelques personnes de ma famille dont deux au moins se précipitèrent même pour acheter le fameux « ideale » après l’avoir entendu et entendu d’autres mélodies italienne de ce CD (Matinatta, notamment) !

J’allais ensuite trouver un second CD de ce grand ténor, consacré aux grandes mélodies françaises et j’y trouvais même une version complète de… La Marseillaise, avec presque tous les couplets (Monsieur HEPPNER doit être une des rares personnes au monde à connaître la Marseillaise en entier….)

Un ou deux ans plus tard, voilà que notre homme venait à l’Opéra-Bastille pour chanter Lohengrin ! Évidemment je m’y précipitais pour avoir l’immense plaisir de l’entendre chanter ce magnifique rôle (avec notamment, dans la distribution, rien moins que Waltraud MAIER…).

La mise en scène était insupportable et prétentieuse, le metteur en scène ayant imaginé d’affubler tous les hommes d’un chapeau marron, d’un imperméable marron, et d’une écharpe marron, comme à la terne époque de l’aimable BREJNEV, et le décor n’était qu’un immense mur de chantier, d’où sortaient des morceaux de fer…

De toute évidence le chantier n’était pas achevé mais le public risquait, lui, de l’être.

Bref, on en réchappa et les voix des chanteurs nous sauvèrent des dangers de ce chantier à la soviétique où, sans avoir été prévenus, nous nous aventurions à nos risques et périls…

C’était la première fois que j’entendais Ben HEPPNER sur scène et, s’il n’avait pas précisément le physique svelte d’un jeune premier, au moins était-il un grand, un très grand ténor.Pour moi, ce fut l’essentiel: belle soirée et très belle découverte, suspectée depuis « Ideale ».

J’allais avoir une autre occasion d’écouter le grand Ben, cette fois à l’Opéra Garnier, un dimanche après-midi. Le ténor donnait un récital avec accompagnement de piano.

Il chanta  une vingtaine d’airs, dans un récital équilibré et intelligent, où il ne chercha pas à éluder les notes élevées et où il donna toute la mesure de son talent et de son sérieux. À part l’entracte, il ne s’interrompit que quelquefois, sans doute pour aller boire un peu d’eau.

Je fus très impressionné. 

Je compare ce récital d’il y a trois ou quatre ans à celui donné par le très sympathique et fameux ténor Joseph CALLEJA, en « Hommage à Mario LANZA », titre aussi du CD (« Tribute to Mario LANZA » sorti début 2013, et dont nous avons rendu compte sur ce site).

HEPPNER avait chanté une vingtaine d’airs et CALLEJA…. neuf airs seulement en comptant les « bis » (entretemps un très bel orchestre avait alterné avec CALLEJA, très belle voix, personnalité adorable, à qui nous avons offert le CD du « Cinquantenaire de la Mort de Mario LANZA » édité par notre association hors commerce et pour être offert à nos adhérents et amis).

Mais neuf airs ! Notre ami CALLEJA a annoncé clairement au public, avec beaucoup de charme et de gentillesse qu’il chantait le lendemain à Stockholm et qu’il devait « en garder un peu pour demain ». Du coup, il n’a pas chanté la note finale aigüe de « Be My Love » (qu’il chante au disque) ! Prudence…

Ces hommes et ces femmes, il est vrai, sont soumis à un rythme excessif, trop de scène, pas assez de repos, ça passe ou ça casse et Joseph CALLEJA est trop avisé pour prendre des risques fatals à sa voix et à sa carrière. Pourquoi alors ne pas se donner un jour de plus de repos entre chaque concert mais « se donner » au concert ? Il est vrai que parfois les agents et impresarii peuvent être exigeants puisqu’ils sont payés au pourcentage, …

Conclusion : un cheval de course est plus respecté par ses entraineurs qu’un chanteur d’opéra : on le couvre dès qu’il finit sa course et le vétérinaire lui rend visite…

Revenons à Ben HEPPNER, le « récitaliste » qui chante vingt airs (comme LANZA dans ses concerts, comme au ROYAL ALBERT HALL de Londres, en 1957).

Il y a quelques jours, donc, j’ai trouvé un nouveau CD de Ben intitulé « My Secret Heart » (Mon Cœur Secret », Chansons de scène et d’écran ».

Toutes les mélodies y sont anglaises ou américaines, soit chansons « isolées » soit grands airs d’opérettes célèbres comme le « Chant du Désert » (« The Desert Song »), de ROMBERG ou le « Prince Étudiant », (« The Student Prince ») du même ROMBERG, ou Love Me Tonight », extrait de l’opérette « Le Roi des Vagabonds » (« The Vagabond King »), de Rudolf FRIML, histoire romancée et chantée du poète François VILLON ; ou encore « Be My Love », de Nicolas BRODSZKY et Sammy CAHN, immense succès de Mario LANZA, sa chanson fétiche,  etc.

Je me mis à lire la petite introduction écrite par Ben HEPPNER lui-même et c’est ainsi que j’appris, sans vraiment en être surpris, que Mario LANZA avait été pour lui une des plus belles valeurs du chant mais aussi un « professeur » et un souvenir particulièrement doux puisque c’était celui de sa jeunesse, et que Mario LANZA était le chanteur favori de sa mère !

Parlant de ces airs et de leur temps, Ben HEPPNER écrit : « Peut être que mon plus doux souvenir d’enfance est celui de la musique. Car la musique, et en particulier le chant, ont toujours joué un rôle éminent dans nos vies quotidiennes. En fait, nos cœurs, notre maison et notre église résonnaient de musique, depuis des chansons populaires écoutées à la radio, aux chansons impromptues entendues en famille, jusqu’aux hymnes et à la musique gospel que l’on jouait à l’église… Cet enregistrement est une tentative de capturer et restituer une partie de cet héritage musical ».

« Pour cette collection, j’ai choisi une large variété de matériau musical allant des chansons favorites que l’on chantait jusqu’aux ballades d’amour recueillies de la scène et de l’écran. Des chansons  qui sont le reflet de cette époque – en gros la période couverte par les deux grandes guerres – pendant laquelle mes parents eux-mêmes ont grandi et commencèrent à élever leur famille.

Une grande partie de leur éducation musicale était acquise simplement par l’écoute de la radio, mais quels meilleurs maîtres que Nelson EDDY, Jeannette MAC DONALD, Mario LANZA (l’un des favoris de ma mère) et Vera LYNN. Cet enregistrement (qui devrait peut-être être appelé « Chansons que ma mère aurait souhaité que je chante »), est un coup de chapeau et un hommage à ces grandes mélodies d’une époque passée qui ont apporté de la joie à mes parents – particulièrement à ma mère – et ont instillé en moi l’amour du chant ».

« Alors que beaucoup d’entre vous me connaissent pour mes interprétations et mes enregistrements révèle un côté plus intime de ma personnalité musicale – de mon « cœur secret ». J’espère que vous aurez autant de plaisir à écouter ces chansons que j’en ai eu à les enregistrer. Elles viennent de mon cœur. J’espère qu’elles toucheront aussi votre cœur ».

On aura compris que les voix qui ont inspiré Ben HEPPNER ont profondément touché son cœur et qu’elles constituent pour lui un héritage sacré.

Le livret, en commentant et en situant les airs chantes, s’arrête sur « Be My Love ».

L’auteur du livret, Neil CRORY, écrit : « Be My Love », écrit avec le parolier Sammy CAHN (parolier de Frank Sinatra), est extrait du film de Mario LANZA de 1950, « The Toast of New Orléans ».

« Be My Love » se révéla l’un des plus grands succès de BRODSZKY ET CAHN et fut la première des cinq chansons de BRODSZKY à être primées par un « Academy Award ».

En quelques mois, cette chanson (en 1950 !) se vendit à plus d’un million de copies et devint un des plus grands succès de la période d’après-guerre. LANZA l’adopta comme son thème de scène. »

Encore un hommage d’un des grands ténors de notre temps à Mario LANZA !

Marcel AZENCOT

NB. Je viens de voir sur YouTube, Rolando VILLAZON exposer comment on devient ténor, et il fait passer une galerie de visages des grands ténors qui l’ont impressionné. On y voit évidemment LANZA, (dans la fameuse scène du film « Le Grand Caruso », où il joue CARUSO enregistrant devant un appareil en forme de porte–voix, du début du 20ème siècle…).

Les jeunes ténors connaissent tous et admirent tous LANZA.

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Concert d’hommage à Mario Lanza en Belgique

février 6th, 2013 par Alain Fauquier


De Léo D’Hulst, vice-président de l’Association des Amis Belges de Mario Lanza

Le Concert en Hommage à Mario Lanza, organisé le Dimanche 10 mars 2013 à 17 heures, en l’église Saint-Remi de Profondeville (petite ville située sur le bord de la Meuse belge à 9 km de Namur et 80 km de Bruxelles), a remporté un grand succès.

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Autour du portrait de Mario Lanza, de G à D:
François Lefèvre, pianiste; Michaël Spadaccini, ténor; Pierre Doyen, baryton et la soprano Jasmine Daoud.

L’hommage de jeunes chanteurs à un glorieux ancien bien vivant et source d’inspiration.

Environ 250 personnes avaient pris place dans l’église parmi lesquelles des membres de la British Mario Lanza Society de Londres et naturellement une délégation de notre association.

La salle était entièrement conquise par la qualité de la prestation fournie par les différents intervenants et une ovation debout soutenue salua ce merveilleux spectacle.

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Programme de la soirée :

BELLINI: I Puritani, Ah, per sempre io ti perdei (Riccardo)

GIORDANO: Andrea Chenier, Come un bel di di maggio (Andrea Chenier)

GOUNOD : Ave Maria par Jasmine Daoud et Michaël Spadaccini

MOZART : Le Nozze di Figaro, Hai già vinta la causa (Conte Almaviva)

PUCCINI: Madame Butterfly, Vogliatemi bene (Pinkerton/Butterfly)

LEONCAVALLO: I Pagliacci, Vest la giubba (Canio)

VERDI: Rigoletto, Parla siam soli (Rigoletto/Gilda)

VERDI: La Traviata, Libiamo, libiamo (Alfredo/Violetta)

PUCCINI : Tosca, E lucevan le stelle (Mario Cavaradossi)

MASCAGNI : Cavalleria Rusticana, Mamma quel vino generoso (Turrido)

MASSENET : Manon, A quoi bon l’économie (Lescaut)

PUCCINI : La Bohème, O soave fanciulla (Rodolfo/Mimi)

BIZET : Carmen, Je suis Escamillo (Escamillo/Don José)

Mario Lanza’songs:

Be My Love (Brodsky-Cahn) par Jasmine Daoud et Michaël Spadaccini

Granada (Augustin Lara) par Michaël Spadaccini

O Sole Mio (Di Capua) par Michaël Spadaccini

Only A Rose, The Vagabond King (Rudolf Friml) par Jasmine Daoud et Michaël Spadaccini

Core’ngrato (Cardillo-Cordiferro) par Michaël Spadaccini

You’ll Never Walk Alone, Carousel (Rodgers-Hammerstein II) par Jasmine Daoud

Concernant ces mélodies dont certaines ont été rendues célèbres par Mario Lanza, on peut trouver de nombreuses précisions sur ce site dans la rubrique : « Petite histoire de grandes chansons »

Finalement nous étions tous d’avis, malgré les moyens au niveau de la logistique plus limitée, que ce récital d’hommage à Mario Lanza était plus aboutit que celui que nous a proposé Joseph Calleja à Paris.

 affiche avec Pierre Doyen

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Hommage à Bob Dolfi

février 10th, 2011 par Alain Fauquier


Marlène D’Attanasio, Marcel Azencot, Bob Dolfi
Le 3 novembre 2007 à Philadelphie

Nous avons appris avec une profonde émotion et une immense tristesse la disparition subite, survenue le 25 janvier 2011 à Los Angeles, de notre ami Bob Dolfi qui consacra sa vie à promouvoir la mémoire de Mario Lanza.

Nous avons perdu un ami… encore un… Et quelle personnalité !

Avec la disparition de Bob Dolfi, c’est toute la communauté des amis de Mario Lanza qui a du chagrin.

L’Opéra Club de Paris Mario Lanza adresse à Marlène D’Attanasio, sa compagne, qui nous a appris, dévastée de chagrin, cette terrible nouvelle, nos plus amicales et affectueuses condoléances.

Notre ami Bob était la « mémoire vivante » des parents et des enfants de Mario Lanza avec lesquels il avait eu l’opportunité et le privilège de partager les pénibles années qui suivirent la disparition tragique à l’âge de 38 ans de leur fils unique.

D’évidence, la mort brutale de Damon Lanza en Août 2008, avait frappé Bob au cœur, un choc qui a peut-être contribué à écourter sa propre vie.

Originaire de Boston (Massachussets), Robert Dolfi (Bob), racontait qu’adolescent, il passait une grande partie de ses soirées, comme beaucoup d’entre-nous à cette époque, à écouter les disques de son idole Mario Lanza, ce qui déclencha en lui un impérieux désir de chanter, comme ce fut le cas pour de nombreux chanteurs.

Ce besoin était tel, qu’un jour il se rendit chez un professeur de chant auquel il déclara lors de sa première leçon: « Je veux chanter comme Mario Lanza ou pas du tout ! », ce à quoi le professeur répondit : « OK, goodbye ! » Dépité par une réponse aussi catégorique, son premier rêve s’envola. Mais il persista, et, sans pouvoir chanter comme Mario Lanza, il prit tout de même des leçons de chant.

Son autre souhait était de pouvoir un jour rencontrer le possesseur de « cette voix magique », Mario Lanza. L’occasion se présenta lorsque ses parents décidèrent de quitter Boston pour Hollywood. C’était pour Bob l’opportunité de se rapprocher de Mario Lanza, puis d’essayer de le rencontrer.

Malheureusement, au moment où il arrivait à Hollywood, Bob apprenait, effondré, que son idole, venait de mourir à Rome. Sa seconde passion était la sculpture qu’il pratiquait avec talent dans le studio de restauration d’œuvres d’art de son père qui travaillait pour des célébrités hollywoodiennes.

Il venait d’ailleurs de terminer la sculpture du buste de Mario Lanza, lorsqu’un jour de 1963, alors qu’il était encore chanteur en herbe, on lui demanda de chanter, en remplacement de son ami Giuseppe Puglia qui souffrait d’un mal de gorge, dans un restaurant italien dénommé Pucci’s, situé dans la vallée de San Fernando.

Le sort voulut que dans ce restaurant se trouvent les parents de Mario Lanza, Maria et Tony, invités d’honneur de la soirée, que son ami Giuseppe Puglia connaissait bien.

Lorsqu’il eut terminé de chanter des airs de Mario Lanza, Maria s’approcha de lui, le félicita et l’invita à sa table. Tremblant et semi-défaillant, comme il le dira lui-même dans son livre « Through Maria’s Eyes », ayant peine à imaginer qu’il était assis avec les parents de son idole, Bob ne put prononcer qu’une plate banalité : « Merci, vous êtes très gentille ! ».

Pourtant, cette rencontre allait changer à jamais le cours de sa vie.

Le jeune Bob était âgé d’une vingtaine d’années. Après quelques invitations formelles à diner à la maison, il allait entrer dans l’intimité d’une famille unie et affectueuse, et devenir, parce qu’il était sans doute plus âgé que les quatre petits-enfants (Colleen, Ellisa, Damon et Marc), celui à qui Maria et Tony confieraient leurs sentiments, leurs souvenirs, leurs joies, leurs peines, leurs réactions face aux critiques infondées dont Mario, même après sa mort, ferait encore l’objet de la part d’une certaine presse en mal de copies. Il connaitrait les nombreuses anecdotes qui ont jalonné la vie et la carrière de Mario Lanza, leur fils tant aimé, mort trop jeune, en pleine gloire.

En fréquentant assidument les parents de Mario Lanza de 1963 à 1975, année du décès de Tony Cocozza, Bob Dolfi allait devenir une sorte d’enfant adoptif et de grand frère pour les enfants, ainsi qu’une « Mémoire » de la vie et de la famille de Mario Lanza.

Lors d’un concert en hommage à Mario Lanza, Bob remettra publiquement à Maria le magnifique buste de Mario qu’il avait sculpté.

Maria sera surnommée « Mère courage » par les journaux américains.

Dans les années qui suivront la mort de Mario, elle recevra plus de 100 000 lettres de fans par an. Conduite en voiture par Bob Dolfi, elle se rendra plusieurs fois à des invitations émanant de sociétés, comme les Caisses d’épargne américaines qui organisaient en faveur de leurs clients des soirées ou des après-midi, consacrés à Mario Lanza.

Le film Le Grand Caruso, était projeté à ce public composé essentiellement de femmes, puis Maria montait sur scène et répondait à des foules de questions. A sa demande, le film était interrompu avant la scène de la mort de Caruso. Elle répondait aux questions, puis quittait la salle. La projection du film reprenait ensuite pour la dernière séquence, trop émouvante pour elle.

Elle dira à Bob : « Je tiens à participer à ces invitations pour démentir toutes ces rumeurs infondées sur la vie de mon fils et que des personnes mal intentionnées continuent à faire circuler ».

Avant qu’elle ne décède d’un arrêt cardiaque le 7 Juillet 1970 à l’âge de 65 ans, Bob fera la promesse à Maria, dont il dira qu’elle était « une Lady », de tout faire pour maintenir vivante la mémoire de son fils.

Avec la foule d’histoires qu’il avait apprises de Tony et de Maria au cours de ces douze années de vie, pratiquement commune, il suffira à Bob Dolfi de faire appel à samémoire pour alimenter la « machine à souvenirs » qui lui permettra de co-rédiger plus tard avec Damon, qui le considérait comme son grand frère, deux ouvrages sur Mario Lanza : « Be My Love, A Celebration of Mario Lanza » (1999) et « Be My Love, A Continued Celebration of Mario Lanza » (2008).

En 1997, pour tenir la promesse faite à Maria de promouvoir la mémoire de Mario, Bob et Damon créeront la société Damon Lanza Productions, destinée à publier trimestriellement une brochure d’une vingtaine de pages, The Lanza Legend News Letter, contenant des informations inédites extraites des archives de Mario Lanza et qui sera adressée aux fans du monde entier.

Ces archives, riches d’informations, contiennent les contrats d’engagement de Lanza par la MGM, des contrats et de nombreux courriers échangés avec RCA, Warner Bros, ses managers, agents commerciaux, amis vedettes, des programmes de concerts, une foule d’articles de presse, des factures, des livres de comptes, d’innombrables photographies, des télégrammes de félicitations… Tous ces documents ont été découverts en 1996 dans des cartons de déménagement restés entassés au fond du garage de Damon depuis leur retour d’Italie en octobre 1959.

De très nombreuses bandes magnétiques d’enregistrements inédits ont été découvertes elles aussi dans ces cartons. Personne n’avait jamais soupçonné l’existence de ces archives et enregistrements, retrouvés en parfait état de conservation. Ce sont des enregistrements très rares qui ont pu, grâce à la technologie moderne de la digitalisation, être transférés sur des CD.

En 2002, Damon Lanza et Bob Dolfi créeront le site internet Lanzalegend.com et sillonneront les Etats-Unis et de nombreux autres pays, Angleterre, Irlande, Italie… pour porter la bonne parole, participer à des festivals d’hommage à Mario Lanza, aux concours qui portent son nom….

En avril 2007, ils mettront en relation Marcel Azencot et Alain Fauquier qui créeront en France, avec leur efficace concours, l’Opéra Club de Paris Mario Lanza.

Après la tragique et brutale disparition de Damon Lanza le 16 août 2008, Bob Dolfi et sa compagne, l’adorable Marlène D’Attanasio, qui avait intégré depuis quelques années l’équipe de The Lanza Legend, très profondément affectés, continueront néanmoins avec énergie, détermination et le plus total désintéressement, à promouvoir la mémoire et la légende de Mario Lanza.

Bob Dolfi créera le slogan maintes fois vérifié: « Mario Lanza brings good people together » (Mario Lanza réunit les gens de bien) qui figure sur toutes les publications de Lanza Legend.

Bob était heureux d’être Membre d’honneur de l’Opéra Club de Paris Mario Lanza.

Notre amie Marlène D’Attanasio se retrouve maintenant seule aux commandes du navire !

Mais c’est une femme d’exception qui l’a prouvé à maintes reprises en apportant son efficace collaboration à l’organisation et au développent des nombreuses activités de Lanza Legend.

C’est aussi une femme qui a du cœur, de la compassion, pour tout dire, de l’amour.

Marlène est une femme de devoir qui saura le piloter !

Marcel AZENCOT et Alain FAUQUIER

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Anthony Kearns président d’honneur de The Lanza Legend

décembre 13th, 2010 par Alain Fauquier


Anthony Kearns
Nouveau Président d’Honneur de The Lanza Legend

Le ténor irlandais Anthony Kearns, 39 ans, succède au crooner Al Martino et à la soprano Kathryn Grayson, à la Présidence d’Honneur de THE LANZA LEGEND.

Le crooner de Philadelphie Al Martino, ami de longue date de Mario Lanza, et Kathryn Grayson, qui fut la partenaire de Mario Lanza dans deux de ses films, sont décédés à quatre mois d’intervalle les 13 octobre 2009 et 17 février 2010.

Ils avaient tous deux apporté leur précieux concours à THE LANZA LEGEND depuis sa création en 1997 par Damon Lanza et Bob Dolfi, pour préserver la mémoire de Mario Lanza.

Le nouveau Président d’honneur Anthony Kearns est un ténor lyrique doté d’une belle voix souple au timbre chaud et coloré. Sa carrière fut inspirée comme pour « Les Trois Ténors » et tant d’autres chanteurs, par Mario Lanza qu’il admire.

Il voue un amour profond à l’opéra et plus particulièrement aux opéras français et italiens qui conviennent parfaitement à sa voix. Il chante depuis qu’il est enfant les mélodies traditionnelles irlandaises et bien sûr la plus internationalement connue « Danny Boy ».

« Je n’ai jamais entendu une plus belle voix de ténor irlandais ! » déclarera Jean Kennedy Smith, sœur du Président J. F. Kennedy, lors de l’hommage rendu à son frère au Mémorial de Wexford (USA).

En tournée aux Etats-Unis, Anthony Kearns a donné de nombreux concerts dans des lieux prestigieux : Carnegie Hall, Radio City Musical, Madison Square Garden, Boston’s Fleet Pavilion, Hollywood Bowl, Le Capitole (à l’occasion de deux cérémonies nationales, le 4 juillet 2010 et lors des funérailles du Président Ronald Reagan).

Plus récemment Anthony Kearns a chanté à Philadelphie lors de la cérémonie au cours de laquelle l’ancien premier ministre britannique Tony Blair reçut de l’ancien Président Bill Clinton un Award pour la Paix.

En 2011 il chantera entre autres dans plusieurs représentations de Lucia di Lammermoor à l’Opéra de Naples (Floride).

Notre cher et regretté ami Damon Lanza pour qui nous avons une pensée émue (Il aurait eu 58 ans le 12 décembre 2010), n’a jamais rencontré Anthony Kearns. Mais il était l’un de ses grands admirateurs et il aurait été heureux et fier que celui-ci accepte la présidence d’honneur de THE LANZA LEGEND.

Dans un message adressé à Bob Dolfi et Marlene D’Attanasio, animateurs de THE LANZA LEGEND, qui oeuvrent tous deux avec énergie et abnégation depuis la disparition tragique et prématurée de Damon Lanza le 16 août 2008, pour maintenir vivante la mémoire de Mario Lanza, Anthony Kearns écrit notamment:

«Mario Lanza a été l’un des plus grands ténors du 20ème siècle. Il a été pour moi une grande inspiration, comme il le fut pour de nombreux autres chanteurs à travers le monde. C’est pour moi un grand honneur de faire partie de votre association.

Mario Lanza utilisait toutes les techniques vocales qui lui permettaient de faire varier sa voix du pianissimo au fortissimo et inversement sans effort, sa diction et l’attention qu’il portait aux paroles est exemplaire, sa gestuelle et l’intensité de l’émotion qu’il mettait dans chaque note était unique. Sa présence sur scène et son charisme n’avaient d’égal que sa voix.

A travers le portrait qu’il fit d’Enrico Caruso dans le film Le Grand Caruso, Mario Lanza fixa les standards pour des générations de ténors, et il « électrifia » littéralement des millions de nouveaux fans comme personne ne l’avait jamais fait avant lui et ne l’a fait depuis : avec le cinéma il a popularisé l’opéra dans le monde entier.

L’impact de sa courte carrière ne peut être mesuré avec précision. Mais sa vie et son œuvre ont atteint très loin trois des plus grands ténors de notre temps, José Carreras en Espagne, Plácido Domingo au Mexique, Luciano Pavarotti en Italie. Tous les trois ont rendu hommage au Grand Mario Lanza.

Il les a inspirés pour développer leur grandes voix et pour faire valoir leur talent dans le monde. Et il y a encore bien d’autres anecdotes identiques.

On dit que la vie de Mario Lanza est de celles dont les légendes sont faites : de la découverte de sa voix d’or à Philadelphie à son ascension météorique de ténor superstar à Hollywood et à sa fin tragique et prématurée.

J’ai vu son film That Midnight Kiss il y a plusieurs années, et quel impact il eut sur moi ! Pour un jeune garçon originaire d’un petit village rural en Irlande, la carrière de Mario Lanza était la preuve qu’il était possible d’atteindre l’impossible rêve, avec une grande force de volonté, beaucoup de travail et de la persévérance.

Mon répertoire, très éclectique, s’étend de l’opéra à l’opérette en passant par les chansons traditionnelles populaires italiennes et les grands standards américains. Mais ce sont surtout les chansons que Mario Lanza a rendu célèbres que j’aime le plus interpréter, comme « The Loveliest Night Of The Year », « Sérénade » du film Le Prince Etudiant, et « Because You’re Mine », pour n’en citer que quelques unes.

J’attends avec impatience de vous aider à préserver la mémoire de Mario Lanza. Ensemble nous pourrons inspirer des personnes de tous âges à réaliser leurs rêves, avec l’appui de la musique et avec notre engagement.

Merci pour l’opportunité que vous m’offrez et que Dieu vous bénisse ! »

From The Lanza Legend News Letter n° 46 Edition Décembre 2010

THE LANZA LEGEND
P.O Box 6742
San Pedro, CA 90732

Interlocuteurs:
Marlene D’Attanasio et Bob DOLFI

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Concert en hommage à Régine Crespin

juin 28th, 2010 par Alain Fauquier


Quinze jeunes et talentueux artistes de l’Atelier lyrique de l’Opéra National de Paris, dirigé par Christian Schirm, ont donné le vendredi 25 juin 2010 à 20h30 à la Mairie du 9ème – salle Rossini -, un magnifique concert en hommage à la grande cantatrice française Régine Crespin disparue à Paris à l’âge de 80 ansle 5 juillet 2007.

Dans leurs interventions, Messieurs Jacques Bravo, Maire du 9ème, et Thierry Cazaux, Conseiller Municipal délégué à la Culture et au Patrimoine, ont notamment rappelé que cette grande dame de l’Opéra qui s’est illustrée sur les plus grandes scènes internationales (voir rubrique : CHANTEURS FRANÇAIS), a résidé pendant 35 ans dans le 9ème arrdt., pas très loin de la Mairie.

Monsieur Christian Schirm a expliqué le rôle et le fonctionnement de l’Atelier lyrique: former et entretenir pendant une durée de deux ans un « vivier » composé de quinze chanteurs et de quatre pianistes-accompagnateurs. Pour intégrer l’Atelier lyrique, les jeunes chanteurs sont sélectionnés lors d’une audition rigoureuse (lors de la dernière audition, seuls 3 candidats ont été retenus sur 300 présentés). Pendant ces deux années,  les futurs artistes sont intégralement pris en charge par l’Opéra National de Paris qui finance leurs études (professeurs de chant et coachs) et leur verse un salaire. Progressivement, les élèves se produisent en public lors de concerts et intègrent l’Opéra Bastille où de petits rôles leurs sont confiés.

Ce concert a permis d’entendre au cours de la première partie quelques belles mélodies françaises et russes écrites par de célèbres compositeurs: Robert Schumann, Henri Duparc, Alexandre Borodine, Piotr Tchaïkovski, Serguei Rachmaninov, Hector Berlioz.

Après l’entracte l’ambiance musicale s’est soudainement animée avec des airs d’opéra de compositeurs italiens et français : Gioacchino Rossini (Guillaume Tell, Mathilde « Sombre forêt » ; La Cenerentola, duo Angelina, Don Ramiro « Un soave non so che… », La Bohème, Musetta « Quando me’n vo’… »), Charles Gounod (Faust, Marguerite « Ah je ris de me voir si belle… »), Jules Massenet (Hérodiade, Salomé « Il est doux, il est bon… ».

C’était un peu comme pour la météo de cette fin de printemps. En quelques minutes on est passé comme par magie de la froideur de l’hiver, avec des interprétations figées et académiques où le chanteur ne bouge ni un cil ni une oreille, à la chaleur de l’été avec des interprètes dont les voix et la gestuelle se sont subitement réchauffées  et animées à l’unisson de leurs partitions. Si la satisfaction du public se mesure aux applaudissements, la seconde partie du concert fut sans conteste la plus appréciée.

On l’aura compris, en raison de la qualité évidente des voix de cette nouvelle génération de chanteurs, les amateurs de Bel Canto auraient sans doute aimé entendre un plus grand nombre d’arias. Ils sont restés un peu sur  leur faim. Mais ce sera sans doute pour une prochaine fois. Peut-être ces jeunes chanteurs n’étaient-ils pas encore suffisamment prêts pour interpréter les grands airs du répertoire lyrique !

Voici les noms des ces prometteurs artistes :

Manuel NUNEZ CARMELINO, ténor
Aude EXTREMO, mezzo-soprano
Carol GARCIA, mezzo-soprano
Alisa KOLOSAVA, mezzo-soprano
Ilona KRZYWICKA, soprano
Julie MATHEVET, soprano
Zoe NICOLAIDOU, soprano
Michal PARTYKA, baryton
Damien PASS, baryton-basse
Maria Virginia SAVASTANO, soprano
Chengxing YUAN, soprano

Pianistes-accompagnateurs :

Ruta Lenciauskaitè
Chloé Ghisalberti
Lorenzo Di Toro
Ugo Mahieux

L’Opéra Club de Paris Mario Lanza leur souhaite à tous une belle et brillante carrière.

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Opéra Magazine commémore la disparition de Mario Lanza

avril 10th, 2010 par Alain Fauquier


Abonné à Opéra Magazine, l’Opéra Club de Paris Mario Lanza avait écrit au Magazine pour lui rappeler le Cinquantenaire de la mort de Mario Lanza.

Le rappel n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd et le N°44 d’octobre 2009, a commémoré, juste dans le mois du Cinquantenaire, le tragique évènement, en page 6 sous la rubrique « On en parle » et sous le titre « IL Y A CINQUANTE ANS DISPARAISSAIT MARIO LANZA », le tout agrémenté d’une belle et fidèle photographie où le regard de l’artiste se perd un peu dans le vague.

Le texte de l’article est le suivant:

« Le ténor américain d’origine italienne, né le 31 janvier 1921 à Philadelphie, s’est éteint à Rome il y a très exactement un demi-siècle, à seulement 38 ans. Découvert par le chef Serge Koussevitsky, il fait ses débuts au Festival de Tanglewood à l’âge de 20 ans. Un concert à Los Angeles en 1947 décide de son destin. Le producteur Louis B Mayer, patron de la toute puissante MGM, lui propose un contrat en or à Hollywood. Entre films à succès (dont le fameux « The Great Caruso » en 1951) et disques se vendant par millions, il trouve quand même le temps de donner de nombreux concerts devant des milliers de spectateurs en délire (soixante seize mille au Grant Park de Chicago !).

Presque rien à la scène, en revanche, ce que l’on peut regretter. D’après ce que l’on entend par ses nombreux récitals, Mario Lanza y aurait sans doute fait une grande carrière ».

Il faut saluer Opéra Magazine pour son article, même si l’on peut toujours trouver trop court un article sur un artiste du calibre de Mario Lanza, mais en peu de mots beaucoup de choses y sont dites: la jeunesse de Lanza et sa très courte  vie, ses immenses triomphes et les foules en délire qui venaient l’écouter, le « fameux » film « Le Grand Caruso », qui devait décider de la carrière de tant d’artistes par la suite, (Placido Domingo, Carréras,  Pavarotti, Alagna – qui en fait des gorges chaudes dans son livre « Je ne suis pas le fruit du hasard », chez Grasset – , Joseph Calleja etc…), ses nombreux concerts, et enfin le regret que dans tout ce tourbillon Mario Lanza n’ait pas pu faire une carrière parallèle à l’Opéra, « sur la scène », où ce comédien né aurait pu donner encore plus toute son immense mesure.

Mais c’est ainsi, il ne faut pas se lamenter sur ce qui aurait pu être mais remercier le Ciel et l’artiste de ce qui a été et de ce que jeune homme d’exception nous a donné.

Marcel AZENCOT

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Hommages du Cinquantenaire

août 6th, 2009 par Marcel Azencot


En 2009, pour le Cinquantenaire de la mort de Mario Lanza, de très nombreux hommages lui ont été rendus principalement sous forme de concerts dans lesquels les chanteurs ont interprété ses plus célèbres chansons et airs d’opéra favoris:

Le 31 janvier 2009 un premier concert lui fut dédié à l’Opéra de Fresno (Californie), par les ténors Eduardo Villa, Antonio Nagore et Gerard Powers.

Un second concert a eu lieu le 10 avril au Carnegie Hall (New York), avec les ténors : Aaron Caruso, David Gvinianidze et Alejandro Olmedo.

(Photo Bob Dolfi, Lanza Legend)

En juin 2009, ARTE a rediffusé le film de la BBC réalisé par Mark Kidel, Mario Lanza, « Un grand ténor à Hollywood » (en anglais, « Mario Lanza, Singing To The Gods »).

Le 20 juillet un autre concert a eu lieu à Pistoïa (Italie), avec la soprano Brunella Carrari et le ténor Edgardo Rocha.

Le 8 août à Saint Pierre Park de Montréal (Canada), le ténor Manrico Tedeschi dédia à la mémoire du « Grand Mario Lanza » un mémorable concert.

Les 8, 14 et 16 août 2009 à Filignano (Italie) s’est tenu le « 13ème Festival international de chant en hommage à Mario Lanza ».

Le 2 octobre, le ténor Aaron Caruso et ses amis, la soprano Christina Luna, les ténors Elio Scaccio, Frank Tenaglia, Sam Vitale, Dominic Mantuano donnèrent un second concert à guichets fermés au Carnegie Hall de New York. Accompagnés au piano par George Poppe, ils interprétèrent des airs du répertoire de Mario Lanza:  « With A Song In My Heart », « If I Loved You », « Because You’re Mine », « Parlami d’Amore Mariu », « For You Alone », « Granada », « Because », « Recondita armonia », « Serenade » (Le Prince Etudiant), « I’ll Walk With God », « They Didn’t Believe Me », « Funiculi Funicula », « O Sole Mio »… Ralph Marcarelli oeuvrait en Maître de cérémonie.

Le samedi 3 octobre 2009, Martin Bourke a donné au « Kilrush Golf Club » (Irlande), une conférence en hommage à Mario Lanza.

Le 3 octobre un concert à la mémoire de Mario Lanza et de son fils Damon Lanza, disparu le 16 août 2008, a eu lieu dans le Music Hall du Snug Harbor Cultural Arts Center de New York (Staten Island)  avec les ténors Aaron Caruso, Frank Tenaglia, Dominic Mantuano, la soprano japonaise Yuriko Nonaka et le célèbre crooner Al Martino, ami de Mario Lanza, qui décédera peu de temps après, le 13 octobre 2009, 8 jours après son 82ème anniversaire. Les prestations de ces grands artistes furent saluées par des standing ovations. Le Richmond County Orchestra était conduit par le Maestro Alan Aurelia.

Le ténor Mark Janicello donna quatre concerts intitulés « Be My Love » en Autriche et Allemagne:

- Le 4 octobre au Vienna’s English Theater

- Le 7 octobre au Sternbräu Sterntheater de Salzburg,

- Le 16 octobre au Gloria Theater de Vienne

- Le 19 octobre au Komödie im.

Le 7 octobre, les ténors David Gvinianidze, Alejandro Olmeda et George Gayvoronskiy ont donné un concert en Russie.

L’Ecosse a donné trois concerts d’hommage intitulés « The Loveliest Night Of The Year » sous la présidence d’honneur d’Ellisa Bregman-Lanza, avec la participation du ténor Sean Costello et la soprano Sandra Oman. Le Slovak Festival Orchestra était placé sous la direction de Vladimir Jablokov:

- le 6 octobre à l’Opéra de Cork,

- le 7 octobre à l’Université de Limerick,

- Le 8 octobre au National Concert Hall de Dublin.

Philadelphie a aussi organisé, comme elle le fait depuis 1963, le Concours international de chant Mario Lanza, le 1er novembre 2009, avec la participation du ténor Giuseppe Taormina, au Double Tree Hotel (face à l’Académie Nationale de Musique). Cette soirée a été précédée, le 31 octobre, d’une réunion amicale et d’un dîner au High Note Café (où se retrouvent des amateurs d’opéra) sur la 13ème et Tasker Street.

Du 18 au 21 Septembre 2009, l’association Friends of Mario Lanza, de la ville de Rugby (Angleterre) ont organisés dans les salons du Woodville Hotel plusieurs soirées d’hommage à Mario Lanza.

Toujours en septembre, le 23 à 14 heures, l’Association Belge des Amis de Mario Lanza a organisé une conférence avec projection d’extraits de films à l’Hotel Notelaer, à Bornem (près de Bruxelles).

Les 9, 10 et 11 octobre 2009, à Stratford-upon-Avon, la British Mario Lanza Society (Présidente Ellisa Lanza-Bregmann et Président d’honneur, Monsieur José Carreras) a organisé une manifestation d’hommage avec la participation du ténor Gian Luca Terranova.

Le 1er novembre 2009, Michael A. Nutter, Maire de Philadelphie, a lui aussi honoré Mario Lanza, pour  avoir été l’Ambassadeur de l’Opéra et de la Musique dans le monde et pour la formidable  inspiration qu’il représente pour des générations de chanteurs.

Le 12 décembre à l’Opéra de Colombus (Ohio, États-Unis), les ténors Eduardo Villa, Randolph Locke et Gerard Powers ont donné un nouveau concert pour célébrer Mario Lanza.

Dame Kiri Te Kanawa la grande Diva néo-zélandaise, anoblie par la Reine Elizabeth II, a présenté le 12 octobre 2009 à la BBC une  émission d’hommage à Mario Lanza.

L’Opéra Club de Paris Mario Lanza a débuté un cycles de conférences intitulées « Mario Lanza, Ténor de légende » – illustrées d’interprétations par Lanza et d’autres grands ténors qu’il admirait – : une première conférence a eu lieu le 20 juin 2009 pour l’assemblée générale de l’Association. Une seconde conférence a eu lieu à Lauris, dans le Lubéron, le 27 août 2009, à 18h30 par Jacques Rouchouse.

D’autres conférences auront lieu en 2010 à Paris et en province: Toulon, Rouen, Lyon, Angers… Les dates seront communiquées sur le site ultérieurement.

Pour commémorer le Cinquantenaire de la disparition de Mario Lanza,
l’Opéra Club de Paris a  élaboré une compilation
Hommage du cinquantenaire
(23 titres inoubliables interprétés par Mario Lanza).
Ce CD digitalisé est offert pour toute adhésion à l’association.
Il est aussi offert pour tout don égal ou supérieur à 50 euros
effectué en faveur de l’association pour l’aider à développer ses activités lyriques
et à réaliser son projet de Concours de chant Mario Lanza à Paris en 2011.

La première biographie en français consacrée à Mario Lanza, par Marcel Azencot et Alain Fauquier (300 pages/80 photos) est achevée. Les auteurs sont actuellement à la recherche d’un éditeur. La date de parution de cette biographie intitulée Mario Lanza, Ténor de Légende sera communiquée ultérieurement.

Nouveaux hommages en 2010:

Le 14 mars 2010 au Kursaal d’Ostende, le ténor italo-suisse Livio Gabrielli a donné un concert en hommage à Mario Lanza.

En Avril 2010, Peter Nero a présenté avec de nombreux chanteurs et le Philly Pops orchestra, la vie du Grand Mario Lanza. Un magnifique spectacle musical auquel ont participé 4 ténors.

Des critiques d’Art lyrique, très sûrs de leur jugement, avaient affirmé en 1950, que Mario Lanza serait vite oublié. Ils montrent 50 ans plus tard la limite de leur expertise. Un professionnel comme le baryton Lawrence Tibbett, avait, lui, un jugement bien différent puisqu’il avait avait prédit en 1959 : « Dans 50 ans le monde reconnaitra en Mario Lanza le grand artiste qu’il était ».

Fait unique dans les annales du Bel Canto, la popularité de Mario Lanza se développe de façon constante depuis un demi-siècle. On ne compte plus aujourd’hui les sites internet qui lui sont dédiés ainsi que les hommages qui lui sont régulièrement rendus par des artistes du monde entier. Sa popularité entraine même celle des des autres artistes de son temps et d’aujourd’hui. Lanza est de plus en plus associé dans des duos virtuels, à Caruso, Corelli, Bjoerling, Callas… Domingo, Pavarotti, Carreras…

Mario Lanza chanta l’opéra comme personne, bien qu’il ne chantât pratiquement pas à l’opéra, détourné très tôt des grandes scènes lyriques par Hollywood qui avait décelé son formidable potentiel et lui a offert des cachets astronomiques pour se l’attacher. De nombreux très grands chanteurs d’opéra ont chanté dans des films: Caruso, Schipa, John Mc Cormack, Tauber, Lauri-Volpi, Gigli, Tagliavini, Del Monaco… , y compris Pavarotti, mais aucun n’a eu le succès de Mario Lanza et leurs films sont oubliés.

Pour le Maestro Zubin Mehta, qui a notamment dirigé les « Trois Ténors » dans de nombreux concerts, « La voix de Mario Lanza est un vrai bonheur pour l’Opéra ».

Duo du tombeau (Aïda), avec Dorothy Kirsten
Film MGM: Le Grand Caruso, 1951

Cinquante ans après sa mort la « magie » de MARIO LANZA est toujours intacte!

Marcel AZENCOT et Alain FAUQUIER

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Un Gentleman nous a quittés: Damon Lanza

septembre 14th, 2008 par Marcel Azencot


Avec sa discrétion habituelle, comme pour ne pas nous déranger, Damon Lanza nous quittés en pleines vacances, le 16 août 2008, victime d’une crise cardiaque à 55 ans à peine.

A notre retour, c’est sous le choc que nous apprenions son décès et découvrions avec chagrin combien ce grand bonhomme discret et au verbe rare va nous manquer. Sans trop nous en apercevoir, c’était une évidence, on ne pouvait que l’aimer pour sa simplicité, sa douceur et sa fragilité, son sourire large et chaleureux et son regard sombre et triste.

Et il y avait de quoi porter cette infinie tristesse quand on avait perdu, à l’âge de 6 ans et en l’espace de 5 mois, ses jeunes parents, son père Mario Lanza, âgé de 38 ans, et sa mère Betty Hicks Lanza,  36 ans, puis, à l’âge adulte, sa soeur ainée Colleen, fauchée à 48 ans par un camion à Beverly Hills, puis son frère Marc, emporté à l’âge de 37 ans comme son père par une phlébite, (c’est ce qu’il me disait l’an dernier, en novembre 2007, au Ball et Concours de Chant Mario Lanza de Philadelphie, alors que nous évoquions sa propre et récente hospitalisation pour (encore !), des problèmes de circulation sanguine aux jambes et aux pieds).

La tragédie grecque ou le « fatum » romain, avons nous tous pensé, a frappé Damon (nom grec…) et continue de décimer cette malheureuse famille dont il ne reste qu’un enfant du couple de Mario Lanza, Ellissa (Lanza Bregmann).

Comment ne pas évoquer dans ces quelques lignes Damon, Damon le doux, Damon l’humble, Damon le chaleureux, qui vous embrassait et vous serrait dans ses bras forts ?

En dépit d’une grande présence, Damon n’aimait pas s’imposer et vous écoutait comme si vous étiez seul au monde avec lui, avec cette attention pour vous qui était sa marque de respect.

Le but de sa vie, porter la mémoire de son père, lui avait donné le bonheur de rencontrer des milliers de gens et d’être aussitôt aimé d’eux pour les avoir touchés au coeur, comme Mario Lanza.

Son dévouement, sa force tranquille (car ce fragile n’était pas un faible) et sa modestie réelle nous ont donné pour lui respect et tendresse, et illustré, dans cet homme qui s’effaçait, le propos des Sages du Talmud: l’humilité élève à la grandeur.

Mais pour nous, c’est d’abord le souvenir de l’avoir connu, ce vendredi ensoleillé de Novembre 2006, au Musée et à la Fondation Mario Lanza à Philadelphie, où il donnait un coup de main et classait livres, DVD et disques, et divers « memorabilia » de Mario Lanza, en jeans et tee shirt (« l’uniforme de la Californie », comme il disait en riant, lui qui détestait les tenues formelles, les chemises et les « costumes-cravates » – sauf pour la messe annuelle célébrée en mémoire de son père à l’Église italienne de Santa Maria Magdalena dei Pazzi, en pleine Little Italy, où Mario Lanza avait servi comme enfant de coeur et où son cercueil serait exposé, au retour de Rome, avant d’être enterré en Californie.)

On discuta pendant deux heures et il nous fit la visite commentée du Musée, et on se sépara provisoirement , avec un « big hug », avant de se revoir le soir au bar de l’Hôtel.

C’est aussi le souvenir de l’avoir connu durant ces deux Annual Balls de 2006 et 2007, de dîner ensemble avec quelques amis, dans un restaurant italien, d’avoir, après la cérémonie formelle du Concours de chant, fini les soirées en petit comité dans sa suite du dernier étage de l’Hôtel Double Tree, à évoquer les projets et l’avenir: il se réjouissait de l’achèvement prochain de notre site, prévoyait de venir à Paris pour un Hommage à Mario Lanza, de l’organisation d’un Concours de chant Mario Lanza à Paris, et nous échangions encore des mails quelques jours avant le 16 août 2008 pour ces projets.

C’est enfin, et surtout, la peine de l’avoir perdu, le regret de ne pas l’avoir mieux connu, malgré l’impression de l’avoir aimé depuis toujours, le regret, encore, de ne pas lui avoir plus et mieux exprimé qu’on l’aimait pour lui-même et pour ce qu’il faisait, et pour la manière dont il le faisait. On se console en se disant qu’il a bien dû le voir dans nos yeux et le sentir dans nos embrassades, nos « big hugs », et dans notre respect.

Certains êtres ne donnent la mesure de leur absence qu’une fois partis. De leur vivant, ils avaient contribué à embellir notre vie, mais voici que nous découvrons, après leur départ, qu’ils n’ont pas fini de la remplir.

Damon le Gentleman était de ceux là, une âme légère et profonde.

(Photo The Lanza Legend)

Marcel AZENCOT

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La prédiction de Tibbett

février 2nd, 2008 par Marcel Azencot


Le 7 octobre 1959, le grand ténor et acteur américain Mario Lanza s’éteignait brusquement à la clinique Valle Giulia à Rome, d’où il s’apprêtait à sortir après une cure d’amaigrissement.

Une phlébite persistante (une photo le montre, jambe surélevée et bandée) et une vie d’excès avaient eu raison de cet homme excessif de seulement 38 ans, qui laissait quatre enfants et une femme fragile qui ne devait lui survivre que 5 mois.

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Hommage à Luciano Pavarotti

janvier 12th, 2008 par Marcel Azencot


Luciano Pavarotti vient de rejoindre le paradis des grandes voix humaines, pour retrouver les Caruso, Schipa, Gigli, Bjoerling, Corelli, Mario Lanza…

Voix splendide au timbre clair, la voix de Luciano Pavarotti était reconnaissable, «personnalisée» et identifiable comme toutes les grandes voix, outre qu’elle était la plus diffusée par le disque, le DVD et la télévision, surtout depuis la «grand messe» des Trois Ténors.

Le grand public parlera des aigus de Pavarotti, mais là n’était pas l’essentiel : l’histoire de l’Opéra a connu des ténors aux aigus exceptionnels, tels que Franco Bonisolli, Helge Roswaenge, Giacomo Lauri-Volpi, dont on trouve toujours les disques dans les bacs et qui furent, de leur vivant, de grandes stars, surtout les deux derniers cités.

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