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Ecouter Mario Lanza

Leoncavallo : VESTI LA GIUBBA
Dicitencello Vuie
Verdi: OTELLO "Dio mi potevi"
Na sera e maggio
Serenade de Romberg
Leoncavallo: LA BOHEME
Giordano: ANDREA CHENIER














Vif succès du Concert Passion Bel Canto salle Rossini

novembre 7th, 2011 par Alain Fauquier


Le 15 décembre 2011

Le concert Passion Bel Canto, organisé le 14 décembre 2011 par l’Opéra Club de Paris Mario Lanza dans l’accueillante et confortable Salle Rossini de la Mairie du 9ème arrondissement, fut un beau concert et il a connu un vif succès.

Au programme: des grands airs d’opéra du répertoire italien et des mélodies napolitaines rendues célèbres par les plus grands artistes: Caruso, Gigli, Ponselle, Lanza, Tebaldi, Pavarotti et bien d’autres pour n’en citer que quelques uns. Le public s’est pressé nombreux, la salle (300 places) était pleine, pour entendre ces magnifiques arias et chansons, interprétés par les talentueux artistes lyriques de l’association.

Notons que ces professionnels du chant d’opéra sont tous venus bénévolement pour « enchanter » de leurs belles voix un public averti, amateur d’art lyrique.

La soirée était placée sous la présidence d’honneur de notre grande soprano française Madame Renée DORIA, de l’Opéra de Paris, qui adressa à l’issue du concert qui dura près de 2 heures, ravie et comblée, aux responsables de l’association, ses félicitations pour l’organisation de cet événement.

Monsieur Thierry CAZAUX, Conseiller d’arrondissement délégué au patrimoine et à la culture à la Mairie du 9ème, prononça quelques mots d’accueil en début de spectacle et resta toute la soirée.

Les prestations de tous les intervenants, chanteurs et musiciens, furent saluées par des applaudissements sincères et nourris, et le public comblé quitta la salle dans la bonne humeur, certaines personnes sifflotant ou fredonnant comme nous avons pu l’entendre, « La donna è mobilé » ou « O Sole Mio ». D’autres demanderont la date du prochain concert.

N’oublions pas le présentateur, Jean KRIFF, véritable « chef d’orchestre » qui anima la soirée avec humour et esprit, le tout dominé par une parfaite connaissance de l’opéra et de la musique. Un grand professionnel à qui le public décerna de très nombreux applaudissements.

Ce concert ayant été filmé nous en insérerons prochainement quelques extraits sur le site.

Les chanteurs:

Carlo CIABRINI, ténor
Dorothée PERREAU, soprano
Hyalmar MITROTTI, baryton-basse
Liliana SALLUSTIO, soprano invitée

Les musiciens:

Emmanuel BELLANGER, piano et violoncelle
Franz MICHEL, piano (invité)

Présentateur:

Jean KRIFF

PROGRAMME

Ah ! non credea mirarti : LA SONNAMBULA, Acte II (Bellini) par Dorothée PERREAU

Notturno (Bellini)par Emmanuel BELLANGER au violoncelle et Franz MICHEL au piano

Ella giammai m’amo : DON CARLO, Acte IV (Verdi) par HyalmarMITROTTI

E lucevan le stelle : TOSCA, Acte III (Puccini) par Carlo CIABRINI

O Mio Babbino Caro : GIANNI SCHICCHI (Puccini) par Dorothée PERREAU

Un ignoto, tre lune : I MASNADIERI, Acte III (Verdi) par HyalmarMITROTTI

Vesti la giubba : I PAGLIACCI, Acte 1 (Leoncavallo) par Carlo CIABRINI

E Susanna non vien ! : LE NOZZE DI FIGARO, Acte III (Mozart) par Dorothée PERREAU

La donna è mobile : RIGOLETTO, Acte III (Verdi) par Carlo CIABRINI

Lungi dal caro bene : GIULIO SABINO, (Sarti) par Liliana SALLUSTIO

Un bel di vedremo : MADAMA BUTTERFLY, Acte II (Puccini) par Liliana SALLUSTIO

“Norma” (Bellini) – Thème et variations pour piano de Louise Farenc par Emmanuel BELLANGER

Non t’amo più (Tosti) par HyalmarMITROTTI

O Sole Mio (Di Capua) par Carlo CIABRINI

I’ te vurria vasà (Di Capua) par Liliana SALLUSTIO

La Calunnia : IL BARBIERE DI SEVIGLIA, Acte 1(Rossini) par HyalmarMITROTTI

Marechiare (Tosti) par Liliana SALLUSTIO

Santa Lucia(Cottrau) par Liliana SALLUSTIO

En savoir plus sur les interprètes :

Carlo CIABRINI
Ténor d’origine Corse, Carlo Ciabrini chante tous les rôles du répertoire italien et français: Rigoletto, Tosca, Traviata, Faust, Werther… Après avoir étudié le chant à l’âge de 19 ans avec la soprano
Renée Doria puis avec le ténor Umberto Valdarnini, Carlo Ciabrini fréquentera les ténors Giacomo Lauri-Volpi, Gianni Raimondi et Carlo Bergonzi qui lui prodigueront leurs ultimes et précieux conseils. Carlo Ciabrini s’est produit à Paris, en province et en Italie avant d’être engagé pour plusieurs saisons comme premier ténor par l’Opéra National de Bucarest. Depuis ces dernières années Carlo Ciabrini participe, aux côtés de Gabriel Bacquier, d’Andréa Guiot et de Michèle Command, au jury du Festival international de chant lyrique de Canari (Haute-Corse). Il se consacre aujourd’hui à l’enseignement du chant d’opéra et collabore à la société MALIBRAN-MUSIC dont son épouse est la directrice.

Dorothée PERREAU
Dorothée Perreau découvre les premières joies du chant dès l’âge de 5 ans dans les chorales « A Cœur Joie » de Lyon. En 1980, elle rentre au Conservatoire National de Région de Lyon en formation musicale et en flûte traversière, dans la classe de Paule Riche, où elle fera toute sa scolarité musicale jusqu’aux classes de Diplôme de Fin d’Etudes. A 20 ans, elle commence à travailler sa voix dans la classe d’Eve-Pia Manceau, en parallèle de son parcours d’ingénieur agronome. Baddia Haddad (Beyrouth), Kim Lee (St Maurice) et Anna-Maria Bondi (Schola Cantorum de Paris) lui enseignent la technique vocale au gré de l’évolution de sa situation familiale et professionnelle. Elle travaille aujourd’hui avec Philippe Degaetz au Conservatoire d’Antony (92) et vient d’obtenir le Prix d’Excellence de la Confédération Musicale de France avec mention très bien. Elle obtient en 2008 une mention au Concours de Chant Sacré à Paris et démarre les concerts en soliste. En 2009, elle intègre la « Pépinière des Voix » d’Agnès Mellon, sur le thème de la musique sacrée baroque allemande. Elle chante actuellement la Petite Messe Solennelle de Rossini à l’église de la Madeleine à Paris.

Hyalmar MITROTTI
Baryton-basseBaryton-basse colombien, Hyalmar Mitrotti est issu d’une famille de réalisateurs. Il fait des études de cinéma au Canada puis en France. Il étudie parallèlement le théâtre et le chant, notamment à la Guildhall School of Music and Drama de Londres où il travaille entre autres avec Graham Johnson, Robin Bowman, Susan Walker, Emma Kirkby. Actuellement, il se perfectionne auprès de Lionel Sarrazin et de la chef de chant Anne-Marie Fontaine de l’Opéra de Paris. Il a collaboré avec des compagnies telles que Grange Park Opera, British Youth Opera, le Théâtre du Châtelet aux côtés d’artistes tels que Bryn Terfel, Cynthia Makris, Placido Domingo, Cristina Gallardo Domas. Egalement concertiste il se produit régulièrement dans des oratorios ainsi qu’en récital en France, Royaume-Uni, Uruguay, République Tchèque, Colombie… En octobre 2011 il joue le rôle-titre des Nozze di Figaro de Mozart au Théâtre Adyar dans une mise en scène d’Humbert Carmelo de l’Opéra National de Paris.

Liliana SALLUSTIO
C’est dans un climat baigné de chant et de musique, dans la tradition pleinement italienne que naît et grandit Liliana Sallustio. Originaire du Molise en Italie (région natale du père de Mario Lanza), elle naît en Belgique où, avec ses 6 frères et sœurs, le chant, le piano, la guitare retentissent à tout moment pour exprimer toutes les émotions qui frappent en plein cœur. Elle puisera son abondante créativité dans la force et l’ambiance d’une famille pleine de courage, de joie de vivre et de sagesse. Elle se produit dès le plus jeune âge, dans le domaine du chant, de la danse et du théâtre, encouragée et soutenue par sa marraine, organisatrice de spectacles.

Parallèlement, elle poursuit ses études linguistiques auxquelles se succèderont les études musicales et théâtrales. Après une formation pianistique, elle couronnera son travail par ses diplômes de chant et art lyrique. Liliana Sallustio se spécialise et traverse l’Europe - Italie, France, Allemagne, Hollande – à la rencontre des Maîtres et écoles de chant les plus illustres pour réaliser une véritable synthèse des écoles qui fera naître sa propre méthode de chant et de chant pour solfégistes. Son insatiable passion pour le bon goût, lui dictera les choix à faire pour respecter la Musique et la Littérature à leur plus haute expression. Elle se produit en Récitals, Concerts, Rôles d’opéra en Europe, depuis 1994, sous la baguette des chefs tels que M° Antonio Tonini, M° Nicola Giusti, M° Massimo Scapin, M° Brian Priestman…Depuis 2006, Liliana Sallustio se partage entre des récitals à Paris, des enregistrements (sélection de mélodies, Lieder, airs d’opéra dans plusieurs langues), des recherches historiques et musicologiques et la transmission pédagogique.

Son impressionnant répertoire embrasse l’ensemble de la musique vocale; de la naissance du chant à nos jours, mêlant l’opéra, l’oratorio – musique sacrée, mélodie – Lied, musique de chambre jusqu’aux chansons traditionnelles italiennes et le gospel, ce qui lui confère l’originalité de projets de concerts et de récitals, salués originaux par le haut milieu culturel.

Emmanuel BELLANGER
Emmanuel Bellanger débute le piano à l’âge de 5 ans et le violoncelle à 7 ans. Il se perfectionne auprès de Guy Besnard et Roland Pidoux au violoncelle et de Pascal Dumay et Marie-Christine Calvet au piano. Il achève son cursus au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris avec plusieurs premiers prix: violoncelle, musique de chambre, harmonie, contrepoint. Comme pianiste, il obtient en 2000 un prix de musique de chambre au Concours International de Cortemilia en Italie. Pianiste accompagnateur au Conservatoire d’Antony et de Vernon de la classe de chant de Philippe Degaetz, violoncelliste à l’orchestre Pasdeloup, il est également compositeur, auteur notamment d’un hymne pour choeur et orchestre, de préludes pour piano et d’arrangements pour différentes formations, soprano, chœur et orchestre. Emmanuel Bellanger se produit en concert au piano dans des récitals de chant, ainsi qu’au violoncelle au sein du trio à cordes Bellanger et de l’ensemble de musique contemporaine « Cordes Mêlées » qu’il a fondé.

Jean KRIFF
Jean Kriff est né dans une famille d’artistes : son arrière grand-père était metteur en scène à la Monnaie de Bruxelles en 1900 ; sa mère était danseuse ; son père, Edouard Kriff, fut un grand ténor de l’opéra de Paris. Jean Kriff a commencé le piano à l’âge de 5 ans, le chant et la comédie à 19, le tour de chant à 24, le théâtre lyrique à 34 où il s’est frotté à la musique contemporaine: Darius Milhaud, Guy Roparz, Henri Tomasi, Bernard Videau et d’autres ; la mise en scène et la création de deux festivals à 40 ans ;les conférences à 50 ; la rédaction de nombreux articles sur l’opéra et la musique à 60. Jean Kriff a aussi enregistré quelques disques d’opérette d’Offenbach: Les deux pêcheurs, Les deux aveugles, La rose de Saint-Flour, La leçon de chant électromagnétique, Ba-ta-clan. Il a chanté en français, italien, espagnol, allemand, anglo-américain et même hébreu. Il dit avec modestie et humour : « Mon père a été un grand artiste, moi, j’ai plutôt boxé dans les légers ». Techniquement Jean Kriff a toujours sa voix, seule sa santé le contraint à la préserver précieusement.

Renée DORIA
Il n’est pas aisé de résumer en quelques lignes une carrière hors normes, aussi longue et aussi dense que celle de notre grande cantatrice française Renée Doria. Qu’on en juge : Renée Doria c’est 50 ans de carrière ; 76rôles à l’opéra dont plus de 300 fois celui de Violetta de la Traviata ; 125 rôles à la Radio ; de nombreuses « intégrales » au disque et 2500 représentations en concert.

Très précoce, cette catalane autodidacte commença le chant professionnel dès l’âge de 15 ans, s’accompagnant parfois elle-même au piano, d’abord à Perpignan, puis à travers le Midi de la France jusqu’à la fin de 1941. Renée Doria fit ses débuts à l’âge de 20 ans à l’Opéra de Marseille dans le rôle de Rosine du Barbier de Séville, créa à l’Opéra de Mulhouse, avec Ninon Vallin, Rocio, un opéra de Maurice Perez dont l’air le plus connu est La prière de Milagros. Dès lors, et pour trois décennies, le monde du théâtre lyrique devait l’accaparer.

Elle chanta sur toutes les scènes de France, en Hollande et en Italie. Cependant, à chaque occasion, la virtuose revenait à ses premières amours : le lied. Après le succès de l’intégrale des Contes d’Hoffmann, avec Cluytens, Renée Doria choisit de confier au disque, en première mondiale, La Vocalise en forme de habanera, de Ravel, (vrai registre de mezzo) (1959) ; Cinq ans plus tard, Emile Vuillermoz, élève de Fauré, la désigna pour graver en microsillon La Chanson d’Eve.

Comme le souligneGuy Dumazert, la pratique de la mélodien’est pas l’opposite du chant d’opéra. Elle ne peut qu’ennoblir le phrasé, qui est l’art d’enrober le mot et l’idée dans le son ; en affermissant son médium et son registre grave, en affinant son sens de la nuance et du bien-dire, elle a sans doute aidé une chanteuse de tessiture aiguë à s’imposer aussi bien, et même mieux, dans des emplois lyriques, voire dramatiques. Son endurance était peu commune, de même que l’était la variété de ses rôles (dans des tessitures parfois opposées) comme le fut aussi la durée de sa carrière, pour un soprano de ce type.

Un exploit sportif du plus haut niveau. A partir de 1944 Renée Doria a contribué à beaucoup d’émissions lyriques de la Radio Nationale et des radios étrangères. En 1948, alors qu’elle avait déjà mis à son répertoire les quatre personnages féminins des Contes d’Hoffmann, elle fut la poupée Olympia dans la première version enregistrée et insurpassée, de ces Contes. De 1949 à 1952, E.M.I.- Pathé-Marconi lui proposa de nombreux enregistrements, toujours en 78 tours. Malheureusement ses contrats l’empêchèrent souvent d’accepter. En 1953, à la Schola Cantorum, ce fut pour la firme Caecilia, un vaste programme de mélodies françaises : Gounod, Massenet, Debussy, Ravel, puis, sous divers labels et en versions anthologiques, Le Barbier de Séville, Les Pêcheurs de Perles, La Bohème,  Madame Butterfly, Les Noces de Jeannette, Les Huguenots, Lakmé.

En 1955, Renée Doria inaugura le catalogue lyrique de Philips France avec La Veuve Joyeuse, La Vie Parisienne (Grand Prix du Disque), Le Pays du Sourire et une sélection de Manon avec Alain Vanzo et Adrien Legros (1956). A partir de 1959, Renée Doria enregistra des intégrales : Rigoletto, avec Alain Vanzo;  Thaîs, avec Michel Sénéchal, Robert Massard, Gérard Serkoyan; Mireille avec Michel Sénéchal, Robert Massard, Solange Michel; Le Barbier de Séville avec Alain Vanzo, Robert Massard, Adrien Legros, Julien Giovanetti. Elle enregistra aussi, entre 1965 et 1975, une importante sélection d’airs d’opéra et d’opérettes, dont La Veuve Joyeuse, Le Pays du Sourire, La Chauve-souris, Le Baron Tzigane…

Et puis ce fut en 1978, en première mondiale, l’intégrale de la Sapho de Massenet.. N’oublions pas aussi une curiosité : l’Hymne à Apollon (4ème siècle avant Jésus-Christ), restauré par l’helléniste Salomon Reinach et harmonisé par Fauré. Emile Vuillermoz avait tenu à ce que cette musique si complexe nous fût restituée par sa voix. En 1980, pour Music-Memoria un programme d’opéra-comique français. En 1993, Renée Doria enregistre une dernière gerbe de mélodies, en particulier Nuit d’étoiles du jeune Debussy, dont l’historiographe et ami, Léon Vallas, voyait en elle l’interprète idéale. En 2010, OPERA NEWS, la revue du Metropolitan Opera, a consacré à Renée Doria une interview sur sa longue carrière.

Depuis 2009 Renée Doria est présidente d’honneur de l’Opéra Club de Paris Mario Lanza.

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Les Noces de Figaro au Théâtre Adyar

novembre 3rd, 2011 par Alain Fauquier


Confortablement installés dans ce joli petit théâtre à l’italienne de 380 places classé monument historique, situé 4 square Rapp à deux pas du Champs de Mars, les spectateurs ont eu le plaisir d’assister le 30 novembre 2011 à une excellente représentation en italien des Nozze di Figaro de Mozart et Da Ponte, produite par Opér’Act.

Présenté en costumes d’époque avec une direction d’acteurs à la fois savante et classique, les spectateurs ont pu découvrir le chef d’œuvre de Mozart augmenté du plaisir de comprendre, grâce à la projection des surtitres dans une syntaxe volontairement le plus proche possible de l’italien, les détails de l’intrigue dramatique et goûter l’italien savoureux de Da Ponte.

Dotés de belles voix et bons comédiens, les interprètes, jeunes et dynamiques, animent cet opéra-bouffe avec toute la vivacité, la musicalité et la maîtrise requises.

Direction musicale / Clavecin : Gaspard Brécourt
Direction d’Acteur : Humbert Carmelo
Pianiste : Yuri Higushi

Les interprètes de la représentation du 30 octobre :

Figaro : Hyalmar Mitrotti, baryton-basse

Susanna : Aurélie Loilier, soprano


Contessa : Sarah Aguilar
Conte: Yann Toussaint

Cherubin : Claire Péron
Basilio: Marc Schweitzer
Bartolo : Chul Jun Kim
Marcellina: Agnès Loyer
Antonio: Alexandre Carmelo
Don Curzio:
Marc Schweitzer

Le jeune directeur et fondateur d’Opér’Act, Alexandre Carmelo, relève le pari difficile de faire vivre une troupe lyrique composée de chanteurs en fin de cycles de formations alliés à des artistes déjà actifs dans le métier.

Des professionnels avertis sont chargés de préparer ces représentations sous la houlette de Gaspard Brécourt, directeur musical déjà rompu aux contraintes particulières de l’opéra. Humbert Carmelo, dépositaire de la mise en scène mythique des Noces de Figaro de Giorgio Strehler à l’Opéra de Paris depuis plus de trente ans, trouve ici l’opportunité de transmettre à tous ces jeunes artistes une direction d’acteur sur laquelle ils pourront s’appuyer au gré de leur carrière naissante.

Alexandre CARMELO
Après des études d’ingénieur, Alexandre Carmelo, directeur de la troupe OPER’ACT, décide de s’orienter vers le théâtre, l’opéra et le cinéma. Au théâtre il suit l’enseignement de Nita Klein, et jeune chanteur abordant l’opéra il étudie le chant lyrique avec Jacques Calatayud et actuellement avec Christian Tréguier. Considérant que la meilleure école pour le théâtre vivant se tient sur « les planches » il fonde la troupe Opér’Act. Il réalise un premier court métrage, La descente des marches, sélectionné au Short Film Corner du festival de Cannes. En 2010 il assiste son père, Humbert Carmelo, pour la mise en scène des Noces de Figaro à l’Opéra de Paris. Fort de cette expérience il organise une tournée dans le sud de la France avant de présenter avant de présenter cette production au Théâtre Adyar les 26, 27 et 30 octobre 2011.

Gaspard BRECOURT
Après des études musicales à la Maîtrise de Radio France et au CNR de Boulogne Billancourt où il obtient ses premiers prix de piano, percussions, harmonie et contrepoint, Gaspard Brécourt, directeur musical / clavecin, se consacre en premier lieu à son métier de chef de chant dans différents opéras en France et à l’étranger (Opéra de Paris, Théâtre impérial de Compiègne, Opéra du Rhin, Teatro Colon de Buenos Aires…), ainsi qu’en récital avec des chanteurs tels que Irina Vassilieva, Aurélie Loilier, Isabelle Philippe, Armando Noguera, Mathias Vidal…
Il dirige Don Giovanni et Cosi fan tutte de Mozart ainsi que Die Fledermaus de Strauss avec la compagnie lyrique « A l’Opéra » en tournée en France. Il a ensuite dirigé Johannes Passion de J.S Bach en tournée avec l’orchestre de chambre de Versailles. En 2007 il est nommé Directeur Musical et Conseiller Artistique du Théâtre Impérial de Compiègne où il dirige Une Education manquée de Chabrier, Jean de Paris et Ma Tante Aurore de Boïeldieu, Djamileh et l’Arlésienne de Bizet, ainsi que différents concerts symphoniques. C’est dans un programme de Bizet qu’il fait ses débuts à Tokyo en 2009 avec le Tokyo Metropolitan Symphony Orchestra.A l’Opéra National d’Athènes, Gaspard Brécourt dirige la création mondiale de Cyrano et Roxane de Stavros Xarhakos d’après la pièce d’Edmond Rostand adaptée par Jean-Claude Carrière et mise en scène par David Freeman. Une reprise dans plusieurs opéras français de cette œuvre est prévue pour 2012-2013. Parmi ses engagements figurent Carmen de Bizet, Le visiteur au Megaron Opera d’Athènes. Puis il dirigera pour la première fois l’Orchestre de la radio Néerlandaise dans le Martyre de Saint Sébastien de Debussy en 2012. Par ailleurs, il revient diriger régulièrement en l’église de la Madeleine pour des concerts de musique sacrée.

Humbert CARMELO
Metteur en scène résident à l’Opéra National de Paris sous les directions de Rolf Liebermann puis de Hugues Gall, Humbert Camerlo reprend la célèbre mise en scène des Noces de Figaro de son « maître théâtral » Giorgio Strehler depuis plus de trente ans au Palais Garnier, puis à l’Opéra Bastille. Spécialiste de la mise en scène lyrique, il a monté un grand nombre d’ouvrages en France, en Europe et en Amérique du Nord. Avec son « Maître » René Leibowitz il a monté les premières françaises de plusieurs opéras de Schoenberg, Richard Dembo, Roland Topor et Peter Eotwosch, Diego Masson ou Ajmone Mantero, à participer à diverses productions. Passionné par le travail avec de jeunes interprètes il s’investit pour partager son expérience dans l’aventure d’Opér’Act , forte d’un enseignement basé sur la rencontre avec le public.

En savoir plus sur les interprètes de la représentation du 30 octobre 2011:

Hyalmar MITROTTI, Baryton-basse colombien, est issu d’une famille de réalisateurs. Il fait des études de cinéma au Canada puis en France. Il étudie parallèlement le théâtre et le chant, notamment à la Guildhall School of Music and Drama de Londres où il travaille entre autres avec Graham Johnson, Robin Bowman, Susan Walker, Emma Kirkby. Actuellement, il se perfectionne auprès de Lionel Sarrazin et de la chef de chant Anne-Marie Fontaine de l’Opéra de Paris.Il a collaboré avec des compagnies telles que Grange Park Opera, British Youth Opera, le Théâtre du Châtelet aux côtés d’artistes tels que Bryn Terfel, Cynthia Makris, Placido Domingo, Cristina Gallardo Domas. Egalement concertiste il se produit régulièrement dans des oratorios ainsi qu’en récital en France, en Angleterre, Uruguay, République Tchèque, Colombie…En octobre 2011 Hyalmar Mitrotti joue magistralement le rôle-titre des Nozze di Figaro de Mozart au Théâtre Adyar dans une mise en scène d’Humbert Carmelo (de l’Opéra National de Paris).

Aurélie LOILIER
Après des études de chant et de piano, Aurélie Loilier se produit sur les scènes françaises et européennes, mais on a aussi pu l’entendre en Russie à Moscou, en Chine à Shanghaï, au Moyen-Orient(Kuwait et Bahrein), et dans les pays Baltes.Elle a interprété les rôles d’Adina et Gianetta dans l’Elisir d’amore de Donizetti, Musetta dans La Bohème de Puccini, Flora dans La Traviata de Verdi, Monica dans Le Medium de Menotti. Elle a chanté Despina dans Cosi fan tutte, Serpetta dans la Finta Giardiniera ou encore Susanna dans le Nozze di Figaro.On a aussi pu l’entendre dans le répertoire français dans des opéras de Boieldieu ou des opérettes d’Offenbach (la fille du Tambour-major, Pomme d’Api…), Sylvabelle dans L’Auberge du Cheval Blanc de Bernatzky. Aurélie Loilier se produit très régulièrement en récital, et chante également le répertoire sacré (Requiem de Mozart, Stabat mater et Salve Regina de Pergolesi, Passions de Bach, Gloria de Vivaldi…). Elle est régulièrement invitée par Eve Ruggieri pour chanter au festival de Chartres.

Yann TOUSSAINT
Après de études de littérature françaises en Khâgnes, Yann Toussaint s’oriente vers le chant. Il se forme dans les conservatoires d’arrondissement, puis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il obtient le prix de chant. Il se perfectionne ensuite au Centre National d’Artistes Lyriques de Marseille. Il se produit aussi bien dans le domaine de l’oratorio que de l’opéra.Il est particulièrement apprécié dans les rôles mozartiens (Le Comte, Guglielmo, Nardo de la Finta Giardiniera ou encore Don Giovanni). Il chante également Escamillo et Morales dans Carmen, Duparquet dans la Chauve-Souris, ou encore le Baryton soliste de la 9ème symphonie de Beethoven…Lauréat du concours organisé par le Centre Français de Promotion Lyrique, il participe, entre 2008 et 2010, à une importante tournée du Voyage à Reims de Rossini pour plus de 40 représentations dans 15 théâtres de France (Avignon, Marseille, Bordeaux, Montpellier, Nancy, Nice, Toulouse…). Intéressé par l’enseignement Yann Toussaint est titulaire du CA de professeur de chant et enseigne dans plusieurs conservatoires de Paris.

Sarah AGUILAR
C’est après avoir obtenu un Master en Histoire de l’Art et Esthétique qu’elle entame ses études de chant avec Roger Soyer. Elle se perfectionne aujourd’hui au Conservatoire de Rennes dans la classe de Martine Surais. Elle fait ses débuts sur scène en 2010 dans Les Dialogues des Carmélites de Poulenc en interprétant le rôle de Blanche de la Force.En participant au lancement de la troupe Opér’Act, elle chante la Comtesse des Noces de Figaro en tournée dans le sud de la France. Au printemps elle interprétera le rôle principal dans A toi de jouer, une création de Joelle Vautier et Roland Romanelli.

Eléonore PANCRAZI
Diplômée de l’Ecole Normale de Musique de Paris dans la classe d’Isabel Garcisanz et élève au Conservatoire du 16ème arrondissement de Pierre Catala, la jeune mezzo-soprano Eléonore Pancrazi fait ses débuts dans le rôle de Zerlina dans Don Giovanni au Festival des Nuits d’été de Corte en 2010. En 2011 elle est Chérubin dans Les Noces de Figaro, Metella dans La Vie Parisienne et Berta dans Le Barbier de Séville.Elle participe à des masterclass avec des personnalités de la musique tel que Leontina Vaduva ou Alain Fondary. Dans ses projets : le rôle de Dorothée dans Cendrillon de Massenet et les rôles de Deuxième Dame de la Nuit de Papagena dans La Flûte Enchantée de Mozart.

Marc SCHWEITZER
Après avoir obtenu son DEM de chant lyrique au Conservatoire de Pantin et s’être perfectionné dans le domaine de la musique baroque, il a été ténor soliste dans des oratorios de Mozart, Schubert, Mendelssohn, Gounod et Bach (dont l’Evangéliste dans la Passion selon Saint-Jean. A la scène, il a chanté Offenbach (notamment les rôles de Piqillio et Ménélas), mais aussi Rossini, Kurt Weil, Stephen Sondheim. Ses projets sont de pouvoir s’investir dans des emplois de « ténor de caractère », parallèlement à un engagement dans des formes plus intimistes (lied et mélodies).

Agnès LOYER
Agnès Loyer commence sa carrière dans la troupe de Nicole Broissin où elle interprète des rôles tels que Tante Hortense (Christiné), Métella (Offenbach) ou Mercedes (Bizet). Récemment en tournée nationale sous la direction d’Amaury du Closel, elle est Flora (Verdi), puis au Festival de Vendôme elle chante le rôle-titre de Carmen. Dans ces projets elle souhaite chanter les rôles de Dorabella dans Cosi fan tutte de Mozart, Dulcinée dans le Don Quichotte de Massenet et Rosine du Barbier de Séville de Rossini.

Claire PERON
Tout en chantant à la Maîtrise de Quimper, le violoncelle fut le premier instrument de Claire Péron. Elle poursuit ses études musicales à Rennes, puis à Paris. Récemment, elle a interprété Mère Jeanne du Dialogue des Carmélites de Francis Poulenc, Mirabelle du Roi Pausole d’Honneger, et le Prince Orlovsky de La Chauve-Souris de Johann Strauss, au Théâtre du Châtelet. Elle fut alto solo dans La Petite Messe Solennelle de Rossini à l’Oratoire du Louvre, ainsi que dans l’Oratorio de Noël de Saint-Saëns.

Alexandre BELIKIAN
Après 13 ans d’études de piano avec Jacqueline Bureau et Eric Astoul, et des études de théâtre, Alexandre Bélikian aborde le chant lyrique avec Emmanuelle Mansard et participe à la masterclass de Colette Alliot-Lugaz. Il se produit dans des récitals à la Manufacture des Gobelins ou la Palais de Chaillot. Médaillé au concours de l’UFAM, il entre en 2007 à l’Ecole Normale de Musique dans la classe de la soprano Caroline Dumas. En 2008 il chante dans les chœurs de Samson et Dalila de Saint-Saëns et Il Trovatore de Verdi aux Etats-Unis, puis il intègre le Centre à Rayonnement Régional de Boulogne-Billancourt dans la classe d’Esthel Durand. En 2009 il chante « Un Monsieur barbu » dans les Mamelles de Tiresias de Poulenc, « Sarastro » dans La Flûte Enchantée de Mozart. Il chante dans la Messe en Ré Majeur de Dvorac dirigée par Michel Piquemal. IL est le fauteuil » et « l’arbre » dans l’Enfant et les Sortilèges de Ravel sous la direction de Pierre Camelet. Alexandre Bélikian appartient à l’Ensemble lyrique « les Sortilèges » avec lequel il participe à de nombreux récitals.

Yuri HIGUCCHI, piano
Née au Japon, Yuri Higucchi commence le piano dès l’âge de 5 ans. Après une licence de piano et de musicologie obtenue à l’Université Toho Gakuen School, elle vient se perfectionner en France. Elle obtient alors trois DEM au CRR de Paris, en piano, accompagnement et formation musicale.Après un cycle de perfectionnement au CRD de Créteil, elle entre au Pôle supérieur de Seine-Saint-Denis en accompagnement dans la classe de Nicolas Desenne. Elle intervient régulièrement dans plusieurs conservatoires de la Ville de Paris.Yuri Higucchi se produit en récital, mais affectionne particulièrement la musique de chambre. Elle donne des concerts en trio, en quatuor, en duo. Elle accompagne également des récitals de chanteurs lyriques.

L’Opéra Club de Paris Mario Lanza adresse à ces jeunes et prometteurs talents ses plus chaleureux encouragements, et leur souhaite une longue et brillante carrière.

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