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Ecouter Mario Lanza

Leoncavallo : VESTI LA GIUBBA
Dicitencello Vuie
Verdi: OTELLO "Dio mi potevi"
Na sera e maggio
Serenade de Romberg
Leoncavallo: LA BOHEME
Giordano: ANDREA CHENIER














Soirée lyrique du 7 juin 2008

juin 14th, 2008 par Marcel Azencot


Mozart, Dvorak, Fauré, Tosti, Saint Saens, Jobim, tel fut le menu musical de la première soirée lyrique de l’Opéra Club de Paris Mario Lanza.

Nous avions voulu un programme vocal éclectique et notre attente ne fut pas déçue: Papageno, des mélodies de Gabriel Fauré, (délices de Philippe Gaudin Degaetz, baryton, qui devra bien les enregistrer un jour, si l’on en juge par l’accueil que reçurent ses interprétations, fortes, subtiles et suaves), des Chants Bibliques de Dvorak, véritables gospels où Philippe a fait merveille, profondeur et émotion.

Nous étions environ 70 personnes dans le salon à écouter et applaudir haut et fort le « maître de chant », non sans être passés d’abord au buffet goûter aux nourritures terrestres, champagne, canapés et petits fours, pour fêter notre première réunion et le bon déroulement de notre assemblée générale constitutive; fêter aussi l’intérêt que suscite déjà notre jeune site internet, visité du monde entier, bien qu’essentiellement en Français, et l’arrivée au Conseil d »administration de Roger Yaeche, Jean Kriff et Philippe Degaetz, tous maîtres de chant, Emmanuel Bellanger, compositeur, pianiste et violoncelliste, Véronique Fumet-Béjars, pianiste concertiste et l’ami Jean Michel Boris, ancien Directeur artistique de l’Olympia.

Des amis anglais de Mario Lanza avaient fait le déplacement d’Angleterre, pour le week-end, Angela Moore, le cher Brian Beacock, que nous retrouvons tous les ans en novembre à Philadelphie pour le Concours International de Chant Mario Lanza, et Joan Marsden, qui a connu l’illustre ténor quand elle avait 20 ans et a assisté aux deux concerts légendaires de l’Albert Hall, entre autres concerts en Angleterre, et a été reçue par Mario Lanza et son équipe pendant le tournage à Rome du film « Les Sept Collines de Rome » (« The Seven Hills of Rome« ).

Le Concert a ensuite repris par des interprétations de mélodies de Tosti ( « Aprile« , dont on connait les deux très belles interprétations de Richard Leech, voix de vin jeune et frais, mais l’émotion reste en bouche, et de Luciano Pavarotti, clarté vocale et puissance, difficile de dire ce qu’on aime le plus, les deux sans doute, puisque la beauté ne peut exclure la beauté), puis le Brésil, léger d’apparence et profond de sentiment, avec des mélodies du maître Antonio Carlos Jobim, et l’Orphée Noir du Carnaval (connu chez nous sous le nom d’Orfeo Negro).

Emmanuel Bellanger, tour à tour souriant ou grave, accompagne les interprètes au piano et joue deux de ses Préludes, oeuvres délicates et sensibles, l’émotion d’accents qui rappellent par moments le « Nigun » de BlochVéronique Fumet lui tourne les pages des partitions, elle ne joue pas ce soir mais a promis de le faire pour nous.

On finit par le Cygne, de Saint Saens, interprété à la harpe par Magella Bellanger, frôlement et bruissement de cordes, l’eau d’une source.

Dans le public, toutefois, on nous présente un jeune homme, Simon, élève du Conservatoire, on veut qu’il chante, on crie : Simon ! Simon !, il s’exécute, annonce avec humour : Simon… Boccanegra, et nous impressionne par sa maturité vocale de baryton basse.

Puis, après le buffet des desserts, nous écoutons Mario Lanza, airs d’opéra, mélodies italiennes et « The Lord’s Prayer » (frisson garanti pour les croyants et les incroyants, tout en retenue, dans la prière et le recueillement de l’homme, puis le retour de la voix littéralement glorieuse d’émotion dans les paroles finales, prononcées sur des notes aigües, avec lenteur et majesté  – « For Thine is the Kingdom,/ and the Power, /and the Glory, /For Ever,/ Amen !) (au Hollywood Bowl, en 1949, sous la baguette d’Eugène Ormandy, futur chef du Philharmonique de Philadelphie, il suggèrera avec délicatesse de ne pas applaudir et, aux milliers de personnes présentes dans ce fameux théâtre de plein air, il dira, après avoir évoqué « the essential dignity and beauty of the words« - toujours le respect des mots et du sens – : »Such is the sacred nature of the song that I feel sure our listening audience would prefer that there’d be no applause at its conclusion »)*.

Enfin, nous voyons et écoutons un extrait du DVD « Mario Lanza, An American Caruso« , présenté par Placido Domingo, ce qui donne l’occasion, surtout aux très jeunes, de découvrir sur le grand écran plat, la voix sublime, le sourire et la fougue du chanteur, les qualités et l’humour du comédien et l’exceptionnel charisme de l’homme (je me tourne vers Joan Marsden: elle a les yeux pleins de larmes…).

Les derniers sont partis à plus de deux heures du matin en nous demandant de refaire une soirée comme celle-là…

D’accord, mais le temps de récupérer !
* Le concert du Hollywood Bowl a été enregistré (Mario Lanza, The Hollywood Bowl, Historical Recordings).

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Concours International de Chant Mario Lanza 2008

mai 25th, 2008 par admin


 

Affiche

Le 47ème Concours international de chant Mario Lanza, organisé par The Mario Lanza Institute, se déroulera les 1er et 2 novembre 2008 à Philadelphie. Traditionnellement la première soirée, appelée “Pre-Ball”, réunit autour d’un sympathique buffet, dans une ambiance amicale, musicale, chaleureuse et festive, la famille, les amis et les admirateurs de Mario Lanza. Venus du monde entier, tous se retrouvent dans la joie pour rendre hommage année après année depuis 1961 à l’inoubliable ténor. La 2ème soirée, appelée “Ball”, est destinée à départager les lauréats du concours qui se produisent pendant le dîner. Cette cérémonie est fréquemment animée avec maestria par le ténor Dominic Mantuano. Elle est généralement présidée par les sopranos Elaine Malbin ou Licia Albanese et par Damon Lanza, fils de Mario Lanza.

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Luisa Miller, de Verdi, à l’Opéra Bastille

avril 7th, 2008 par Marcel Azencot


Plusieurs semaines après la représentation du 14 Février 2008 à l’Opera Bastille, et pour ne pas réagir à chaud, on fait le bilan de la soirée.

Qu’en reste-t-il ?

Au plan de la mise en scène, un double parti pris.

D’une part, un paysage tyrolien, avec montagnes alpines au lointain et au premier plan, prairies verdoyantes et petite chapelle de montagnes, le tout encadré dans une présentation semi circulaire type carte postale d’amoureux des années 40/50. On n’attend plus que des paysans avec chapeaux verts à plume et des vaches en train de paître (comme disait un mien professeur d’histoire, un rien vachard et provocateur, « Messieurs résumons, le Tyrol, comme la Suisse, ce sont des montagnes et de la verdure, avec des vaches dessus »! ).

Devant un tel paysage, on pense par opposition à Lohengrin, vu à l’Opera Bastille, avec Ben Heppner, Waltraud Meier, Jean Philippe Lafont, Mireille Delunsch, Jan Hendrik Rootering et Evgeny Nikitine, le 8 juin 2007, Lohengrin et son mur de béton gris marron, ses costumes gris marron, ses chapeaux gris marron et son univers à la soviétique (époque gris marron, avec sur scène, dans les rôles principaux, Brejnev, Kossyguine – l’Homme qui rit, aurait dit Victor Hugo – et Podgorny, côté costumes s’entend, parce que vocalement ce fut une bien belle soirée); on pense encore à Otello, à l’Opera Bastille avec Vladimir Galouzine, Cristina Gallardo-Domas et Jean Philippe Lafont en Iago, et son décor d’échaffaudage (il manquait seulement le panneau de chantier « port du casque obligatoire ») surplombant une table de bureau style 18 ème siècle et un superbe Iago vocal mais paré d’épaulettes dorées de général austro-hongrois (capitaine de la Sérénissime ?)

Alors, avec ces images en tête, on se dit que ce décor de Luisa Miller a été tiré de la Bibilothèque rose (« de Heidi », a dit François Lafon, dans Le Monde de la Musique d’Avril 2008…) et que la véritable provocation c’est ce décor pour théâtre de station thermale. Lire la suite »

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Soirée Lyrique en Salon

mars 15th, 2008 par Marcel Azencot


Samedi 7 juin 2008 (et non plus vendredi 6 juin, veuillez nous en excuser), aux environs de 20 heures, l’Opéra Club de Paris – Mario Lanza organise une soirée lyrique au siège de l’Association.

Tâchant de renouer avec la tradition des Salons Musicaux ou des Soirées musicales ou Lyriques du 19 ème siècle, nous avons d’abord souhaité réunir les Amis de Mario Lanza, seulement  les adhérents de l’Association et qui ont réservé, pour cette soirée exclusivement privée, en appartement, autour d’un petit buffet pour la partie restauration, et de quelques amis artistes pour la partie musicale.

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Soirée Lyrique sur la Butte Monmartre

mars 15th, 2008 par Marcel Azencot


Mardi 18 mars 2008, le Clocher de Montmartre, 10 rue Lamarck à Paris 18ème, organise à 20 h00 une soirée lyrique* dont l’invité spécial sera Severino Billy D’Albuquerque, contreténor, qui interprétera un programme d’oeuvres évoquant le castrat Farinelli et notamment « son qual nave ch’agitata » cet air virtuose du film Farinelli, il castrato, réalisé en 1994 par Gérard Corbiau, pour lequel furent associées les voix d’un contralto et d’une soprano colorature.

Il sera accompagné au clavecin par Jorris Sauquet, titulaire des grandes orgues de l’Église Notre Dame du Rosaire, à Paris 14ème.

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La prédiction de Tibbett

février 2nd, 2008 par Marcel Azencot


Le 7 octobre 1959, le grand ténor et acteur américain Mario Lanza s’éteignait brusquement à la clinique Valle Giulia à Rome, d’où il s’apprêtait à sortir après une cure d’amaigrissement.

Une phlébite persistante (une photo le montre, jambe surélevée et bandée) et une vie d’excès avaient eu raison de cet homme excessif de seulement 38 ans, qui laissait quatre enfants et une femme fragile qui ne devait lui survivre que 5 mois.

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Philadelphie, choses vues, choses éprouvées

janvier 12th, 2008 par Marcel Azencot


Philadelphie !Ville d’Amérique injustement méconnue.

Elle est pourtant le berceau de la Déclaration d’Indépendance Américaine en 1776, où se sont illustrés Benjamin Franklin, Thomas Jefferson , Alexander Hamilton et autres pères de la Constitution des Etats Unis. Ville des Quakers et des Amish («Witness», avec Harrison Ford), Ville d’Art, avec son immense Musée des Beaux Arts, son Musée Rodin, sa Fondation Barnes, et surtout ses théâtres, son Opéra (Académie Nationale de Musique), et l’immense Kimmel Center, bâtiment de verre et de bois foncé qui abrite plusieurs grands auditoriums, dont le Verizon Hall où se produit l’illustre Orchestre Philharmonique de Philadelphie, phalange mythique de Eugène Ormandy, sur la large et bien nommée Broad Street, baptisée Avenue of the Arts !

Plaque de Bronze pour Mario Lanza Lire la suite »

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Concours international de chant Mario Lanza à Philadelphie

janvier 12th, 2008 par Alain Fauquier


Du 1er au 5 Novembre 2007, trois Membres de l’Opéra Club de Paris Mario Lanza, se sont rendus à Philadelphie pour assister au 46ème Gala annuel organisé par l’Institut Mario Lanza, présidé et animé par la dynamique et sympathique Mary Galanti Papola.

Les deux cérémonies, destinées à honorer la mémoire de Mario Lanza et à récompenser les meilleurs jeunes chanteurs d’opéra de la promotion Mario Lanza 2007, ont eu lieu les samedi 3 et dimanche 4 novembre. Elles étaient placées sous le patronage d’Elaine Malbin, soprano, et de Damon Lanza.

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Hommage à Luciano Pavarotti

janvier 12th, 2008 par Marcel Azencot


Luciano Pavarotti vient de rejoindre le paradis des grandes voix humaines, pour retrouver les Caruso, Schipa, Gigli, Bjoerling, Corelli, Mario Lanza…

Voix splendide au timbre clair, la voix de Luciano Pavarotti était reconnaissable, «personnalisée» et identifiable comme toutes les grandes voix, outre qu’elle était la plus diffusée par le disque, le DVD et la télévision, surtout depuis la «grand messe» des Trois Ténors.

Le grand public parlera des aigus de Pavarotti, mais là n’était pas l’essentiel : l’histoire de l’Opéra a connu des ténors aux aigus exceptionnels, tels que Franco Bonisolli, Helge Roswaenge, Giacomo Lauri-Volpi, dont on trouve toujours les disques dans les bacs et qui furent, de leur vivant, de grandes stars, surtout les deux derniers cités.

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