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Ecouter Mario Lanza

Leoncavallo : VESTI LA GIUBBA
Dicitencello Vuie
Verdi: OTELLO "Dio mi potevi"
Na sera e maggio
Serenade de Romberg
Leoncavallo: LA BOHEME
Giordano: ANDREA CHENIER














Hommage à Giulietta SIMIONATO

janvier 29th, 2015 par Alain Fauquier


Dimanche 15 Mars 2015

de 9h30 à 10h30

 SIMIONATO 3

Michel Goti, présentateur de l’émission Cappuccino,
sur Aligrefm (93.1) et www.aligre-cappuccino.fr
et ses invités,
la soprano Floria Rosimiro,

Marcel Azencot et Alain Fauquier,
de l’Opéra Club de Paris Mario Lanza,
rendront hommage à l’immense cantatrice
que fut Giulietta Simionato, disparue en 2010.

 

Giulietta Simionato fut sans conteste la plus grande mezzo-soprano italienne de son époque. Sa voix puissante, chaude et sensuelle, résonne encore aux oreilles de toutes celles et de tous ceux qui l’ont un jour entendue sur une scène d’opéra ou dans l’un de ses nombreux enregistrements, et qui en ont gardé un inoubliable souvenir.

Giulietta Simionato possédait tout ce dont une cantatrice peut rêver : une voix pleine et riche ; un timbre éclatant, chaleureux et sensuel ; une voix puissante et souple ; une tessiture très étendue qui lui permettait d’interpréter tous les rôles du répertoire du bel canto. Les rôles comiques lui convenaient aussi bien que les rôles tragiques.

Sa technique était sans faille. Les critiques loueront sa vive intelligence du chant et ses dons de comédienne dont beaucoup de grands chanteurs sont souvent dépourvus.

En dépit d’autant d’atouts, « LA » Simionato (c’est ainsi que la diva sera appelée, au même titre que La Callas ou La Tebaldi), mettra du temps à s’imposer et à faire éclater son talent.

Née à Forti, près de Bologne, en Emilie-Romagne, le 12 mai 1910, Giulietta Simionato étudie le chant  à Rovigo, près de Venise, puis à Milan, et chante en public dès 1927.

En 1933, Giulietta Simionato remporte, face à 385 concurrents, au Théâtre Communal de Florence, un concours de chant qui deviendra la même année le Mai musical de Florence, devant le maestro Tullio Serafin qui fait parti du jury.

C’est un triomphe et elle débute officiellement deux ans plus tard, à 25 ans, dans la création de l’Orséolo de Pizzetti au Théâtre communal de Florence. Elle participe aussitôt à des tournées à Malte, en Tunisie, et en Libye.

Giulietta Simionato a 26 ans, en 1936, lorsqu’elle est engagée à La Scala de Milan où elle fait ses débuts. Ayant refusé, contrairement à certaines de ses rivales de collaborer au régime fasciste, elle reste cantonnée à des rôles secondaires, et devra attendre les années 1940 pour devenir l’une des vedettes les plus en vue de la célèbre scène milanaise.

En 1947 elle triomphe dans le rôle-titre de Mignon d’Ambroise Thomas, chanté en italien, ce qui lui vaut les plus grands éloges de la critique.

Giulietta Simionato chante alors sur toutes les grandes scènes italiennes, Rome, Florence, Turin…, ainsi qu’à la radio italienne (RAI).

Après la guerre, elle se produit en France, notamment à Lyon et à Toulouse, puis au Festival d’Édimbourg en 1947, dans le rôle de Chérubin des Noces de Figaro.

Les vingt années qui suivent sont celles d’une carrière exemplaire.

De retour en Italie, elle se spécialise peu à peu dans les grands rôles de mezzos verdiens, comme Azucena (Le trouvère), Ulrica (Un Bal masqué), Preziosilla (La force du destin), Eboli (Don Carlos), Amneris (Aida).

Giulietta Simionato participe aussi à la renaissance de Rossini, en chantant Isabella de L’Italienne à Alger) ; Rosina du Barbier de Séville), ou Cenerentola de Cendrillon.

Elle ajoute à son répertoire les grandes mezzos de l’opéra français, comme Carmen (qu’elle chantera plus de 200 fois), Dalila, Charlotte. Ses autres rôles notoires incluent Laura de La Gioconda et la Princesse de Bouillon dans Adriana Lecouvreur.

Dans les années 1950, Giulietta Simionato participe à la renaissance du bel canto aux côtés de Maria Callas avec de triomphales prestations en Adalgisa (Norma) et Giovanna Seymour (Anna Bolena). Elle fut aussi une interprète accomplie de Bellini et Donizetti.

Sa carrière s’épanouit comme l’une des plus prestigieuses de son temps.

Elle chante également les opéras de Cimarosa et de Mozart et participe en 1962, auprès de Joan Sutherland, à de triomphales reprises de Semiramide et des Huguenots à La Scala.

Parallèlement, elle se produit à Vienne, Salzburg, Paris, Londres, Chicago, New York, Mexico, Buenos Aires…

Giulietta SIMIONATO a pour partenaires les plus grands chanteurs de son temps avec qui elle réalisera de mémorables enregistrements: Gigli, Maria Carniglia, Gino Bechi, Del Monaco, Callas, Bergonzi, Tebaldi, Merrill, Vickers, Corelli, Raimondi

Elle chante sous la direction des chefs les plus prestigieux : Alberto Erede,Tullio Serafin, Mario Rossi, Herbert Von Karajan, pour n’en citer que quelques uns.

En 1966, à 56 ans, Giulietta Simionato se retire alors qu’elle est encore en pleine possession de ses moyens.

Un an auparavant, le 18 novembre 1965, elle avait épousé Cesare Frugoni, un brillant professeur de médecine, alors âgé de 84 ans, qui fut le médecin particulier de Mussolini.

Le 1er février 1966, pour marquer le 30e anniversaire de ses débuts à la Scala, elle chante le rôle modeste de Servilia dans La Clémence de Titus, de Mozart, à la Piccola Scala.

La Simionato fut longtemps une cantatrice « empêchée ».

Longue à s’imposer, elle était devenue l’une des plus grandes cantatrices du XXème siècle.

Elle est morte le 5 mai 2010, soit une semaine avant d’atteindre son 100e anniversaire.

Outre de nombreuses enregistrements, on peut voir Sur YouTube, deux interviews : l’une émouvante, réalisée le 16/09/77, dans laquelle elle rend hommage à son amie Maria Callas qui vient de disparaitre ; l’autre dans laquelle elle expose avec enthousiasme sa méthode de chant : « Il mio metodo di canto ».

Insertions musicales :

BIZET : Carmen, la habanera

ROSSINI : Le Barbier de Séville, Una voce poco fa

VERDI: Don Carlos, O don fatale

VERDI : La Force du destin, Rataplan

ROSSINI, Tancrede : Di Tanti palpiti

 

 

 

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MARIO LANZA Album d’airs d’opéra

janvier 3rd, 2015 par Alain Fauquier


ALBUM D’AIRS D’OPERA
Réalisé sous le label Sepia Records, l’album
« MARIO LANZA Greatest Operatic Recordings »
sera disponible sur Amazon et via d’autres réseaux
à partir du 9 février 2015

http://www.amazon.co.uk/Greate…

Contenu :

1.    Von Flotow: Martha. M’apparì

2.     Mozart: Così fan tutte. E voi ridete        

3.     R. Strauss: Der Rosenkavalier. Di rigori armato

4.     Puccini: La bohème. Che gelida manina

5.     Puccini: Tosca. Recondita armonia

6.     Puccini: Tosca. E lucevan le stelle

7.     Puccini: Madama Butterfly. Vogliatemi bene   [Live performance]

8.     Puccini: Turandot. Nessun dorma  [Live performance]

9.     Cilea: L’Arlesiana. È la solita storia (Lamento di Federico)   [Live performance]

10.  Verdi: Rigoletto. È il sol dell’anima…Addio! Addio!  [Live performance]

11.  Mascagni: Cavalleria rusticana. Mamma, quel vino è generoso (Addio alla Madre)

12.  Leoncavallo: Pagliacci. Vesti la giubba

13.  Giordano: Andrea Chénier. Un dì all’azzurro spazio (Improvviso)

14.  Giordano: Andrea Chénier. Come un bel dì di maggio

15.  Giordano: Fedora. Amor ti vieta

16.  Meyerbeer: L’Africana. O paradiso

17.  Verdi: Otello. Dio ti giocondi

18.  Verdi: Otello. Dio! Mi potevi scagliar (Monologue)

19.  Verdi: Otello. Niun mi tema (Death of Otello)

Remarques:

Le long et captivant duo du 3ème acte d’Otello “Dio ti giocondi o sposo” (piste 17) n’est pas ici la version RCA que vous connaissez probablement déjà, avec la grande Licia Albanese, mais un autre enregistrement réalisé quatre mois auparavant avec la soprano Gloria Boh, une élève du maestro Giacomo Spadoni qui était le coach de Mario Lanza et qui fut aussi celui de Caruso au Met.

Pour aussi grand que soit Mario Lanza dans l’enregistrement réalisé avec Albanese, il est meilleur ici: plus musical, vocalement plus resplendissant, et encore plus terrifiant dans la rage déchaînée du Maure tourmenté qui frise la folie. Cette prouesse vocale donne le frisson. Elle est une nouvelle fois la preuve de son immense et incomparable talent.

Après le maestro Koussevitsky qui le découvrit en 1941 et déclarait stupéfait: « Ce garçon a une voix de celles que l’on entend qu’une fois par siècle », Toscanini fut l’un des premiers à être ébloui par le jeune ténor qu’il proclamait « Voix du siècle » tout en ajoutant : « On a l’impression que Verdi et Puccini ont composé leurs opéras spécialement pour Mario Lanza ».

Quel compliment venant de Toscanini, ce chef ô combien redoutable et redouté, aux colères légendaires, qui exigeait le meilleur de ses musiciens et chanteurs, qu’il corrigeait avec rudesse sans en épargner aucun, comme l’écrira dans ses mémoires le grand Fédor Chaliapine.

L’impact sidérant que Mario Lanza, mort à seulement 38 ans, a laissé sur des générations de chanteurs d’opéra, est unique: Schipa, Callas, Tebaldi, Bergonzi, Moffo, Pavarotti, Albanese, Corelli, Kraus, Monserrat Caballé, Carreras, Domingo, Alagna, Fleming, Frangoulis, Calleja…. Tous l’admiraient pour son extraordinaire voix, la poésie qu’il mettait dans son chant, et son charisme.

Plus de 50 ans après sa mort, comme l’avait prédit le baryton Lawrence Tibbett, d’éminents Critiques musicaux, tels William Park qui le redécouvre et classe l’enregistrement d’André Chénier par Lanza: « Un di all’azzurro spazio » (piste 13), en tête des meilleurs) ; Matthew Boyden (auteur du livre Icons of Opera) : « Mario Lanza défia les conventions et les préjugés qui régnaient à l’opéra avec une hardiesse et un talent sans précédent », et Clyde T. McCants (auteur en 2004 d’un ouvrage qui fait autorité : « American Opera Singers and their Recordings »), pour ne citer qu’eux, militent en faveur d’une réévaluation urgente du leg faramineux de Mario Lanza.

De nombreux internautes, qui eux ne l’ont jamais oublié, nous adressent régulièrement des messages du monde entier et dont voici le tout dernier (de France, celui-ci): « Merci pour votre entreprise de faire perdurer l’immense talent de Mario Lanza et de son incomparable voix, d’une beauté tout à fait exceptionnelle, pleine d’émotion et d’éclat. Quand on écoute Mario Lanza au moins une fois, on ne peut l’oublier. La première fois j’avais 10 ans… et il est toujours présent dans ma mémoire ! » 

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