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Ecouter Mario Lanza

Leoncavallo : VESTI LA GIUBBA
Dicitencello Vuie
Verdi: OTELLO "Dio mi potevi"
Na sera e maggio
Serenade de Romberg
Leoncavallo: LA BOHEME
Giordano: ANDREA CHENIER














Hommage à Renata Tebaldi sur Radio Aligre

janvier 26th, 2014 par Alain Fauquier


Dimanche 9 mars 2014

9h30 / 10h30

 

Sur aligrefm 93.1
et www.
aligre-cappuccino.fr

 

Hommage à la Diva
Renata TEBALDI

Dans la rubrique  Arte lirica,
 
de l’émission dominicale Cappuccino,
Michel Goti et ses invités,
la soprano Floria Rosimiro,

Marcel Azencot et Alain Fauquier
co-fondateurs de
l’Opéra Club de Paris Mario Lanza,
ont rendu hommage
à la grande soprano italienne Renata Tebaldi

Chanteuse préférée des amateurs d’opéra italiens, la Grande Renata Tebaldi était réputée pour avoir la plus belle voix de soprano du XXème siècle.

Si Maria Callas fut sans conteste la plus grande tragédienne de sa génération, sa grande rivale Renata Tebaldi n’avait que sa voix pour enflammer le public. Mais quelle voix !

Si Renata Tebaldi était dépourvue du génie dramatique de Maria Callas ou de l’agilité vocale de la plupart de ses consoeurs, sa voix en revanche n’était que splendeur, somptuosité et pureté.

Une voix splendide qui avait une émission cristalline de soprano lyrique pur, évoluant au fil des années, vers le spinto. (Un terme qui s’utilise aussi pour les voix de ténors et qui désigne une voix « poussée », à mi-chemin entre le lyrique et le dramatique).

Lorsqu’il évoque la voix de Tebaldi, le critique musical André Tubeuf utilise l’expression de « voix de lait et de lumière. »     

Le musicologue Matthew Boyden relève, dans son livre sur l’Histoire de l’Opéra, que Tebaldi fut la preuve vivante que le public place la beauté de la voix au dessus de tout le reste, et nombreux sont ceux qui pensent qu’elle ne fit pas d’émule parce qu’elle était elle-même « l’œuvre de Dieu ».

En l’écoutant on est immédiatement transporté par la beauté de son timbre et l’émotion qu’il transmet.

Renata Tebaldi nait le 1er février 1922 à Pesaro, une ville portuaire située sur le bord de la mer Adriatique dans la région des Marches, d’un père violoncelliste et d’une mère infirmière.

Après avoir appris très jeune le piano à Parme, elle entreprend des études de chant au Conservatoire de Mantoue, puis se perfectionne de 1940 à 1943 au conservatoire de Milan avec la soprano Carmen Melis qui fut l’élève de Puccini et qui chanta avec Caruso au Royal Opera House de Londres en 1913.

Après seulement quatre ans d’études, elle débute en 1944 dans le rôle d’Elena de Méphistophélès d’Arrigo Boito, au Théâtre municipal de Rovigo.  Puis elle se produit à Parme et à Trieste dans  des représentations d’Otello de Verdi.

En 1946 Renata Tebaldi est auditionnée par Arturo Toscanini qui cherche une soprano pour la cérémonie de réouverture de la Scala.

Immédiatement conquis par le timbre sublime de la jeune Renata qui n’a que 24 ans, Toscanini lui accorde l’honneur, malgré son inexpérience, de tenir la vedette du concert d’ouverture de la Scala le 11 mai 1946.

Après ces débuts très prometteurs, Renata Tebaldi va mener une carrière internationale tout en devenant, entre 1949 et 1955, la première soprano lyrico-dramatique de la Scala.

Renata Tebaldi va se produire sous la direction des plus grands chefs de son temps : Victor de Sabata, Francesco Molinari-Pradelli, Georg Solti, Herbert von Karajan, Carlo Maria Giulini, Karl Böhm, Fausto Cleva, Alberto Erede, James Levine…

En 1949 elle chante à Lisbonne Don Giovanni et Falstaff.

En 1950, au Covent Garden de Londres elle chante Desdémone dans Otello, puis Aïda à l’opéra de San Francisco.

En 1951 elle se produit à l’Opéra de Paris et à l’église de la Madeleine où elle chante Jeanne d’Arc de Verdi.

Le 31 janvier 1955 Tebaldi fait ses débuts avec Otello au Metropolitan Opera de New York où elle se produira régulièrement jusqu’en 1972 dans de très nombreux rôles : Desdémone (c’était son héroïne préférée jusqu’à la fin de sa carrière car, selon ses propres mots, elle incarne l’innocence, la douceur et la victime de l’amour et de la jalousie, qui ne connaissent pas de loi), Mimi, Tosca, Butterfly, Minnie, Maddalena… Soit plus de 250 représentations.

A partir de 1956 elle chantera aussi à l’opéra de Chicago.

Parallèlement, elle signe un contrat d’exclusivité avec la firme Decca, avec qui elle va graver quelque 27 intégrales d’opéras dont une douzaine qui feront date dans l’histoire du disque, comme La Bohème en 1951 et 1958 ; Madame Butterfly en 1951 et 1958 ; Otello en 1964 et 1961 ; La Traviata en 1954 ou André Chénier en 1957.

On ne peut pas faire une émission sur « La Tebaldi » sans évoquer la rivalité qui l’opposait à « La Callas » et qui faisait souvent la « une » des médias.

Cette rivalité, même si Maria Callas a contribué à l’alimenter en déclarant notamment à un journaliste que la comparer à Tebaldi c’était « comparer du champagne à du Coca-Cola », la comparaison entre les deux divas n’avait aucun sens, tant les personnalités et les voix étaient différentes.

Cette polémique exacerbée par les Médias et la Presse people avait débuté en avril 1950 lorsque Renata Tebaldi, souffrante, fut remplacée au pied levée par Maria Callas lors d’une représentation d’Aïda.

A cette époque, la mode veut que l’on sacrifie la beauté vocale sur l’autel de la force dramatique. Mais ceux qui rejettent cette vision réaliste de l’opéra considèrent que la voix somptueuse de Tebaldi est l’instrument idéal au service du compositeur et de la musique.

En réalité les deux divas s’admiraient réciproquement : Callas écoutant avec délectation les enregistrements de Tebaldi, et Tebaldi allant assister avec ravissement aux répétitions de Callas.

En octobre 1955, de passage à Los Angeles où elle donne une représentation d’Aïda au Shrine Auditorium, Renata Tebaldi exprime le souhait de rencontrer Mario Lanza à qui, comme Maria Callas et beaucoup d’autres, elle voue une grande admiration.

Admiratrice de Mario Lanza, Renata Tebaldi se fait conduire à Hollywood, plus précisément à Burbank, dans les studios Warner Bros où elle est accueillie sur le plateau du film « Serenade » par le producteur  Henry Blanke, le maestro Ray Heindorf, directeur musical de la célèbre compagnie et bien sûr par Mario Lanza.

La rencontre est chaleureuse. Les deux stars du bel canto se congratulent et s’embrassent ; des photos immortalisent ce moment. On présente à la soprano des séquences chantées du film (des rushes) dont « Nessun dorma » de Turandot.

Très impressionnée et émue, Renata Tebaldi déclare à Mario Lanza, les larmes aux yeux : « Vous avez la plus belle voix de ténor que j’aie jamais entendue ».

Lanza l’invitera chez lui dans sa magnifique villa de Palm Springs.

Accompagné au piano par le maestro Giacomo Spadoni, Mario Lanza chantera pour elle et les amis qu’il avait invités pour la circonstance.

A l’issue de cette rencontre, Tebaldi dira : « Mario Lanza a la voix d’un ange, mais lorsqu’il chante à pleins poumons, ça décoiffe ! (He split the wind). Il m’a proposé de chanter avec lui dans un film. Bien que très honorée j’ai dû décliner sa proposition car je craignais qu’une cure d’amaigrissement n’altère ma voix. Néanmoins nous avons projeté de nous retrouver pour chanter ensemble André Chénier. »

Malheureusement leurs emplois du temps respectifs ne permettront pas la réalisation de ce qui aurait pu être une merveilleuse rencontre pour la postérité.

A partir de 1963, alors qu’elle n’a que 41 ans, la voix de Tebaldi commence à s’altérer, la contraignant à revoir sa technique et son répertoire. Son grave s’est élargi et ses aigus se sont durcis ; le timbre de sa voix est devenu plus dramatique et a perdu de son moelleux, ce qui ne l’empêchera pas d’enchainer les triomphes comme dans La Gioconda et La Fanfiulla del West.  

Sa dernière prestation sur une scène d’opéra a lieu en janvier 1973 au Met de New York avec Desdemone d’Otello sous la baguette de James Levine.

Etrangement, c’est dans ce même rôle et sur cette même scène qu’elle avait fait ses débuts 17 ans plus tôt.

Au cours des trois années qui vont suivre, Tebaldi va donner des récitals dont un au Royal Albert Hall et une série de concerts en 1973 et 1974 avec le ténor Franco Corelli.

En 1975 elle donne deux récitals à l’Espace Cardin à Paris et en 1976 un concert à la Scala au bénéfice des victimes du tremblement de terre du Frioul. Afin de préserver sa santé déclinante, elle arrêtera sa carrière à 56 ans et donnera un récital d’adieu le 23 mai 1978 à la Scala de Milan.

Elle disparaîtra 26 ans plus tard le 19 décembre 2004 à Saint-Marin à l’âge de 82 ans.

Extraits diffusés :

Gianni Schicchi, Puccini: O mio babbino caro

Tosca, Puccini: Vissi d’arte, vissi d’amore

La Wally, Catalani : Ebben ?… Ne andro lontana

La Gioconda, Ponchielli : Suicidio !

Aïda, Verdi : Ritorna vincitor !

Il Trovatore, Verdi : Tacea la notte placida

La Fanciulla del West, Puccini : Una partita a poker!

La regata veneziana, Rossini : Anzoleta avanti la regata

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Grande Soirée Verdi à Clamart

janvier 26th, 2014 par Alain Fauquier


Soirée Verdi


L’Association franco-italienne Alessando Manzoni
propose une

GRANDE SOIRÉE VERDI

Samedi 8 février 2014 à partir de 19h30

Salle des Fêtes
Place Jules Hunnebelle
(Près Hôtel de Ville)
92140 CLAMART

Entrée 25 € (buffet compris)

Cette soirée dédiée à VERDI alliera histoire,
musique, gastronomie, danse  et convivialité
autour des talents de l’Italie.

Au programme, de nombreux airs d’opéra
dont les plus beaux arias et duos de Rigoletto et de La Traviata par nos amis:

FLORIA ROSIMIRO, soprano et SILVANO SAPIA, ténor

 Inscrivez-vous avant le 31 janvier


au 01 46 44 31 51 ou  06 80 65 03 42

Nombre de places limité

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Hommage à Licia Albanese sur Radio Aligre

janvier 4th, 2014 par Alain Fauquier


DIMANCHE 26 JANVIER 2014
de
9.30 à 10.30

sur aligrefr 93.1
et aligre-cappuccino.fr

Michel Goti et ses invités,
la soprano Floria Rosimiro,
Marcel Azencot et Alain Fauquier
co-fondateurs de
l’Opéra Club de Paris Mario Lanza,

rendront hommage à

Licia Albanese

 

La soprano italo-américaine, Licia Albanese, fit une immense et triomphale carrière aux Etats-Unis, notamment au Met de New York et au San Francisco Opera, où elle incarna pendant un quart de siècle l’opéra italien.

Si sa popularité de Diva ne fut pas aussi lumineuse en Europe que celle de Maria Callas, Renata Tebaldi ou Victoria de Los Angeles, Licia Albanese n’en demeure pas moins une référence lorsque l’on évoque l’art lyrique.

Honorée d’innombrables récompenses et des plus hautes distinctions américaines, dont la « Grande Médaille Nationale d’Honneur et des Arts » des mains du président Bill Clinton en 1995 et du prestigieux « Handel Medallion », la plus haute distinction de la Ville de New York, des mains du Maire Rudolph Giuliani en 2000.

Quand on parle de Licia Albanese, on parle non seulement d’une diva d’exception, mais aussi, et avec la plus grande déférence, d’une Grande Dame, « A leading Lady » comme disent les américains.

Licia Albanese est née à Bari, ville riche d’histoire de la région des Pouilles, située sur les bords de la Mer Adriatique, le 22 juillet 1913.

Après des études de piano, elle choisit de déployer son énergie dans le chant qu’elle va étudier d’abord au Conservatoire de Bari, puis avec la soprano Giuseppina Baldassare Tedeschi, qui fut une contemporaine de Giacomo Puccini.

En 1933, Licia Albanese remporte à Bologne le Concours international de chant italien et fait ses débuts en 1934 à l’Opéra de Bari dans le rôle de Mimi de La Bohème.

La même année elle chante à l’Opéra de Rome Micaëla dans Carmen et Pamina dans La Flûte enchantée de Mozart.

En 1935, elle chante au festival des Arènes de Vérone le rôle d’Anna de Loreley de Catalani, puis remplace au pied levé à La Scala de Milan une soprano défaillante dans le rôle de Cio-Cio San de Madame Butterfly de Puccini.

C’est un triomphe et ce rôle lui restera à jamais associé, même si elle obtint des succès retentissants avec d’autres rôles, comme celui de Mimi de La Bohème, de Violetta de La Traviata, de Manon Lescaut, de Liu de Turandot, Tosca, Nedda de Paillasse, Marguerite de Faust, Manon de Massenet ou de Desdémone d’Otello…

Au cours de sa longue carrière elle interprétera plus de 300 fois Madame Butterfly.

Son attirance pour cet opéra, l’un des plus beaux de Puccini, lui est venue semble-t-il très tôt lors de sa rencontre avec Giuseppina Baldassare Tedeschi, qui tint le rôle de Cio-Cio San avec succès une génération auparavant.

Après avoir acquis une très bonne réputation en Italie, en France, en Angleterre et à Malte, Licia Albanese quitte l’Europe à l’âge de 27 ans pour les Etats-Unis où sa carrière va désormais se dérouler et sa notoriété s’amplifier.

Elle débute au Metropolitan Opera de New-York le 9 février 1940 avec Madame Butterfly qu’elle chantera 72 fois sur cette scène.

Son succès est instantané et elle sera considérée comme l’interprète idéale des héroïnes tragiques de Puccini.

Le 5 février 1942, elle chante pour la première fois au Met le rôle de Violetta de La Traviata de Verdi avec pour partenaires, le ténor Charles Kullman et le baryton Lawrence Tibbett. Le succès est foudroyant et elle chantera Violetta 87 fois sur la scène du Met.

Naturalisée citoyenne américaine en 1945, Licia Albanese restera au Met pendant 26 saisons durant lesquelles elle chantera dans 17 opéras en 427 représentations.

Comme tous les grands artistes, Licia Albanese était unique. Sa voix de soprano lirico-spinto, d’une remarquable intensité et d’une grande sincérité  transmettait au public un impact émotionnel inoubliable.

Pour elle, la technique du chant n’était pas une fin en soi, mais un moyen pour donner du sens à la musique, transmettre de l’émotion et attirer le public au plus près des sentiments des personnages qu’elle interprétait.

Dans son livre sur les chanteurs, intitulé « Voci parallele », le ténor Giacomo Lauri Volpi, lui rend hommage en des termes très élogieux.

Elle chantera sous la direction des plus grands chefs de son temps, Arturo Toscanini, Gaetano Merola, Fritz Bush, Umberto Berettoni, Fritz Reiner, Jonel Perlea, Leopold Stokowski, Kurt Herbert Adler, Carlo Savina, Fausto Cleva, Frieder Weissmann

Elle aura pour partenaires les plus grand interprètes, Beniamino Gigli (qu’elle appelait respectueusement Commendatore), Jussi Bjöerling, Ramon Vinay, Jan Peerce, Ezio Pinza, Leonard Waren, Raoul Jobin, Lawrence Tibbett, Tito Schipa, Mario Del Monaco, Giacomo Lauri Volpi, Giovanni Martinelli, Franco Corelli

Avec Mario Lanza elle enregistra à Hollywood en novembre 1955 le duo du 3ème acte d’Otello « Dio ti giocondi o sposo » pour le film Serenade.

Lors d’une interview qu’elle donna en 1995 au critique musical Lindsay Perigo, elle dira: « La voix de Mario Lanza était exceptionnelle. Je peux le dire parce que j’ai chanté avec tellement de ténors. Pour moi elle était plus grande que celle de Caruso. Je les place tous les deux côte à côte sur le podium des plus grands ténors. Ensuite viennent les autres. Une voix comme celle de Mario Lanza appartient à Dieu. Quand il mourût, mon cœur s’est brisé ».

En 1966, après un différent avec Sir Rudolf Bing, le célèbre manager du Met de 1952 à 1972, auteur de « 5000 Nuits à l’Opéra », Licia Albanese quitte cette scène prestigieuse sans faire ses adieux au public.

Durant 20 saisons, entre 1941 et 1961, Licia Albanese fut l’une des principales figures du San Francisco Opera dirigé par le célèbre maestro Gaetano Merola, jouant 22 rôles pour 120 représentations.

Durant sa très longue carrière au Met et au San Francisco Opera, elle donnera d’innombrables concerts et récitals, dont plusieurs à La Scala en 1951.

Au cours de cette période elle réalisera de nombreux enregistrements d’opéras intégraux, sous le Red seal label de RCA Victor, dont en 1946 La Bohème et La Traviata avec le NBC Symphony Orchestra sous la baguette d’Arturo Toscanini.

Rappelons qu’en 1938 Licia Albanese avait déjà réalisé un enregistrement de La Bohème avec Beniamino Gigli, sous la direction d’Umberto Berettoni.

En 1951 elle enregistrera Carmen avec Jan Peerce dans le rôle de Don José sous la direction de Fritz Reiner et en 1954, Manon Lescaut avec Jussi Björling et Robert Merrill, sous la direction de Jonel Perlea.

Elle se produira dans des opéras sur de nombreuses scènes aux Etats-Unis et en Amérique du sud, recevant non seulement les ovations du public, mais de multiples distinctions.

Toutes les villes et toutes les Universités américaines où elle se produira l’honoreront de récompenses.

Licia Albanese fit aussi des actions de bienfaisance, donna des concerts pour les troupes américaines, eût aussi sa propre émission hebdomadaire de radio et fut l’invitée de nombreuses chaînes de radio et de télévision.

En 1970 elle donne un concert d’adieu sur la scène du Carnegie Hall.

En 1972, invitée à participer à un concert de gala pour la célébration du 50ème anniversaire du San Francisco Opera, Licia Albanese, interprète avec son ancien collègue le ténor Frederick Jagel, le duo d’amour de Madame Butterfly, accompagnés par le San Francisco Orchestra dirigé par Kurt Herbert Adler.    

En septembre 1973, elle retourne à San Francisco pour participer à un concert retransmis à la télévision dans le Golden Gate Park avec Luciano Pavarotti.

Ce jour là le temps était froid et venteux et le monde entier a pu voir Pavarotti souriant dérouler une partie de sa longue écharpe pour l’enrouler autour du cou de Licia Albanese, ravie et amusée.

En 1974, elle fonde The Licia Albanese-Puccini Fondation, une fondation qu’elle préside toujours et qui est destinée à promouvoir les jeunes chanteurs.

Depuis plus de 30 ans, elle préside, lorsque sa santé le lui permet, avec Kathryn  Grayson, disparue en 2010, et Elaine Malbin, qui enregistrèrent toutes les trois des duos mémorables avec Mario Lanza, comme le rappelle José Carreras, le Concours international de chant Mario Lanza de Philadelphie.

Lors de la cérémonie au cours de laquelle il lui remettra en 2000 le prestigieux Handel medallion, le Maire de New York, Rudolph Giuliani dira notamment : « Je décerne cette haute distinction à celle qui demeure, sans aucun doute possible, la plus aimée et la plus respectée chanteuse du monde ».

Le 22 juillet 2013, Licia Albanese a fêté ses 100 ans.

Extraits diffusés :

LA BOHEME (Puccini): Si mi chiamo Mimi

MADAME BUTTERFLY (Puccini): Un bel di vedremo

MANON LESCAUT (Puccini): In quelle trine morbide

LA TRAVIATA (Verdi): Addio del passato

OTELLO (Verdi): Dio ti giocondi o sposo

LOUISE (Charpentier): Depuis le jour

TOSCA (Puccini): Vici d’arte

Réécouter l’émission:

http://www.aligre-cappuccino.fr/podcast_fichiers/podcast_14/Cappuccino_LA_20140119.mp3

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