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Emission Arte lirica du 11 juin 2017

mai 27th, 2017 par Alain Fauquier


Affiche CARMEN

 Perle du romantisme français, Carmen, n’a jamais cessé de faire partie des œuvres lyriques les plus populaires et les plus jouées au monde. En créant une musique éblouissante, enivrante, raffinée, fataliste et tragique, Georges Bizet a revêtu la Carmen de Prosper Mérimée d’une robe étincelante et fatale.

Pourtant, la première représentation de Carmen à l’Opéra-comique, le 3 mars 1875, fut un échec historique qui n’eut d’équivalent que le fiasco de La Traviata de Verdi en 1853 et, dans une moindre mesure, l’échec de Faust de Gounod en 1859 et de Madame Butterfly de Puccini le 17 février 1904.  Aujourd’hui les 4 œuvres les plus jouées au monde…

Une fois passé le choc initial qu’elle provoqua, une fois qu’ils eurent surmonté les sentiments d’aversion, de mépris, d’envie ou de suspicion, critiques, musicologues et connaisseurs, en vinrent eux aussi à apprécier l’habileté musicale et dramatique, la pénétration psychologique et la pure vitalité humaine et artistique de l’œuvre de Bizet.

Carmen est un opéra-comique, c’est-à-dire un opéra dans lequel les parties chantées alternent avec les dialogues. Pour respecter le temps qui nous est imparti nous n’écouterons que les airs les plus marquants de cette œuvre qui dure 2h40.

L’action de Carmen se déroule dans l’Espagne du XIXème siècle, à Séville, au cœur de la torride Andalousie. Carmen est une gitane sensuelle au tempérament de feu. Elle va séduire et détruire Don José, le caporal des Dragons qui en tombera éperdument amoureux. La passion de Carmen pour Don José sera de courte durée. Volage et capricieuse, Carmen le laissera tomber pour le toréro Escamillo. Dans un accès de désespoir, Don José la poignardera à la porte des arènes au moment où elle s’apprêtait à rejoindre son nouvel amant.

Le prélude est l’un des plus célèbres de l’histoire de la musique : c’est un presto giocoso débordant, au rythme joyeux et bondissant, correspondant au motif de la corrida. Il est immédiatement suivi par une section menaçante et inquiétante qui marque le thème du destin funeste. Ce sombre Andante moderato sera joué aux moments clefs de l’opéra et résonnera à toute volée à la fin du duo final.

Au 1er acte, le rideau s’ouvre sur une place à Séville, avec d’un côté la caserne des Dragons, et de l’autre la fabrique de tabac où travaille Carmen. La cloche sonne, c’est la pause pour les cigarières qui se rendent sur la place. Don José, fiancé à la jeune Michaela, est apostrophé par Carmen qui lui chante, sur le rythme d’une Habanera, un air dans lequel elle expose sa philosophie de l’amour. Puis elle extrait une fleur de son corsage et la jette aux pieds de Don José pour lui signifier qu’elle le choisit.

Les librettistes, Henri Meilhac et Ludovic Halévy, ont construit une scène admirable et le compositeur a su en tirer partie. La Habanera caractérise d’entrée le personnage de Carmen : une gitane passionnée mais volage, aimant impulsivement, mais se lassant tout aussi vite. Elle représente le fatalisme qui joue avec la mort.

.Micaëla, la fiancée de Don José, lui apporte une lettre de sa mère. Il s’en suit un duo charmant interprété par Plàcido Domingo et la soprano roumaine Ileana Cotrubas.

Don José est chargé de conduire Carmen en prison car elle a blessé d’un coup de couteau une cigarière. Pendant qu’il la surveille, Carmen l’embobine en lui chantant des chansons dont une danse andalouse, une séguedille : « Sous les remparts de séville » et, il finit par la libérer. On écoute cette séguedille par la mezzo grecque Agnès Baltsa. C’est José Carreras qui lui donne la réplique.

L’acte II se déroule dans la taverne de Lillas Pastia, repaire notoire de contrebandiers. Accompagnée de deux autres bohémiennes, Frasquita et Mercedes, Carmen danse et chante « Les tringles des sistres tintaient ». Elle fait crépiter ses castagnettes et la danse devient de plus en plus rapide et violente. C’est la mezzo lettone Elina Garanca qui chante cette très belle mélodie, aussi appelée « Chanson bohème ».

On entend des exclamations, des « Vivat, vivat le torero ! » qui viennent de l’extérieur de la taverne. C’est le célèbre torero Escamillo, triomphateur aux dernières courses de Grenade qui arrive.

Il entre dans la taverne et chante  les fameux « couplets du toréador » devant Carmen fascinée à qui il fait des avances. C’est le baryton belge José van Dam qui chante cet air célèbre.

Don José après avoir été emprisonné pour avoir laissé Carmen s’échapper, est finalement libéré. Carmen lui reproche de placer son devoir au-dessus de son amour pour elle. Pour lui prouver sa passion, il lui montre la fleur qu’elle lui avait lancée lors de leur première rencontre et qu’il a amoureusement conservée sur sa poitrine. Puis, pour lui prouver son amour et sa passion, il lui chante « La fleur que tu m’avais jetée ». Cet air est, très célèbre lui aussi, est  interprété par Mario Lanza.

L’acte III se déroule dans la montagne où Don José a finalement rejoint Carmen dans le repaire des contrebandiers, seule façon pour lui de rester auprès d’elle. La passion de Carmen pour Don José a été de courte durée. Carmen se révèle volage et capricieuse. Don José qui l’aime follement est devenu jaloux, Escamillo étant désormais son rival. Carmen le pousse à la quitter car sa jalousie l’étouffe, elle a besoin de se sentir libre. Il la menace de mort.

Le chœur d’ouverture de l’acte III a un rythme particulièrement attrayant ; le trio des cartes « Mêlons, coupons ! » est l’un des plus brillants passages de la partition, interrompu par le fantastique monologue de Carmen : « En vain pour éviter » ; la romance de Michaela qui vient chercher Don José : « Je dis que rien ne m’épouvante », est exquise.

L’acte IV se déroule à Séville devant l’entrée des arènes. La place est très animée car c’est le jour de la corrida. Carmen, qui a rompu avec Don José, déclare à Escamillo qui s’apprête à entrer dans les arènes que s’il triomphe elle sera à lui. Fou de jalousie et de désespoir, Don José menace une dernière fois Carmen avant de la poignarder en plein coeur.

On écoute pour terminer, par l’orchestre et les chœurs de l’Opéra de Berlin dirigés par Otmar Suitner, une marche éblouissante, construite avec précision et savamment orchestrée par Bizet : « Les voici, les voici, voici la quadrille » qui accompagne le défilé des toreros et de leur quadrille qui entrent dans l’arène.

Insertions musicales :

Prélude :
Metropolitan Orchestra, direction: James Levine, 

La Habanera :
Giulietta Simionato
Orchestre de l’Académie Sainte Cécile,
direction: Fernando Previtali, 1956

Ma mère je la vois :
Plàcido Domingo et Ileana Cotrubas
London Symphony Orchestra,
direction Claudio Abbado, 1977

La Séguedille :
Agnès Baltsa et José Carreras
Chœur de l’Opéra de Paris : Jean Laforge
Orchestre Philharmonique de Berlin,
direction: Herbert von Karajan, 1983

Les tringles des sistres tintaient :
Elina Garanca
Orchestre National Symphonique de la RAI,
direction: Karel Mark Chichon, 2010

Couplets du toréador :
José van Dam
Chœur de l’Opéra de Paris : Jean Laforge
Orchestre Philharmonique de Berlin,
direction: Herbert von Karajan, 1983

La fleur que tu m’avais jetée :
Mario Lanza
RCA Victor Orchestra, direction: Constantine Callinicos, 1950

Les voici, les voici, voici la quadrille :
Orchestre et Chœurs de l’Opéra de Berlin
direction: Otmar Suitner, 2012

L’Amour est enfant de bohème :
Elina Garanca
Orchestre National Symphonique de la RAI,
direction: Karel Mark Chichon, 2010

 

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Emission Arte lirica du 14 mai 2017

mai 12th, 2017 par Alain Fauquier


 

Affiche Gedda

Nous rendons hommage aujourd’hui à un artiste d’exception en la personne du grand ténor suédois Nicolaï Geddï, disparu le 8 janvier 2017 à l’âge de 91 ans. Selon sa fille, la soprano Tania Gedda, Nicolai Gedda est mort d’un arrêt cardiaque alors qu’il se trouvait dans sa résidence secondaire suisse de Tolochenaz, une charmante commune située au bord du lac Léman dans le canton de Vaud près de Lausanne.

Pendant de nombreuses années Nicolaï Gedda a eu pour voisins, à Tolochenaz, deux célébrités : l’adorable star britannique Audrey Hepburn (Vacances romaines, My Fair Lady, Charade, Le vent de la plaine… ), ambassadrice de l’UNICEF, décédée en 1993 et enterrée au cimetière de Tolochenaz, et son grand ami, qui fut son partenaire sur les scènes d’opéra, le baryton-basse américano-canadien George London, célèbre notamment pour son interprétation impressionnante de Méphisto dans le Faust de Gounod, décédé en 1985 à New-York. Ami intime et fidèle de Mario Lanza, ils débutèrent ensemble leur carrière en 1947 avec le Bel Canto Trio sous l’égide des Concerts Columbia.

Doté d’une voix de ténor léger à l’étendue phénoménale pouvant monter jusqu’au contre-ré (note rarement atteinte par un ténor), Nicolaï Gedda possédait en outre une stupéfiante maîtrise du chant et un sens infaillible du style musical qui lui permettait de passer avec une facilité déconcertantes de Gluck à Rameau, de Mozart à Beethoven, de l’opéra russe à l’opéra italien ou français. Avec autant de qualités, Nicolaï Gedda semble n’avoir jamais su quelle sorte de ténor il était, tant il s’est essayé avec bonheur à pratiquement tous les répertoires.

A l’exception des catégories pour lesquelles il n’était pas physiquement taillé, à savoir le ténor italien di forza et le Heldentenor (ténor héroïque) allemand, Nicolaï Gedda fut probablement le seul chanteur du XXème siècle à s’être spécialisé dans tout.

Son don exceptionnel pour les langues n’a jamais cessé d’étonner et tient du prodige. Nicolaï Gedda parlait en effet couramment, et sans accent étranger, une douzaine de langues dont le russe, l’allemand, l’anglais, l’italien, le portugais, l’espagnol, le grec, l’hébreu, le latin, le norvégien, le néerlandais, le danois et le français qu’il chantait dans notre langue à la perfection.

On l’écoute chanter, en russe, l’air d’Hermann extrait du 3ème acte de la Dame de Pique de Tchaikovsky : « Qu’est notre vie ? Un jeu ! ».

Son très vaste répertoire comprenait non seulement un nombre impressionnant d’oratorios, de cantates, de messes et d’opérettes mais aussi et surtout une cinquantaine d’opéras dont la diversité dans différentes langues laisse pantois.

Après son premier enregistrement réalisé pour EMI au cours de l’été 1952, il enregistre dans les années 1950-1960 rien moins que La Bohème et Madame Butterfly (Puccini), Manon et Werther (Massenet), Eugène Onéguine (Tchaikovsky), Orphée (Glück), un grand nombre de Mozart, tous les grands Verdi, I Puritani (Bellini), Carmen et Les Pêcheurs de Perles (Bizet), La Chauve-souris (Johann Strauss), Capriccio (Richard Strauss), Boris Godounov (Moussorgski), Guerre et Paix (Prokofiev), Le Barbier de Séville (Rossini), Candide (Bernstein), ainsi que tout Berlioz et de nombreuses œuvres contemporaines. En 2003, à 78 ans, il enregistrait encore Idoménée.

On aurait pu penser qu’un tel éclectisme l’aurait condamné à ne dominer aucun rôle. Mais Nicolaï Gedda a toujours défié les prévisions et il a prouvé qu’il était un expert dans tout ce à quoi il touchait.

S’il ne fût pas toujours convaincant dans le répertoire romantique italien, sa voix superbe et son instinct dramatique très sûr, firent de lui un interprète idéal pour certains rôles comme celui du duc de Mantoue de Rigoletto dans lequel il triompha à Munich en 1966.

De Rigoletto on l’écoute chanter « La donna è mobile »

Nicolaï Gedda s’est révélé un mozartien hors pair et a chanté les opéras de Berlioz comme aucun autre ténor de sa génération, ainsi que l’attestent les enregistrements qu’il a réalisés sous la direction de Colin Davis en 1970 et qui demeurent des fleurons de l’histoire du disque.

Dans ses meilleurs moments, Nicolai Gedda, surnommé « The Knight of the High C » (Le Chevalier du do aigu ou contre-ut) atteignait des sommets de virtuosité, comme le prouve son interprétation époustouflante du Postillon de Longjumeau d’Adolphe Adam.

Lorsque son tempérament s’accordait avec la partition, comme le Palestrina de Pfitzner, il était capable d’une rare profondeur d’interprétation.

Du premier acte de Manon Lescaut de Puccini on écoute Nicolai Gedda chanter en italien le mélodieux air de Des Grieux : « Donna non vidi mai » (Je n’ai jamais vu de femme si belle).

Nicolaï Gedda a triomphé sur les plus grandes scènes d’opéra du monde : Opéra Royal de Stockholm, Covent Garden, Palais Garnier, Scala de Milan, le Bolchoï, le Metropolitan Opera où il débuta en 1957 et où il chanta 350 fois entre 1957 et 1983, …

Il a eu pour partenaires les plus grandes célébrités de son époque, comme Elisabeth Schwarzkopf, Anneliese Rothenberger, Christa Ludwig, Victoria de Los Angeles, George London, Mirella Freni, Boris Cristoff, Beverly Sills, Birgitta Svenden, Robert Merrill, Maria Callas, Mady Mesplé et tant d’autres… Il a chanté sous la direction des chefs les plus prestigieux : Herbert von Karajan, Otto Klemperer, Georges Prêtre, André Cluytens

Extrait d’une autre Manon, celle de Jules Massenet, une version antérieure de neuf ans à celui de Puccini, on écoute Nicolaï Gedda, chanter, en français, l’air du 3ème acte de Des Grieux : « Ah ! Fuyez douce image »

Partout où il passait, la critique était dithyrambique. Sa compatriote, la célèbre soprano wagnérienne Birgit Nilsson, décédée en 2005, disait : « Nicolaï Gedda est  incontestablement le ténor le plus musicien, le plus polyvalent, le plus subtil et le plus nuancé qu’il m’ait été donné de côtoyer, voire que le monde lyrique ait même jamais connu. »

Luciano Pavarotti se plaisait à répéter : « Il n’y a pas de ténor vivant qui ait une aussi grande facilité dans le registre aigu que Gedda. »

Du premier acte de Tosca de Puccini on écoute l’air de Cavaradossi : « Recondita armonia » (Etrange harmonie de contrastes magnifiques)

Nicolaï Gedda est né le 11 juillet 1925 à Stockholm sous le nom de Nicolaj Ustinov. Abandonné à sa naissance par ses parents biologiques (mère suédoise et père russe) qui étaient dans la plus grande précarité, il est recueilli, pour lui éviter l’orphelinat, par sa tante maternelle Olga Gädda et son futur époux Mihail Ustinov dont il prendra le nom. Mihail Ustinov était apparenté au célèbre acteur britannique Peter Ustinov décédé en 2004.

C’est Mihail Ustinov, chef de chorale d’une église orthodoxe, qui donne au jeune Nicolai ses premières leçons de chant. Employé de banque il fait part un jour à l’un de ses clients fortunés de son ambition de devenir chanteur professionnel. Celui-ci lui finance des études de chant avec le ténor wagnérien Martin Oehmann qui avait découvert Jussi Bjoerling.

Après avoir peaufiné sa technique et son art à l’Académie Royale de Musique de Suède, Nicolaï Gedda fait ses débuts sur scène le 8 avril 1952 à l’Opéra Royal de Stockholm dans le rôle de Chapelou du Postillon de Longjumeau d’Adolphe Adam qu’il chante en suédois.

Extrait du 4ème acte de Mireille de Charles Gounod, on écoute l’air célèbre de Vincent : « Anges du paradis »

Dans une autobiographie rédigée en anglais : « Nicolaï Gedda, my life and art » (Ma vie et mon art) il considère que ses deux mariages – le premier avec la pianiste franco-russe Nadia Sapounoff Nova, décédée en 2016 et mère de sa fille Tania Gedda, elle-même cantatrice et professeur de chant, et le second avec Anastasia Caraviotis, d’origine grecque décédée en 2007 et mère de son deuxième enfant Dimitri,– se sont soldés par un « désastre » affectif et financier.

En 1977 il rencontre Aino Sellemark qui l’aidera à rédiger son autobiographie et qui deviendra sa troisième épouse en 1997.

Dans sa biographie Nicolaï Gedda révèle souffrir de fréquents accès de dépression et dévoile combien un trac incontrôlé transforme chacune de ses prestations en un calvaire dont il s’efforce de ne rien laisser transparaitre.

Ce trac qui accompagne et perturbe souvent la vie des grands artistes, n’est pas sans nous rappeler celui dont souffraient deux autres grandes personnalités du chant, Franco Corelli et Rosa Ponselle à qui nous avons rendu hommage en 2014 et 2015.

De l’opérette Paganini composée en 1926 par Franz Lehar pour le grand ténor autrichien Richard Tauber, on écoute, extrait du deuxième acte : « Girls were made for love and kiss » enregistré par Nicolaï Gedda en 1977.

Avec Nicolaï Gedda disparait l’un des ténors les plus marquants du XXème siècle. Un artiste d’exception, doté d’une voix d’une impressionnante musicalité et d’une maitrise exemplaire de la nuance et des subtilités du phrasé.

Nicolaï Gedda était non seulement un grand chanteur mais il était aussi un travailleur acharné. Il suffit pour s’en convaincre d’imaginer ce que peut  représenter en journées de travail l’étude d’autant de partitions.

Nicolaï Gedda peut effectivement se prévaloir du record mondial du nombre d’enregistrements réalisés (environ 200 en studio et en live), toutes catégories confondues. C’est extraordinaire !

Il a aussi donné de nombreux récitals et concerts dont plusieurs avec sa fille Tania Gedda, concerts que l’on peut voir et entendre sur Youtube.

Honoré par de nombreuses distinctions il a reçu en 2010 la médaille de Chevalier de la Légion d’Honneur.

Pour terminer ce trop court hommage on l’écoute chanter en italien l’air de Riccardo extrait du premier acte de Un Ballo in maschera de Verdi : « Di’ tu se fedele »

 

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